Logan&Adrian&Jimminy ☠ Event

Exploration

« Les Souterrains Oubliés - Event #1 »

Mise en contexte

Mad est furieux. Et croyez-moi, un poulpe furax, c'est pas joli à voir. Ça laisse traîner ses tentacules partout et ça fait des choses étranges. Comme changer de couleur et monter au plafond.

Bref. Mad est fou furieux et ses braves sbires en prennent pour leur grade. Une nouvelle brèche s'est ouverte et aucun de ses sous-fifres n'a su arriver à temps pour en condamner l'accès. Résultat des courses, de petits curieux se sont laissés glisser dans la brèche. Sa seule consolation est de savoir qu'il est possible que certains de ses sbires sont parmi les vilains curieux. Et ce qui le console encore plus, c'est de savoir ce qui rôde dans les souterrains. D'accord, il aurait bien aimé garder leur existence secrète et pouvoir les utiliser en toute liberté pour ses plans maléfiques destinés à être mis en place dans un futur plus que proche... tant pis, cette carte tombera avant l'heure.

Fiche technique

Le pnj qui interviendra dans votre rp se nomme Madrigal. Son âge comme sa race sont inconnus. Son pouvoir de prédilection est la manipulation des ombres. Ses deux autres armes ou pouvoirs sont actuellement inconnus et seront révélés durant le rp. Madrigal n'est pas encore identifiée, son statut de sbire ou allié est actuellement inconnu.

Madrigal interviendra aléatoirement durant le rp, soit pour vous aiguiller si vous êtes bloqués, soit pour vous ennuyer. Faites preuve d'imagination, de nombreux monstres rôdent dans les souterrains, n'hésitez pas à exploiter cela.

Plume de Corbeau

La terre trembla à nouveau et des bouts de plafonds s'écoulèrent par terre, tandis que la secousse faisant frétiller comme des poissons hors de l'eau d'autres débris tombés pendant une précédente secousse. Dans l'obscurité, Madrigal bougea légèrement. Elle ouvrit lentement les yeux, ces deux prunelles noires et complètement dénudées de vie ou de sentiments. Ses souvenirs se remirent lentement en place. Qui était-elle ? Aucune idée. Quel était son nom ? Aucune idée non plus. Comment l'avaient-ils appelée ? Ah ça, elle le savait. On le lui avait même tatoué. Madrigal. Elle se leva. Son dernier souvenir était clair et net : la seringue luisant étrangement, le bras jaune et absolument pas humain de Mad, le laboratoire. Puis le noir total. Elle avait rouvert les yeux près d'un mois plus tôt, lors de la deuxième vague de grosses secousses. Et maintenant, elle était ici. Dans les Souterrains oubliés. Et elle savait pertinemment ce qu'elle devait faire : protéger le secret de Mad, protéger ce qui se cachait à l'autre bout des souterrains. De plus, elle avait pris ses marques, elle avait fait de ces lieux oubliés son territoire, son royaume. Pas question qu'un stupide humanoïde venu de la surface vienne piétiner ton antre, avide de trésors inexistants et de frisons. Ramassant ses jupes noires et les plumes qui composaient sa traîne, Madrigal s'engouffra dans les tunnels humides, ses cornes raclant le mur dans un atroce crissement. Il était temps d'aller observer ceux qui avaient eu l'outrance de venir jouer aux curieux dans son Royaume.

On the lookout

La première secousse avait déjà été bizarre en soi, il y a quelques mois. Mais bon, on se dit que tant que ça ne se reproduit pas, tout va bien, et on continue notre bonhomme de quotidien sans se poser de questions. La deuxième, ça devenait un peu plus suspect, et ce fut à partir de là que j’avais commencé à m’intéresser à ce phénomène, constatant que des évènements anormaux survenaient peu après. Notamment la recrudescence de patients aux raisons excentriques de leur entrée à mon hôpital.

Et il ne falllut pas vraiment longtemps pour qu’un nouveau séisme me mette la puce à l’oreille. Je n’avais pas prévenu Bertram, pour éviter de l’inquiéter inutilement. Et puis, vu notre débat actuel… Il n’était pas nécessaire qu’il soit au courant de mes activités. C’était déjà pas mal que je revienne dormir à la maison, pour la nuit, abandonnant le foyer pour la journée, le plus innocemment du monde pour le travail. Lui en faisait de même de toute façon, mais nous évitions simplement de nous croiser. Je ne mangeais plus avec lui, ni ne parlais, à part éventuellement un “bonjour” si j’arrivais à dérocher un mot sur mon bon jour.

Quoiqu’il en soit, ce fut encore un jour où je m’éclipsais sans rien dire, peu après le début des secousses, et je me dirigeais rapidement ce qui me semblait être l’épicentre, et là… Je découvris une brèche faisant quelques kilomètres de long, en fait, j’en sais rien, mais je ne voyais pas jusqu’où elle s’étendait, à perte de vue. Plusieurs témoins étaient là, en train de regarder à l’intérieur, d’un air inquiet, d’autres s’éloignaient en répandant la rumeur qu’il y avait des monstres à l’intérieur et qu’il ne fallait surtout pas y aller. Cette dernière nouvelle me fit sourire, après tout, j’en étais un, alors… Peut-être que j’y découvrirais quelque chose d’intéressant là-dedans. Sans plus attendre, et sous des cris impressionnés et recommandant la prudence, je sautais dans le trou le plus large, mon corps parcouru d’une nouvelle énergie et d’une excitation électrique. J’atterris rapidement sur la première corniche et sauta ainsi de suite sur les autres, m’enfonçant dans les profondeurs.

Arrivé à ce qu’il me semblait être le bas, je me rendis compte que je n’étais pas seul. Non. Une silhouette était là, peut-être perdu, qu’en savais-je, mais il devait être arrivé un peu avant moi. M’approchant de lui, je le pris par l’épaule et le retournais pour voir son visage en entamant une phrase :

« Hé ! Qu’est-ce que… ?! »

La surprise déforma mon visage quelques secondes et je me repris, pour forcer un sourire complice à Adrian. L’obscurité n’aidait pas pour bien voir, mais je reconnaissais très bien ses traits, sa silhouette, son odeur par coeur. C’était lui. C’était assez rassurant de ne pas se retrouver seul dans ces tunnels et excitant de découvrir que c’était une connaissance amicale. D’ailleurs, j’étais si content que je serrais un peu plus l’étau de mes mains sur son épaule pour le taquiner.

« Tieeeeens, Adrian ! Tu joues les curieux, pour changer ? T’as de la chance que je t’ai trouvé, tu aurais encore pu te foutre dans la merde, comme d’habitude. »

Je me présentais comme son héros. Mais bon, le connaissant par ses nombreux séjours à l’hôpital, je ne pouvais pas l’imaginer autrement.

