C'était Heimdallr et Jimminy qui se disputaient... Heimdallr. C’est un pilier. Il est solide, calme, sûr de lui. Il est le Dieu gardien, le déité d’un âge d’or après tout. Il a accepté d’être prisonnier d’un corps avec un peu de froideur mais cela ne le dérange pas plus que ça. Au contraire il peut ainsi être au plus près des humains et ainsi les protéger. De plus, avoir ainsi été déchargé de ses fonctions (ah le temps qui passe…) et passer inaperçu (plus ou moins) par l’intermédiaire de l’humain lui parait plutôt plaisant. Il laisse un maximum de liberté à Jimminy préférant un rôle de spectateur le temps de s’habituer aux changements d’époque, de mœurs etc…Il veut se faire son opinion sur ce qu’est devenu le monde et sont devenus les hommes avant d’agir. Il a une personnalité prudente mais très il reste étrangement chaleureux pour une entité qui était toute puissante et dont l’existence passée peut être définit par « taper sur les méchants pour les empêcher d’atteindre sa maison ». Heimdallr veut profiter de la vie. Il veut savoir ce qu’on ressent à vivre au milieu de couleurs autres que celles d’un arc-en-ciel, il veut connaitre la sensation de la poussière et de la crasse dans les cheveux. Sentir les odeurs de pains chauds, tout ce qu’il n’a pas pu connaitre quand il était un Dieu. Heimdallr il voudrait être un homme. Il n’hésite cependant jamais sur ses choix, émettre l’idée de revenir en arrière lui semble stupide. C’est là son plus gros défaut, il ne se remettra jamais en cause parce que, de son point de vue, il prend chaque décision après mûre réflexion donc il ne peut jamais faire d‘erreur. Ainsi cela ne le gène absolument pas de faire, à chaque instant que le Temps fait, la morale à son Hôte. Cela part d’une bonne intention, il veut le meilleur pour celui qui le protège mais allez vivre avec une voix qui vous dit gentiment - mais fermement- que vous êtes un looser dans votre tête et vous comprendrez que cela peut devenir un tantinet très désagréable et agaçant. Voire foutrement horripilant. Et Jimminy ne supporte vraiment pas ça. Autant Heimdallr apprécie presque la situation, autant Jimminy ça le rend fou. Mais vraiment dingue. Jimminy il n’a pas la force d’abriter un truc aussi puissant en lui. Jimminy c’est un trouillard, un pleutre, un peureux, un mec qui pisse dans son froc.  Jimminy en fait sans Heimdallr dans sa tête il aurait été un mec assez simple. Juste un peu asocial sur les bords. A la place, il est empli de doutes, il n’y a que ça en lui, des doutes et des frayeurs. Il se déconnecte de la réalité parfois, pour se protéger. Il rêve à des étoiles lointaines, à des mondes sans Dieux, sans personne qui vous pourchasse. Il rêve d’une famille et d’une petite maison où la cheminée ne s’arrête jamais de flamber. Il rêve Jimminy mais bientôt une voix le secoue, elle lui dit de ne pas rester planté là, qu’il va se faire attaquer, cette voix venue du fond des âges qui ne veut que son bien. Il le sait Jimminy qu’Heimdallr ne veut que son bien. Il l’aurait supprimé depuis longtemps dans le cas inverse mais. Dans son esprit rien n’est jamais clair. Si de temps en temps il n’avait pas laissé les rênes à Heimdallr, s’il n’avait pas vu les pouvoirs qu’il possède, Jimminy aurait simplement pensé qu’il était fou. A vrai dire, il aurait préféré pouvoir se dire qu’il était simplement fou. Que cette histoire de Dieu n’était qu’une simple histoire justement. Il se serait enfermé et aurait tranquillement vécu au milieu de chats en se parlant à lui-même. C’est impossible malheureusement. Alors il serre les dents, il ferme les yeux très forts et se roule en boule dans un coin les mains sur les oreilles. Il ne veut plus rien entendre. Il veut juste un peu de calme. Un peu de calme. Et Heimdallr reprend ses conseils. Jimminy se relève et va affronter la réalité qui l’effraie. Avec un soupir et en trainant les pieds parce que lui aussi à un peu de fierté non mais. Chienne de vie. Ça l’énerve cette voix et ces histoires qu’elle lui amène. Chienne de vie. Ça l’énerve les blancs dans sa vie. Comment il en est venu à avoir un Dieu dans le corps ? Chienne de vie. Quelquefois, Jimminy oublie la peur et se met en colère. Il hurle et hurle à la mort, en silence ou avec cacophonie, il s’en fout. Il veut juste que sa tête soit tellement pleine de cris que la voix d’Heimdallr ne puisse plus être entendue. Qu’elle se perde et qu’elle meure juste un peu. Quelquefois Jimminy cesse d’être le gentil mec qu’on peut piétiner, Heimdallr surgit alors pour le protéger, c’est un Dieu gardien après tout. Au final Jimminy est le premier à crier qu’il n’en peut plus, que ça le saoule. Que son seul rêve est de s’en débarrasser sans mourir et de reprendre une vie normale sans Heimdallr. Mais pourtant il est bien content de ne pas être seul et d’avoir au final, en lui, une personne qui puisse le protéger. Puis aussi loin qu’il s’en souvienne il a toujours été deux, Heimdallr c’est aussi un peu lui avec le temps. Sans le Dieu, il perdrait tout un pan de son existence et les peurs, qui le protégerait contre les peurs ? Si Heimdallr partait il serait seul contre la réalité. Il ne pourrait pas gagner. Alors il continue de faire du tapage. Et il attend qu’on le délivre comme une princesse prisonnière qui rêverait de liberté bien qu’elle soit amoureuse du dragon. Elle sait qu’en se libérant son cœur sera brisée. Pourtant elle espère pouvoir connaitre les champs d’herbe où le vent crée comme une mer verte ondoyante. Une mer où une grande fête a lieu avec des milliers des personnes qui chatent et dansent et sourient et boivent et vivent. C’est leur rêve commun : se trouver un foyer où ils puissent vivre en toute quiétude.