Codages de Logan

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Welcome to Hell

Feat. Logan C. Blackwood

Mais quelle idée encore dérangée j’ai eu de venir ici… ? En plein milieu d’une foutue crevasse d’une profondeur énorme et d’une longueur qui ne semble pas en finir. Cette curiosité qui m’habite finira vraiment par me jouer des tours un jour. Je ne sais même pas ce que je vais trouver ici. En plus, c’est étroit, humide, ça sent pas la rose et puis si ça se trouve, je vais juste perdre mon temps. Et puis je ne vois pas grand-chose. Il fait trop sombre. Par contre j’entends bien et des bruits suspects sont très audibles. Je ne pense pas que je vais trouver quelque chose de fort jouissif mais plutôt des ennuis. Mais le danger, c’est mon quotidien. J’aime provoquer le destin. Beaucoup le confirmeront.

Comprenez aussi que ces secousses très inhabituelles que j’ai pu sentir ces derniers temps ne pouvaient que nourrir mes interrogations. Un séisme, ça passe. Un second très peu de temps après, ça dérange un peu. Un troisième et là c’est sûr. Il faut aller voir ce qu’il se passe. C’était une perche tendue que je ne pouvais que prendre. Et une fois encore, je fonce et je réfléchis ensuite.

La curiosité est un vilain défaut.

Rien à faire. Je veux savoir pourquoi Madame la Terre décide de bouger comme ça tous les deux jours sans prévenir. Parce qu’il faudrait être relativement peu intelligent pour penser que c’est normal. J’ai découvert cette faille après une marche assez longue. Je ne savais pas trop où chercher mais il suffisait de récolter des informations et rumeurs qui couraient un peu partout dans les rues. Mes pas m’ont conduit directement ici. Je n’ai pas perdu de temps pour descendre même si je savais que ce voyage dans les entrailles de la Terre ne serait pas de tout repos. Une bonne descente aux Enfers je dirais même.

Je plisse les yeux pour essayer de voir au loin. Foutue obscurité. On dirait qu’il y a des galeries un peu partout mais je distingue très mal. Les bruits s’intensifient parfois et on dirait même que là-bas, au fond… ça bouge… ? Non j’ai du rêver. Je sens soudainement une étreinte sur mon épaule. Enfer et Damnation. Je sursaute et fais volte face dans la demi-seconde, aidé par la fermeté de la poigne de cet inconnu qui avait décidé de faire en sorte que je me retourne. Geste instinctif. Mon Trident arrive presque à la gorge de celui que je reconnais dans un étonnement des plus inattendus. Logan… ! Je tords les lèvres dans une grimace mécontente et je menace mon interlocuteur du regard. Une menace bien vite effacée par ce contact amical que j’étais toujours ravi de ressentir. Et je dois avouer que là, c’était plutôt rassurant. Il n’empêche qu’il m’a fait flipper et je ne manque pas de le lui faire remarquer.

« C’est toi qui aurais pu me foutre dans la merde. Tu veux ma mort, avoue. J’ai failli faire la plus belle crise cardiaque de ma vie ! »

J’aurais du lui cacher ce sentiment de peur que je viens d’avoir mais face à Logan, c’était inutile. Il aurait deviné, ne serait qu’avec mes palpitations, que j’avais failli paniquer. Je ramasse mon arme et soupire en faisant une sale moue de gosse pas fier. Oui. Je l'admets. Ce lieu m'oppresse et je n'arrive pas à le cacher. Mais en même temps, c'est très attirant de savoir ce qui grouille là dessous.

« Tu peux bien me traiter de curieux. Tu es là, toi aussi. »

Un sourire de vainqueur. Puis un bruit sourd de craquement au loin. Encore. On dirait que tout va nous tomber sur la tête. Et cette impression que l’on bouge près de nous. C’est angoissant mais mes tripes me disent de foncer. Je souris à Logan et lui balance une tape virile sur l’épaule. Maintenant qu’il est là, il va probablement m’aider à fouiner ici.

« Je suppose que tu veux savoir ce qu’il y a là-dessous toi aussi ? Alors passe devant, je te suis. C’est pour m’avoir foutu les j’tons. »

Un gosse qui parle à un pote qui lui a fait une sale blague. Voilà à quoi ressemblait la situation même si tout ceci était loin d’être une blague.

Codages de Logan

Terrifying hairball

J’avais été méfiant, mais sur le coup, je n’avais pas vraiment imaginé qu’il puisse avoir eu peur, vu les nombreuses situations dans lesquelles il se fourrait, j’avais pensé qu’il n’avait aucune peur, et qu’il en faudrait plus pour le faire sursauter. Quoiqu’il en soit, j’esquissais un sourire sarcastique, ravi d’avoir pu lui foutre les jetons, quand même. Mon bon entêté d’humain à la tête dure avait failli avoir une crise cardiaque à cause de moi, la bonne blague. En plus, il me menace de son trident. Je fais un pas de recul en levant les mains en signe de paix, sans craindre pour autant son arme, puisque j’étais immortel et que son trident n’était pas d’argent.

Un craquement nous fait réagir, on se tourne dans la direction du bruit en même temps, les sens en alerte, attendant un éventuel évènement qui ne survient pas, même si nous étions sur nos gardes. Mais il semblait que c’était le résultat des secousses qui perduraient sans que nous le sentions forcément sous nos pieds. Rasséréné en quelque sorte, je ne coupais pas court à nos retrouvailles fortuites et répondis à sa remarque :

« Ma curiosité va très bien, merci. Il me semblait donc évident de venir la nourrir. Mais tu peux comprendre, on est de la même trempe... »

Un sourire mystérieux se dessine sur mon visage, et je me mets à tousser, surpris par la tape qu’il me fait dans l’épaule et fronce les sourcils avant d’éclater de rire grassement. Je pris alors les devants avec plaisir, cependant, je n’étais pas particulièrement rassuré de ce qui pouvait nous attendre, aussi, je pouvais sentir quelque chose grouiller dans l’ombre, quelque chose de plus sombre encore, de poilu, au bruit étouffé que cela faisait… Glissant ? Je ne savais pas trop, mais quoi qu’il en soit, j’eus recours à mon pouvoir, Shi no Kami, ma faux de l’ombre, à sa pleine puissance dans le milieu où nous étions, vu l’obscurité ambiante, mais vu sa taille, il restait plus difficile de se déplacer et de la manier. Mais bon, parmi mes pouvoirs, c’était celui que je maîtrisais le mieux, dans le sens où c’était quelque chose que je pouvais toucher.

Tout à coup, la faux s’abat violement au sol, plantant sa longue pointe dans une chose qui pousse un cri strident, comme une craie crissant sur un tableau noir, à faire grincer des dents. D’autres créatures s’élèvent pour s’enfuir dans la direction opposée pour éviter de nous croiser, dans un bruissement de plus en plus fort, marquant la multitude de bestioles du genre. Aussi petites que des souris, je soulevais mon arme à hauteur de mes yeux, suffisamment distantes pour ne pas voir la menace me foncer dessus. Et là je découvrais de quoi il s’agissait.

Agonisante, c’était une espèce de boule de poils noirs, avec de longues pattes noires, des grands yeux ronds, si on ignorait le fait qu’elle était en train de crever. Tiens, ça me rappelle des images d’un dessin animé… Bref, cette petite chose mignonne venait simplement de se faire empaler par Shi, pas de bol. Je la montrais à Adrian.

« La menace est écartée… T’as pas eu peur, au moins ? »

Un regard blasé, mais une chose étrange se déroula pour la suite. Je n’avais pas remarqué que la petite bête ne saignait pas, mais maintenant que je voyais ce spectacle, je fronçais les sourcils d’un air méfiant. Ecartant Adrian pour qu’il me laisse voir les murs qui nous entourait, je pouvais observer que c’étaient eux qui suintant du liquide carmin, noir presque, dans un bruit dégueulasse, comme si on appuyait sur un tube de mayonnaise pour faire sortir la pâte. Mais là… ça n’avait rien de ressemblant à du ketchup en dehors de la viscosité.

Faisant un pas en arrière, je suggérais :

« Je pense qu’on devrait avancer. Il se passe des trucs bizarres. Je suis venu ici pour y mettre fin, sinon j’ai bien peur que nous soyons pris dans une tourmente mondiale… Et puis, si ces saloperies prennent cette direction, c’est que ça doit être moins effrayant que nous. Allez, avançons. »

Codages de Logan

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

The walls are alive

Feat. Logan C. Blackwood

Quel enfoiré, sérieux. Limite, il se foutait de moi en plus à sourire là, comme un vainqueur et adoptant des mimiques de foutage de gueule. C’est bon, j’suis humain, je peux présenter quelques angoisses parfois, ça arrive même si ça me fait chier. J’ai juste sursauté. J’ai pas crié au viol non plus. Ça me fait surtout plus chier quand c’est Logan lui-même qui me grille. Ma fierté et ma crédibilité en prennent un sacré coup et lui, il en est content parce que je me dévoile finalement au fur et à mesure. Et un jour, je ne pourrai plus rien lui cacher. C’est agaçant de savoir que même si vous êtes doués pour tenir tête, y’a toujours plus fort que vous.

Pourquoi il se marre quand je lui dis de passer devant ? Bon dieu ce qu’il m’énerve ! Je fais une sale moue de gosse frustré et je le suis tout de même. « Tu perds rien pour attendre mon ami… ». C’est lui qui voit tout en premier. Je suis mais je ne vois rien. Mais j’entends toujours. Ces crissements, craquements et autres bruits venus de nulle part son encombrants. Il y a quelque chose tout près et Logan l’a senti aussi. Une arme aux allures plutôt étonnantes fait son apparition entre ses mains. Je ne l’avais jamais vu. Il faut dire que je n’ai jamais eu l’occasion de croiser Logan en plein combat. Évidemment. Le Trident, ça fait pâle figure à côté. Mais à ce niveau, nous n’étions pas de la même trempe. Évitons de comparer ce qui n’est pas comparable. C’est un vampire. Je suis un humain. Chacun son arme.

La faux défonce presque le sol. Logan la relève et me montre un truc pendouillant au bout. Une bestiole assez bizarre, poilue. Genre un rat crevé mais noir. Avec des poils. Et des pattes d’araignées. Le truc impensable. Il y en a plein. Je les vois courir partout.

« La menace est écartée… T’as pas eu peur, au moins ? »

« Sérieux… Tu te fous de ma gueule là ? Puisque c’est ça, je passe devant. J’vais te montrer moi si j’ai peur. »

Je m’énerve sans vraiment m’énerver. Logan est comme ça. En fait, il ne le fait même pas exprès, j’en suis sûr. Mon Trident en main, je le bouscule pour passer devant mais il m’arrête et m’écarte des murs. Je comprends très vite pourquoi quand j’y jette un œil. Répugnant. Et une odeur à vous faire ressortir tout le petit déjeuner. Si j’avais eu l’estomac fragile, j’aurais déjà tout rendu. Je ne perds pas de temps pour suivre les conseils de mon vieil ami. Et finir collé sur cette substance dégueulasse n’était pas dans mes projets alors oui, avançons. Je n’ai jamais été confronté à ce genre de scène. J’ai vu pas mal de choses dans mes péripéties quotidiennes mais là, ça dépasse l’entendement. « De toute façon ces choses là n’existent pas ». Et bien. Si tu voyais ce que je vois aujourd’hui mon pauvre paternel, tu te retournerais dans ta tombe. J’avance doucement, je ne vois pas grand-chose. Je suis obligé de tâter du pied pour ne pas me retrouver le nez par terre.

« Ne sois pas si pressé. On va pas se faire engloutir dans la sec… »

Je m’arrête. On a du faire quoi… Cinquante… Cent mètres ? Tout au plus. Mais je ne peux pas continuer à avancer. Mon pied vient de s’enfoncer dans une sorte de crevasse. Relativement profonde. Je perds une tête en grandeur, obligé. On dirait qu’il y a pas mal de trous ici. Une odeur à vous retourner les boyaux également. Je grimace fortement et je relève mon bras pour le caler sous mon nez. Je regrette d’avoir un bon odorat pour le coup. Je dégage mon pied pour me sortir de là et avancer un peu. D’où vient cette odeur… ?

« Pour informations, il y a des trous. Ouvre grand ta pupille mon am… »

Et merde, un second. Et là, je l’ai pas loupé. Mon nez touche le sol plus vite que prévu. La grosse gamelle du siècle. En même temps, on voit que dalle ici. Si Logan n’a pas encore commencé à se foutre de moi, ça ne saurait tarder. Je m’appuie au sol pour me relever mais ma main reste en contact avec quelque chose de gluant. Instinctivement je la relève et la porte à mon nez. La même odeur et la même substance que sur les murs. Ça se répand ? Je réalise qu’en fait, les crevasses en sont remplies. J’ai foutu le pied en plein dedans quoi. Bien pour la prestance.

« Je suppose que tu as remarqué qu’ici, la merde qu’il y a sur les murs recouvre le sol. Et bien je peux confirmer que ça colle bien… »

Je secoue la main pour faire partir cette chose gluante qui s’accroche et je me relève. Je fais le malin en tournant ça sur l’humour mais je ne suis pas rassuré de savoir qu’on se trouve en plein milieux de galeries étroites qui se remplissent de ce machin visqueux. C’est quoi ? J’en sais rien. L’odeur s’intensifie et un bruit sourd plus significatif que les autres se fait entendre. Pas loin. Y’a quelque chose. Tout près.

« Bon, on file, ça pue. »

Codages de Logan

Seek and ~~find~~ fall

L’image était lugubre, sombre, un faible faisceau lumineux provenant du ciel passant par la brèche éclairait notre route de sorte que nous voyions à peu près où nous mettions les pieds. Le bruit de nos pas dans les flaques de substance inconnue résonnait en rythme avec les gouttes tombant du plafond et des murs voûtés, dans une mélodie sinistre. Puis soudain, un glissement. Pas le temps de réagir, Adrian avait déjà rétréci dans son trou. La situation était cocasse et je me retenais de rire, afin que ma voix ne résonne pas dans le tunnel pour avertir de notre présence. Mais c’était à mourir de rire, là. Adrian était arrogant, orgueilleux, alors le voir chûter, c’était ironique.