      Biographie

Il y a deux histoires qui racontent ce qu’a vécu l’être appelé « Jimminy Rigg ».

La première est celle d'un Dieu.

La première commence en des temps trop anciens pour être dénombrés. Elle est celle d’un gardien en armure dorée et au cœur brûlant comme le magma des volcans. Elle est celle du dieu Heimdallr, gardien et protecteur d’Asgard. Le centre du monde, un de ses créateurs. Elle est celle d’un dieu condamné à mort - aussi puissant qu’il fut. Ecoutez donc cette histoire venue du fond des âges, venue d’un monde encore impétueux où les guerres de pouvoirs faisaient rage. Heimdallr tu étais aimé de tous, tu étais le protecteur, le colosse qui empêchait le mal d’arriver à Asgard. L’incorruptible.
Et tu savais qu’un jour tu te battrais contre la corruption elle-même. Et tu savais qu’un jour tu tuerais la Corruption elle-même. Et tu savais que ce combat serait le plus important de ta vie. Tu savais qu’elle ne devait entrer sous aucun prix. Et tu savais qu’en tuant la corruption elle-même tu mourrais aussi. Elle avait un nom : Loki.

Il n’était pas ton frère. Il n’était pas de ta famille. Tu étais né des filles de la Mer, tu n’avais rien à voir avec lui. Tu n’étais même pas un fils d’Odin. Mais tu étais son double, son reflet. Tu as regardé la Corruption s’étendre parmi les hommes, tu l’as vu grignoté l’âge d’or que tu admirais tant. Et tu as fini par admirer la Corruption elle-même. La voir à l’œuvre jour après jour était un spectacle atroce et douloureux. Tu ne pouvais pas bouger, tu ne pouvais pas l’empêcher, tu devais juste garder le Bifröst, la porte menant au foyer des Dieux. Tu étais la seule lumière, la lumière dans les ténèbres, celle qui se reflète sur la surface de la Mer, la chaude lumière de la Lune qui guidait les âmes méritantes jusqu’au Vahalla.

Tu étais un des Dieux les plus importants. Tu étais si fort et si confiant. Tu avais vu le Ragnarock venir et tu avais beau hurler et souffler dans la corne, la Corruption a fini par arriver jusqu’à toi sans que personne n’y fasse rien.

Et un jour tu as ouvert les yeux. Le ciel était noir, il faisait nuit, il faisait froid, tout semblait gelé, même le temps. Il y avait un bruit immonde de rouages et de succions. Tu as refermé les yeux. Tu te souviens de Loki qui approchait, de son sourire et de son aura glaciale, plus glaciale qu’aucune mer.