Le pire, c’est qu’il trouvait encore l’idée de me faire la remarque et de tomber encore. Chapeau bas, l’ami. Pour le deuxième, je lui tendis la main pour l’aider à se relever, ce serait con de perdre son guignol de service alors qu’il faisait si bien son job, et lui dire sur un ton sarcastique, un sourire sardonique aux lèvres :

« Je vois mieux avec une pupille que toi avec tes deux. Reste vigilant, tu vas réussir à nous foutre tous les deux dans la merde, avec ta poisse... »

Avec un regard méfiant, j’observais la texture gluante qu’il avait ramassé et fronçai les sourcils. C’était louche tout ça. Mais sans peur ni reproche, nous continuâmes à avancer, tandis que je reprenais les devants, laissant Adrian m’emboîter le pas, plus vigilants que jamais. Mais cette fois, ce ne fut pas de simples trous auquel nous avions affaire, mais plutôt une nouvelle secousse, de moindre ampleur sur terre, mais non loin de l’épicentre cela donnait naissance à de nouvelles crevasses, et comme par hasard, je me retrouvais pile poil là où il fallait pas.

Le sol céda sous mes pieds, dans un craquement, comme si j’avais marché sur des oeufs, mais je n’avais plus bouger, lorsque le séisme avait recommencé, retenant ma respiration. Mais la Terre m’avala quand même, j’eus juste le temps de me retourner, pour essayer d’attraper le bras d’Adrian, afin qu’il puisse me servir de soutien, mais cet apôtre, surpris sans doute par ma prise, se fit embarquer par mon poids, et nous tombâmes ensemble dans le trou…

La chute dura un moment, rien de bien mortel pour moi, par contre pour l’humain, je me méfie. J’atterris sur le postérieur, dans un craquement, une douleur me transperçant le bassin, parce que j’avais beau être immortel, je n’étais pas à l’abri de ce genre d’accidents et de fractures. Le pire, c’est que l’autre idiot m’était tombé dessus, n’arrangeant en rien ma situation. Je me retrouvais allongé, immobilisé, sous le poids d’Adrian, en train de retenir les gémissements de douleur qui voulait s’échapper. Finalement, ce ne fut que des jurons qui sortirent :

« PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ?! »

Ah, ça va mieux ! Je jartais le squatteur de sur moi d’un geste brusque avant de me redresser dans une grimace, et me concentrer afin d’appliquer la régénération instantanée sur la blessure. Sinon, je serais resté bloqué ici, alors quitte à piocher dans mon énergie, je n’avais rien à perdre, là. Cependant, je me sentais un peu rouillé en me mettant sur les deux jambes, tâtant ma tête avec la main pour être sûr d’être entier de ce côté aussi. Je lançais un regard de reproches à Adrian, lui conseillant de ne pas se foutre de ma gueule pour la chute et d’un ton grave, je lui signifiais :

« T’as pas intérêt à me sortir que tu t’es fait mal. »

Il avait quand même eu l’audace de me tomber dessus quoi ! Mais bon, d’un autre côté, il aurait clamsé si ça avait été autrement.

Je m’époussetais un peu, avant de remarquer que la substance immonde était plus présente ici que plus haut. Haussant une lèvre pour découvrir un croc dans un masque de dégoût, je soupirais avant de reprendre la route, toujours dans la même direction, bien qu’il faisait plus sombre qu’avant, mais l’architecture était toujours semblable, quoique plus abîmé par le temps et l’humidité, si on omettait l’omniprésence de liquides étranges.

Mais à peine avais-je fait deux ou trois pas, que je m’arrêtais, barrant la route à Adrian pour qu’il en fasse de même, entendant un bruit lontain, un crissement… Je lui chuchotais :

« Tu entends ?! Quelque chose approche… »

Codages de Logan

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Anybody there ?

Feat. Logan C. Blackwood

Je sens bien que Logan se retient pour ne pas rire. Heureusement qu’il se retient, sinon j’aurais encore hurlé au scandale en l’incendiant de tous les noms possibles. Déjà que je n’étais pas fier de m’être cassé la tronche devant lui. Toute crédibilité foutue. Définitivement. Au moins, il m’aide à me relever, il ne fait pas que suivre mon spectacle involontaire de conneries ambulantes. Il fallait maintenant que je cesse de lui répondre tel un môme et que j’avance un peu plus prudemment. Il n’avait pas tort sur le fait que si je ne me concentrais pas un peu plus, je nous mènerais dans une merde bien plus profonde encore. Et parler aussi fort n’était pas non plus bien judicieux. Ca raisonne vachement ici en plus de l’odeur insupportable. S’il y avait un ennemi quelque part, il était sûr qu’il nous avait déjà repérés.

Je laisse Logan passer devant de nouveau. Après tout, sa vision est plus alerte que la mienne même avec une pupille en moins. Ca a ses avantages d’être un vampire. Ca colle sous nos pas, ça craque encore, des trous énormes et… une secousse. Bordel, c’est que ça bouge pas mal. Et puis la chute. Mais alors LA chute. Et là, ce n’est pas moi qui me casse la gueule mais Logan. Ne m’attendant pas à ça, sa prise me prend en traitre et au lieu de le retenir, je me casse la gueule avec lui.

« PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ?! »

C’est moi qui aurais pu gueuler ça. Une chute pareille aurait pu me tuer sur le coup ! Son agacement raisonne dans les nouvelles galeries qui se montrent. Si nous devions tenter l’infiltration, c’était foutu. Tu parles d’une discrétion. Mais pas le temps de lui en faire le reproche. Je me retrouve au sol en moins de deux, dans une grimace de douleur. Rien de bien méchant, juste un muscle qui a mangé dans la chute mais sans Logan pour me servir de coussin à l’arrivée, ça aurait pu être bien pire. Et bien sûr que j’ai mal. Même si je tente de cacher mes traits de visage crispés, j’ai mal. Attends. J’suis pas en béton et en plus, Logan n’est pas aussi moelleux qu’un réel coussin.

« Je te signale que t’es loin d’être aussi moelleux que mon oreiller alors oui, j’ai mal, crétin ! »

Aucun ton d’animosité. C’est ma façon de répondre à Logan. Pure amitié taquine et de la provocation. Ça a toujours été ainsi entre nous. Bon. Fini le glandage. Malgré ces odeurs pourries et cette vision très peu appétissante de ce qui pouvait suinter de ces murs, nous avançons. Et encore une fois, nous nous arrêtons. Bon, on avance ou on n’avance pas ? Et bien que Logan entende quelque chose, mon ouïe a du mal. Je ne suis pas à l’aise ici, je dois l’avouer. Pourtant, je ne suis pas un débutant mais j’ai l’impression que cet endroit qui m’oppresse inconsciemment brouille toute ma concentration et ma réflexion. Alors je repousse un peu le bras de mon vieil ami et j’avance un peu. Je tend l’oreille, je passe même un regard curieux de l’autre côté du mur qui mène sur une autre galerie.

Un bruit. En effet. Et pas que ça. Une ombre. Quelqu’un se déplace, je peux le voir. Je peux voir aussi la forme un peu bizarroïde de… sa tête… ou je ne sais trop quoi. Des cornes. Enfin, ça expliquerait ce sale crissement. Je retourne mon regard vers Logan et je lui souris nerveusement.

« On a de la visite, en effet… »

Codages de Logan

Les Souterrains Oubliés △ ft. Madrigal

Madrigal avançait de son pas lent et un brin claudiquant dans le long couloir obscur et malodorant. Ses cornes raclaient contre la roche en produisant un abominable crissement qui ne faisait ni chaud ni froid à la jeune souveraine. Une nouvelle secousse ébranla les lieux et des blocs de roche et de terre se fracassèrent à ses pieds sans que cela ne l'inquiète davantage. Ses pas la menèrent vers une zone plus profonde des souterrains. Ce n'étaient plus des bouches de métro mais... des bouches d'égouts. Sa fine lèvre rose se retrouva sur ses petites dents pointues, seul indice prouvant son profond dégoût et sa répugnance à continuer son chemin. Toutefois, des symphonies de croassements l'attiraient par là et la jeune femme ne pouvait y couper. On lui disait d'aller là bas ? Non. On le lui ordonnait. Alors elle y allait. Garder son royaume était la seule chose importante à ses yeux et s'il fallait aller patauger dans les excréments pour y parvenir, alors allons-y.

Les plumes de sa traîne s’embourbaient dans la tourbe brunâtre et malodorante qui tapissait aussi bien les murs que le sol, et cela commençait à peser lourd. mais pas question d'abandonner un bout de robe. Non, une reine se devait de garder sa dignité, peu importe la raison. Un corbeau croassa et vint se percher sur son épaule, picorant un instant la corne noire avant d'être brutalement remis à se place d'une pichenette sur le bec. Et il s'envola prestemment lorsqu'une nouvelle secousse ébranla la structure souterraine. Vint ensuite un inquiétant craquement. Suivit presque aussitôt d'un bruit de corps mou tombant de haut et des hurlements semi-hystériques et visiblement très mécontents. Un pâle sourire se peignit sur les lèvres de la souveraine de ces lieux sombres, tandis qu'une nuée de corbeaux prenaient la fuite en sens inverse. Mais elle, elle resta en place, inquisitrice. Plissant les yeux pour mieux voir, elle ne décerna toutefois aucune forme étrange ou déplacée dans le couloir. Si fiant aux sons, elle se remit en route, les yeux fermés pour mieux entendre, tandis que ses cornes continuaient à crisser contre la roche, tel l'annonce d'un mauvais présage. ET ce fut au détour de la galerie qu'elle discerna enfin l'objet de sa recherche. Elle continua à progresser de son pas lent vers les intrus, se redressant de toute sa hauteur.

« Misérables êtres de la surface, vous n'avez rien à faire ici. lâcha-t-elle de son étrange voix rauque. »

Elle s'arrêta devant eux, légèrement inquiète quant à ce qu'elle allait trouvé. Depuis qu'elle était petite -et quand elle n'avait pas encore ces cornes et ces autres choses étranges- on l'avait toujours serinée sur le fait que la surface était un lieu dangereux. Même si elle avait vécu dans un sous-sol, si proche de cette surface si narrée et déformée, elle avait toujours pris cela pour acquis. Et quand un homme de la surface, un étrange tas jaune, gélatineux et pas très humanoïde, l'avait fait monter dans un laboratoire pour... pour quoi déjà ? Peu importe ce qu'il s'était passé, la surface était dangereuse et ses habitants étaient des monstres, point barre.

Aussi fut-elle très étonnée de se trouver face à deux créatures d'apparence totalement humaine. Un homme passé sous une moissonneuse-batteuse et un ayant subi le suplice du régime forcé.

« Qu'êtes-vous donc ? tonna-t-elle, autoritaire. »

Dans son royaume, tous lui devaient obéissance, même les étrangers.

Et pour asseoir son autorité, elle laissa son pouvoir s'écouler lentement hors d'elle. L'ombre maculait chaque centimètre carré des souterrains, rendant alors la donzelle un peu trop puissante au goût de certains. L'obscurité se fit compacte, oppressante. A la merci de Madrigal. Et l'on pouvait presque sentir l'ombre prisonnière de Madrigal se débattre, se tortiller pour reprendre ses doigts. Quelle étrange impression.

Woman, I sit on your authority

Je fronces les sourcils, Adrian l’a aussi entendu, mais maintenant nous pouvons voir la silhouette qui approche menaçante. L’ambiance devient lourde, et la faux, qui avait disparu pendant la chute, rompant le charme à cause de la surprise, réapparut lentement au creux de ma main, comme des fils s’allongeant lentement, se nouant entre eux pour donner la forme escomptée, jusqu’à ce que la lame noire fasse un éclat grâce à la faible luminosité qui nous parvenait encore un peu du ciel, éclairant une seconde le visage de l’intrus. Intruse devrais-je dire même, mais cela n’enlevait rien à son angoissante apparence, ses cornes qui crissaient contre les murs, ce regard menaçant…

Je me postais, prêt à attaquer, écoutant ses paroles, avec un ricanement, rétorquant sans détourné le regard, osant la défier que ce soit du regard, ou la menaçant de mon arme, pour voir jusqu’où elle serait capable d’aller...

« Justement, on ne fait rien pour l’instant… A part se casser la gueule dans votre trou… Un vrai dépotoir, votre baraque, alors les misérables sont peut-être pas ceux qu’on croit… »

Elle voulait une réponse ? Cette femme, elle me faisait penser à l’Ancestrale que j’avais rencontré il y a quelqu’un temps, autoritaire, sans gêne, pensant que le monde était à sa merci. Mais bien sûr… Et la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu, on la connait la chanson. Gamine capricieuse qui a été pourrie gâtée dans son enfance, voilà ce que ça donnait, une sale image, avec des cornes. Vous voulez vraiment ressembler à ça ? Non mais sérieux…

Sans répondre à ses questions, je bondis directement sur elle, plantant ma faux dans le sol, là où elle aurait dû être l’instant d’avant si elle n’avait pas esquivé, tandis que je lui lançais un sourire satisfait, avec un regard étincelant. Je ne voulais pas lui permettre de déployer son pouvoir dont j’avais tout de suite compris le fonctionnement, étant moi-même un contrôleur de l’ombre, d’une certaine manière. J’avais espéré qu’elle ne serait pas une adversaire facile à abattre et pour le coup, elle me donnait entière satisfaction dans cette première démonstration. Me redressant de toute ma hauteur, la faux reprenant sa place à mes côtés, je la narguais :

« Et toi ? T’es quoi au juste ? L’auteure de tous ces tremblements de terre ? De ta réponse découlera ma décision de t’achever ou non... »

Quoi je suis trop sûr de moi ?! Bien sûr que non, je suis sûr que je me la fais en deux-deux, Adrian n’aura qu’à admirer le spectacle, c’est pas tous les jours que je dévoue pour me battre contre ce genre de monstruosités...