Puis l’instant d’après tu étais là, les yeux ouverts. Il n’y avait plus de Bifröst, plus de Vahalla, plus rien du monde que tu avais connu. Tu étais libre. Une voix a hurlé en toi, une voix d’enfant, une voix qui hurlait de terreur. Tu as fermé les yeux…

La seconde histoire est celle d'un enfant.

Tu hurlais Jimminy. Oh bordel, ce que tes cordes vocales pouvaient émettre comme vacarme c’en étaient impressionnant. Surtout que tu mesurais quoi à l’époque ? 1m40 à tout casser ? Tu t’es arrêté de hurler au bout d’un long moment. Quand ta gorge a commencé à te faire trop mal pour que tu puisses continuer. Tu t’es mis à pleurer à la place. Tu ne comprenais pas. Tu t’appelais Jimminy.  Et c’était tout, c’était tout noir là où tu étais et tes pensées divaguaient il y avait des monstres partout tu les entendais ils allaient venir et te torturer même qu’il y allait avoir plein de sang et que tu pleurerais et qu’à la fin tu ne pourrais plus crier tellement t’aurais mal. Tu ne manquais pas d’imagination pour un môme. Dommage qu’elle fut aussi morbide.

Tu hurlais Jimminy. Oh bordel, ce que tes cordes vocales pouvaient émettre comme vacarme c’en étaient impressionnant. Surtout que tu mesurais quoi à l’époque ? 1m40 à tout casser ? Tu t’es arrêté de hurler au bout d’un long moment. Quand ta gorge a commencé à te faire trop mal pour que tu puisses continuer. Tu t’es mis à pleurer à la place. Tu ne comprenais pas. Tu t’appelais Jimminy.  Et c’était tout, c’était tout noir là où tu étais et tes pensées divaguaient il y avait des monstres partout tu les entendais ils allaient venir et te torturer même qu’il y allait avoir plein de sang et que tu pleurerais et qu’à la fin tu ne pourrais plus crier tellement t’aurais mal. Tu ne manquais pas d’imagination pour un môme. Dommage qu’elle fut aussi morbide.

Tu t’es roulé en boule de la morve plein le visage, tu avais de la poussière et de la terre dans le nez c’était horrible tu pouvais à peine respirer. Ton visage brûlait. Il te manquait un bras. Chaque parcelle de toi hurlait encore. Tu n’avais pas mal c’était au-delà d’avoir mal d’une douleur normale. Tu avais l’impression de vivre une longue agonie, comme se noyer lentement dans de la lave. D’ailleurs tu ne respirais plus, tu hoquetais.

Le monde t’a semblé si cruel.
Tu ne voulais plus exister.
Disparaitre te semblait une bonne idée.
Tout pour que ce qui est en train d’arriver s’arrête.

C’est Heimdallr qui a repris le contrôle malgré tes geignements et qui vous a emmené loin.

Tu ne te souvenais plus de rien, tu ne comprenais rien. C’est le Dieu en toi, cette chose qui t’effrayait plus que tout - ça veut dire quoi avoir un Dieu en soi ? - qui a fait que tu as survécu.
Il t’a donné ton nom de famille « Rigg » un de ses surnoms. Il t’a donné une vie. Il t’a poussé à aller jusqu’à une Cité où tu as pu manger et boire. Tu as survécu avec Heimdallr. Tu ne te souviens pas de l’avant, de l’avant lui, de l’avant où tu n’avais pas une voix dans ta tête et des pouvoirs étranges.

Tu as commencé à gagner ta vie en racontant dans la rue les histoires que te soufflait à l’oreille la voix du Dieu dans ta tête. Tu as mené ton bout de chemin entre crises d’angoisses et mutismes colériques. Heimdallr, quand il est silencieux, a une présence rassurante qui te fait aller de l’avant. Avant que tu ne fasses 4 pas en arrière et que tu ne t’enfuis en courant.

Au final tu t’es fait une place à la Cité Nordique, une place minuscule dont personne ne voudrait vraiment mais elle est à toi et tu y tiens. Tu as un job un peu miteux pour un mec, un domicile complètement miteux et un Dieu dans le crâne mais sinon tout va très bien. Du moment qu’il fait encore jour et que tu peux fermer les yeux sans craindre de te faire tuer.

A partir du moment où le vieil homme qui a pris soin de vous t’a transmis sa passion, à partir de l’instant où il t’a rendu un bras, où il t’a permis de rêver à longueur de journée en travaillant. Où il t’a permis de vivre de construire tes rêves, leur donner une forme et une existence. Il t’a aidé à bâtir ton monde. Tu as construit des jouets, tu en as sculpté encore et encore. A en avoir les doigts fourbus. Il n’était pas là pour tes crises, pour tes angoisses, le vieil homme ne vivait que pour le travail, que pour sa boutique. Tes humeurs tu devais les gérer tout seul. Avec Heimdallr.