Codages de Logan

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Stop talking and hurry

Feat. Logan C. Blackwood

Je n’avais pas réellement pu voir de quoi ou de qui il s’agissait. J’avais fait vite pour ne pas être vu mais ça n’avait pas réellement servi à grand-chose. Cette chose nous avait déjà sentis. Un humanoïde pour sûr avec des cornes qui raclaient les murs à en faire du gruyère râpé avec une sauce dégoulinante avoisinant le ketchup. Trêves de plaisanterie. C’était dorénavant là, en face de nous. Ca se dresse enfin sur notre chemin et je peux enfin déterminer de quoi il s’agit. Une femme… ? Quelle bonne surprise. Enfin… Surprise oui, mais bonne non. Parce que Madame ne semble pas docile du tout. Mais alors, pas du tout. Quelque chose me dit qu’elle ne veut pas faire ami-ami avec nous.

Une voix rauque, hautaine, sans aucune peur. Et sa robe se fondait avec le décor comme si elle-même en faisait partie. Comme si elle était sortie de ces pores qui relâchent toujours ce liquide puant et visqueux. Je n’ai même pas le temps de montrer que tout humain peut avoir du cran en s’opposant à elle que Logan avait déjà lancé l’assaut. Et bien, il ne perd pas de temps. Son arme commence déjà à se mouvoir et à parer un début d’offensive. J’esquisse une moue de gamin traduisant explicitement que je n’étais pas forcément content de voir que je devais attendre le second round pour passer à l’attaque. Moi aussi je veux jouer, attendez. Mais vu les traits relativement sérieux qui se cachaient derrière le sourire significatif de mon comparse, je décide de le laisser faire. Après tout, ça m’évite des blessures inutiles. Logan est sûr de lui et de toute façon, il possède des facultés qui seront bien plus efficaces que les miennes trop peu développées pour ce genre de combat. Même si j’ai fortement envie de prouver que je ne suis pas non plus un bleu dans le domaine.

Cependant, quelque chose attire mon attention. Cette ennemie avait pu, malgré l’interruption de son action, dégager une partie d’un pouvoir hors de mes normes. Ce n’est pas un vampire pourtant… Enfin je ne sais pas finalement. C’est une entité, c’est sûr. Et qui dépasse de loin ce que je pouvais penser trouver ici. Eux, ils s’échangent leurs premiers coups, moi j’observe. Autour de nous. Cette obscurité naissante a fait comme… réveiller toutes ces bestioles qu’on a vu en arrivant, à l’étage au dessus. Je les entends, ça grouille de partout. Ca se ramène par ici. Je lève un œil alors vers Logan et je m’approche alors qu’il s’adresse avec supériorité à cette dame de l’ombre.

« Oui ben arrête de causer et n’attends pas sa réponse. Troue lui le crâne qu’on avance. Je n’ai pas vraiment envie de finir étouffé par l’obscurité qu’il y a ici. »

D’habitude, j’aime bien prendre mon temps et narguer comme le fait Logan actuellement. Mais là, c’était différent. Même si cette femme n’avait pas eu le temps d’étendre son ombre grâce au coup de faux, j’en avais tout de même perçu quelques bribes. C’était loin d’être cette obscurité qui remplit le ciel la nuit venue. C’était bien plus déstabilisant.

« Sinon j’lui troue ses beaux yeux tout de suite. Net et sans bavure. Et on se barre d’ici pour avancer et trouver le bout du souterrain. »

Même si mon arme n’était pas faite de substances nuisibles pour les êtres aux allures étranges, elle en restait une arme. Et des coups toujours bien placés peuvent faire mal ou ralentir.

Codages de Logan

Les Souterrains Oubliés △ ft. Madrigal

Ah ces humains ! Quelle vermine de plus basse espèce. Ils osaient l'attaquer, elle , la Reine de ces lieux obscurs ? Quel culot. Encore heureux qu'elle était dotée de bon réflexes et d'une agilité supérieure, sans quoi cette faux l'aurait à coup sûr blessée. Elle siffla de rage et de haine lorsque l'homme aux balafres prit le premier assaut, et elle recula dans les ombres, lâchant subitement son contrôles sur celles qui entouraient les deux intrus et qui se dispersèrent donc sans demander leur reste. Quelle couardise de la part de ces choses immatérielles.

« Et toi ? T’es quoi au juste ? L’auteure de tous ces tremblements de terre ? De ta réponse découlera ma décision de t’achever ou non... »

Un instant, Madrigal afficha une moue interloquée. Ce qu'elle était ? A vrai dire, elle n'en savait rien. Sans doute n'était-elle rien. Rien d'autre qu'un pantin aux ordres de ce poulpe. Oui, elle avait conscience de cela. Elle savait qui était son maître. Elle ignorait ce que sa désobéissance pouvait lui coûter mais elle savait que ce ne serait guère agréable. De Rien, sans doute passerait-elle à Inexistante. Elle retournerait à la poussière.

« Comment pourrais-je être la cause des tremblements ? Le Maître est le seul responsable. C'est lui qui a tenu la terre trop longtemps dans ses chaînes, et maintenant elle se débat. Mais elle ne doit pas faire cela, récita la Reine. »

Comme ils gardaient leurs positions menaçantes, la Reine songea que battre en retraite lui vaudrait les foudre du Maître, aussi récupéra-t-elle son pouvoir sur les ombres, bien plus vite que la première fois. Elle concentra l'énergie noire autour des deux intrus. Ainsi, si jamais ils tentaient à nouveau de l'agresser, elle pourrait freiner un peu leur progression.

Et elle fut bien tenter d'ensevelir l'arrogant gamin aux cheveux mauves lorsqu'il proposa successivement de lui trouer le crâne puis les yeux. Quel barbare. Avait-on idée de faire subir pareille atrocité à une dame ? Sifflant de colère, elle resta toutefois à distance respectueuse d'eux.

« Vous ne m'avez toujours pas indiqué pourquoi vous avez brisé les règles en venant ici. Si vous cherchez des trésors, passez donc votre chemin. Si il a décidé que vous ne pouviez venir, alors vous feriez mieux de vous en aller, asséna-t-elle, plus doucement qu'au départ, remarquant que l'agressivité et l'autorité ne leur convenaient guère. »

Elle désigna le couloir derrière eux. C'était un passage qui permettait de remonter au travers des strates du souterrain. Après, ils n'avaient qu'à se débrouiller. A chacun ses ennuis.
Et comme pour les dissuader de faire autre chose que tourner les talons, elle fit descendre les ombres sur eux, oppressantes et envahissantes.

Quoique. Les laisser se perdre dans les méandres des souterrains pouvait être divertissant. Qu'ils percent le secret s'ils le voulaient, du moment qu'ils n'en ressortent pas, c'était le principal.

Vous avez atteint un point de passage de l'event. Vous pouvez soit abandonner en suivant le chemin désigné par Madrigal, soit vous entêter et continuer. Dans les deux cas, vous obtenez un bonus de 5 Runes qui vous serons reversées à la fin de l'event, un vieux carnet de bord et un ticket de métro à moitié rongé. A vous de voir comment vous utiliserez ces objets. Vous pouvez les citer ou non dans votre rp, mais sachez qu'ils sont à votre disposition.

LOL in your face !

Avec Adrian & Madrigal

Adrian me coupe dans mon élan, tandis que j’interrogeais la chose qui était devant nous. Il fait chier, lui quand il s’y met. je ferme un instant les yeux pour rengainer ma colère et simplement tirer une tête blasée avec un soupir, mais il insiste. Et en attendant la fille répond, mais j’écoute à peine ce qu’elle dit. C’est difficile d’accorder son attention à deux personnes qui vous parlent en même temps, j’ai cru péter un câble sur le coup. Entre l’une qui racontait n’importe quoi qu’on aurait dit que c’était une folle avec des cornes, et l’autre qui s’impatientait… J’avais un nerf qui battait sur ma tempe.

D’un geste, je fis disparaître ma faux et reculai pour faire passer Adrian en avant de la scène, en le poussant suffisamment pour qu’il y aille, avec un sourire sarcastique :

« Bien… tu veux jouer les malins ? Je t’en prie, ça évitera que je ne me salisse les doigts avec ce genre de racailles. Je crois qu’elle s’est échappé de l’asile, tu dois savoir comment ça réagit, toi, ça... »

Le gros sous-entendu méchant que je pouvais lui faire sur l’instant… Il allait sans doute le prendre mal, mais mon sourire signifiait que je ne faisais que le taquiner, il n’était pas temps que nous nous battions entre nous, ça arrangerait trop bien notre hôte. mais lui qui s’amusait à me commander, il devait savoir que je ne supportais pas ça… Tant pis, je lèverais peut-être le petit doigt s’il avait trop de mal.

Mais l’ennemie souleva la question de la raison de notre présence. Ayant croisé les bras, en attendant qu’Adrian nous débarrasse d’elle, j’arquais un sourcil et pouffa un instant de rire, lorsqu’elle cita la possibilité de la recherche d’un trésor. Si elle savait… Je ne pouvais pas m’empêcher de répondre le plus ironiquement possible :

« Bah, c’est sûr que maintenant qu’on est là, on va rebrousser chemin, hein Ad’ ? »

Même si le chemin était tout indiqué en ce sens, je n’avais pas envie de faire route arrière, maintenant qu’on s’était cassé le cul pour arriver jusqu’ici… Même si l’ombre était menaçante, je ne tremblais pas une seconde de peur, d’ailleurs, vu son ton, elle semblait nous prendre davantage au sérieux, plutôt que de rester arrogante. Moi, je ne changeais pas d’attitude, c’était un signe de faiblesse que de se dévoiler sous différentes formes, et puis il y avait l’effet de surprise. Je la scrutais de mon seul oeil valide, avec un air de défi. Allez que nous réserves-tu ?

« Que vas-tu faire, si nous décidons de continuer ? »

Elle était marrante, quand même, cette gosse...

Crédits de Tictac Frey

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Back to square one ? Of course not.

Feat. Logan C. Blackwood

Logan se recule soudainement et un coup dans mon dos ne tarde pas à suivre son mouvement. Me voilà soudainement au premier rang, mon compagnon ayant pris ma place de spectateur. Quoi… Il se vexe parce que je suis intervenu ? C’est une blague ? Ce n’est pas comme si je l’avais arrêté pour prendre sa place mais juste pour qu’il se rende compte qu’on allait se faire bouffer par cette ombre ! Plait-il s’il veut crever là-dedans mais pas moi ! Une grimace caricature mon visage. Et elle s’intensifie quand ces jolis mots faussement empoisonnés atteignent mes oreilles. Ah que j’aurais aimé être sourd pour ne pas entre ça. Ce mec a la chance absolue de s’appeler « Logan Blackwood » sinon je lui aurais déjà fait ravaler ses dents en deux temps trois mouvements. La pointe de mon Trident vise sa seule canine qui dépasse lors de son rictus alors qu’il croise les bras.

« T’as de la chance que Madame Cornue est ici, sinon j’t’aurais fait sauté une canine. »

Quoi… Non, ce n’est pas de la provocation mais une réplique comme une autre pour afficher mon mécontentement. Ce sourire qui lui est si caractéristique traduit toujours son côté emmerdeur mais pas méchant au fond mais ça m’agace ! Parce que je passe toujours pour le gosse de foire qui est chaperonné par l’adulte. P’tit enfoiré… Mais mon respect pour mon vieil ami s’abat encore dans mon fort intérieur et je baisse mon arme pour éviter qu’il ne pense à une réelle mutinerie contre sa personne. Ce n’est pas du tout le cas et ça ferait bien trop plaisir à notre hôte… Tiens. Notre hôte. Je l’avais presque oublié.

Je me tourne dans sa direction pour honorer la place de l’attaquant quand en fait je me rends compte qu’elle causait en même temps que je faisais ma crise d’adolescent. Elle arbore un air un peu agacé. Peut-être que notre indifférence dans la dernière minute ne lui a pas plu. Ah non. En fait c’est parce qu’elle ne sait toujours pas pourquoi on est là. Un trésor ? Ben oui, bien sûr. Dans les entrailles puantes de la Terre… C’est sûr que je vais sauter dans un trou juste pour un trésor. C’est parce que je suis persuadé qu’il y a bien mieux à trouver au bout du voyage que je suis là. J’accompagne alors l’humour de Logan par une réponse encore plus déplacée.

« Si nous sommes là, c’est parce qu’il y avait un trou et qu’on a sauté dedans comme deux couillons. Maintenant on veut arriver au bout en passant par-dessus ta petite gueule d’ange. C’est donc par là le chemin ? »

Je montre le couloir inverse à ce que notre hôte nous désigne d’un coup de tête. Mon regard est plein de lucidité. Je ne vais sûrement pas faire demi-tour maintenant. « Que vas-tu faire, si nous décidons de continuer ? » Je ne parle plus. Je laisse Logan à son inquisition et moi, je me contente de regarder derrière cette dame aux cornes envahissantes. Je ne vais sûrement pas retourner par la case départ pour empocher une défaite. Si je suis venu ici c’est bien pour savoir ce qu’il y a au fond de ces galeries. L’ombre qui grandit me laisse mal à l’aise pourtant. Logan la tient sans siller. Tant mieux pour lui. Je tente de faire de même mais mes entrailles se tordent sous l’angoisse. Aller, c’est fini la discussion. Je veux avancer maintenant. Je fais un pas. Deux pas. J’approche de l’ennemi en lui pointant mon arme sous le nez.

« Pousse-toi maintenant. Je veux passer. Fais-moi attendre encore deux secondes et on mange une belle dame embrochée ce soir. »

Je lui souris innocemment, comme un gosse. Le problème c’est que je ne suis pas serein du tout, bien au contraire. Mais ça… Personne n'est obligé de le savoir.

Codages de Logan

Les Souterrains Oubliés △ ft. Madrigal

L'espèce humaine est décidément bien étrange. Un coup ils sont d'accord pour tabasser quelqu'un et la seconde d'après, ils se tirent sans remords dans les pattes. Et après ils s'étonnent que le race est parfois au bord de l'extinction ?