Quand le vieil homme est mort, il a laissé un mot derrière lui. La petite boutique est à toi maintenant, fais-en bon usage.

Alors tu t’accroches à la vie de tes mains trop fines, tu t’accroches à l’espoir de retrouver à un jour ta mémoire et tes souvenirs, tu es certain qu’ils sont éblouissants. Tu t’accroches à tes rêves stupides que tout le monde te reproche. Seul Heimdallr ne t’engueule pas de manière véhémente à propos de ceux-ci - peut-être parce qu’il les respecte en quelque sorte - il se contente de grogner que tu vas finir en hachis parmentier si tu continues à être aussi tête en l’air.

Tu es quelqu’un qui croit qu’un jour il sera sauvé. Tu devrais arrêter de jouer les personnages de contes de fée, les princesses ne sont pas des personnes à moitié psychotiques et complètement névrosées qui sursautent au moindre craquement de bois et hurlent à la vue d’une ombre. Et puis ce sont des filles aussi. C’est important comme détail. Et à bien y réfléchir tu n’aimerais pas être une fille, mais absolument pas. Pisser debout te manquerait beaucoup trop voyons.
Donc on oublie la princesse. A quoi pourras-tu rêver ensuite ?

       
Pouvoirs & Armes

   L'oeil de l'éclaireur ∞ Il peut voir loin, mais très loin. En se concentrant il peut voir la route derrière la colline et la Cité marine au-delà des vagues dans les profondeurs. Il peut voir loin si loin. Il suffit d'un peu de concentration et d'ouvrir les yeux. Il peut apercevoir un groupe qui passe les portes de la ville et juste un enfant entrant dans la boutique d'en face. C'est si simple. Il perd simplement l'équilibre - sensation de vertige - quand il l'utilise. Et il ne voit plus ce qui est juste sous son nez...

    Danger Prescience ∞ Il peut prévoir par un ressenti une catastrophe ou plus généralement un problème à venir. La force du « mauvais pressentiment » est en adéquation avec l'importance du danger à venir. Si tu vas te prendre une hache en pleine poire le sentiment est très fort, si tu vas trébucher ce sera à peine perceptible.

    La lance de Rán ∞ C'est un baton et au bout du baton il y a une lame effilée qui peut te faire mal si tu t'amuses avec les nerfs de Jimminy et que du coup Heimdallr ressort pour s'en servir. Elle n'a aucun pouvoir spécifique mis à part le fait d'avoir une masse changeante ce qui peut se révèler plutôt... perturbant. A la base, elle appartient à l'épouse d'Aegir le père d'Heimdallr.

   
Il s'éveillera

Listening - Désormais au lieu de manipuler les sons autour de lui ou de les faire taire, Jimminy "entendra" les sons des souvenirs des personnes dont il est proche soit émotionnellement soit qu'il touche. Il pourra le modifier et ainsi changer ce qu'il s'est dit dans la mémoire de cette personne.
Pour l'instant il ne contrôle pas du tout le changement et subit juste les voix d'inconnus lui parlant.

Golden Fire - Jimminy peut créer (pour l'instant sous forme de miettes) ce qu'on appelle l'or des philosophes. C'est le même or pur et inaltérable qui composait l'armure d'Heimdallr. Il est dit qu'il contient le Vrai Feu enfermé dans tout corps. En gros même une particule dégage sensiblement l'énergie d'un soleil, chaleur et lumière. Quand une personne touche cet or, si elle n'est pas de nature divine son énergie est drainée. Si c'est un dieu ou hôte etc. l'or se mettra à briller et se consumera donnant son énergie à la créature divine qui l'a touché.
Malheureusement pour créer un tel or Jimminy doit y mettre une part de son humanité, un souvenir, un rire, un amour, une émotion.
 
   
Écran magique

   Voilà on m'appelle Hellébore ou Althar. Je suis majeure et vaccinée. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce forum en naviguant de topsites en topsites (avec beaucoups de soupirs, quelques rires et de gros facepalms et là : *^* ILLUMINATION). Bref j'ai craqué. Et je ne sais pas si c'est vraiment logiquement possible que l'Hôte et le Dieu cohabitent ainsi mais bon. J'aurai essayé /o/