Je reculais légèrement dans les ombres, afin qu'elles m'entourent, telles des auras sombres et protectrices. Je les écoutais palabrer, ne comprenant guère leur charabia. Il fallait dire que la surface ne m'avait jamais réellement intéressée et que le patron défendait strictement qu'on monte. Je savais que j'avais connu cette surface, autrefois. Mais je n'en gardais aucun souvenir et tout le reste s'était effacé de ma mémoire, petit à petit. Un Asile ? Qu'est-ce donc ?

Ils répondirent à mes questions par des plaisanteries, qui me firent grimacer. Ce n'était pas ainsi que cela devait se passer ? Un homme ne devait-il pas s'agenouiller face à une reine et réaliser le moindre de ses désirs ? Alors pourquoi ces deux misérables créatures refusaient-elle de répondre sérieusement à ma question ?

L'un deux s'approche dangereusement de moi, me pointant son arme dessus. Je réplique en faisant venir à moi les corbeaux dissimulés dans l'obscurité. Je suis leur reine, ils m'obéissent. Leurs croassements lugubres envahissent le couloir en une assourdissante cacophonie.

« Madrigal, ma chérie, voudrais-tu bien laissez ces braves hommes passer ? Je pense qu'ils seront bien plus divertissants s'ils pouvaient encore avancer un peu, fit une voix dans mon dos. »

Je connais cette voix. Et je ne l'aime pas du tout. Je sens que mon corps est légèrement projeté en avant, mais je ne tombe pas. Quelque chose me retiens. Je baisse les yeux sur ma taille. Quelque chose de doré dépasse de mon ventre. Un dard doré. Qui me traversait donc de part en part.

C'était fini, je sombrais dans le noir, tandis que le dard empoisonné s'extrayait de moi avec un bruit de succion. Je tombais sur le côté, sombrant dans les ombres.

« Continuez donc votre chemin. J'ai hâte de vous voir vos visages désespérés, lorsque vous serez perdus dans nos souterrains. »

Votre nouveau PNJ sera Scorpion. Son âge comme sa race sont inconnus. Son arme de prédilection est un scorpion domestique géant. Ses deux autres armes ou pouvoirs sont actuellement inconnus et seront révélés durant le rp. Scorpion n'est pas encore identifié, son statut de sbire ou allié est actuellement inconnu.

Scorpion interviendra aléatoirement durant le rp, soit pour vous aiguiller si vous êtes bloqués, soit pour vous ennuyer. Faites preuve d'imagination, de nombreux monstres rôdent dans les souterrains, n'hésitez pas à exploiter cela.

Sono chi no sadame !

La curiosité est partie. Il n’y a plus que la peur. Il fait noir ici et tu es de nouveau seul. Tu as perdu tes compagnons de route. Tu t’es perdu dans le noir. Et plutôt que d’avoir le pouvoir de réverbérer chaque son, d’amplifier les craquements et le bruit de succion flasque de cette vase qui recouvre tout, tu rêves d’un peu de lumière. Tu te sens sale recouvert de boue, il y en a partout sur les murs et les sols. Quelquefois tu es tombé, quelquefois tu as glissé et tu t’es rattrapé aux murs. T’es couvert de cette putain de glaise et ça te rend malade. Mais la crasse n’est pas le pire. L’odeur de putréfaction n’est pas la pire. Le fait que tu ne puisses pas voir ce qui va te tomber dessus n’est pas le pire. Le fait qu’il fasse noir comme dans un four et que tu as juste l’impression de t’enfoncer dans les profondeurs de la terre n’est pas le pire. Le pire ? C’est que tu as perdu la notion du temps. C’est que tu es perdu.

Tu continues de marcher à petits pas pour ne pas glisser encore. Tu as envie de pleurer et je ne peux pas te consoler. Qu’est-ce qui t’as pris ? Je ne te hurlerai pas dessus, je ne t’engueulerai pas comme du poisson pourri, j’ai vraiment peur moi aussi que tu n’en sorte jamais. Mais il y a une solution Jimminy. Tu vas devoir patauger dans cet espèce d’égout encore un peu, désolée, mais utilise mes yeux. Tu pourras peut-être voir une sortie. Et si tu ne vois rien, ne désespère pas, nous réessayerons un peu plus loin. Il ne faut pas abandonner, une fois que tu ne te relèves plus rien ne peut te sauver.

Tu t’assieds Jimminy. Histoire de ne pas finir les quatre fers en l’air. Tu respires en grand coup, ferme les yeux, tu les sens chauffer doucement et puis tu les rouvres et. BAM. Comme d’habitude tu ne contrôles absolument pas ce que tu vois et ta vision se retrouve projetée des mètres en avant sans que tu ne puisses rien arrêter quand tu vois. Tu vois ! Autre chose que du noir. Tu vois une femme.

Et là tu te fiches du vertige qui te prend quand tu te relève. Tu te fiches de la boue qui glisse et qui manque de te mettre face contre terre. Tu cours, parce que cette personne saura peut-être où se trouve la sortie. Et bientôt tu entends des brides de voix ils sont plusieurs. Et là tu hésites. Tu t’arrêtes en dérapant à moitié et tu hésites. Plusieurs personnes ça peut être dangereux. Mais ne t’en fait pas Jimminy je te protègerais. Vas-y c’est notre seule chance.

Tu recommences à marcher à pas mesurés. Et là, le Graal ! Elle parle d’une sortie ! Mais avant que tu n’ais eu le temps d’arrivé, avant que tu ais eu le temps de savoir et de t’enfuir loin de là, c’était trop tard. Une voix avait parlé. Une voix qui bloquait la sortie. Le genre de voix que tu n’aimerais pas amplifiée et qui fait hurler les alarmes de ta conscience. Le genre de ton que tu détestes, qui fait trembler tes mains écorchées.

C’était trop tard.
Une voix avait parlé.
La fille était morte.
La sortie, bloquée.

Tu arrives à ce moment-là Jimminy. Tu arrives pour la voir mourir. Et pour voir les deux autres, ils ont l’air à peu près humain, mais celui qui a la faux est dangereux, l’autre aussi mais moins. Il y a vraiment un grand danger qui se dégage de l’autre, un danger que tu connais d’ors et déjà. Vampire. C’est un peu comme si chaque danger avait son odeur, son goût et celui-là tu le reconnaitrais n’importe où je crois.

Bien je fais le point puisque ton esprit s’est carapaté à l’instant même où le corps a touché par terre. Tu n’as pas eu envie de vomir, tu t’es juste… éclipsé.
Nous avons donc un meurtrier qui bloque la sortie, et un homme avec un trident, un vampire puissant qui veulent aller plus loin. Okay. Je prends les rênes Jimminy.

C’est une étrange sensation d’être soudainement en vie. De sentir de la chair autour de soi. Tu n’as rien dit contre, c’est comme si tu t’étais déjà éteint pour me laisser la place, dors Jimmi, dors. Je te réveillerai demain sous le soleil.

Bien il est temps d’apparaitre en pleine lumière. J’inspire ma main convulse une seconde et l’autre la lance de Ràn, ma fidèle amie et là. J’augmente le volume de ma voix à m’en casser les oreilles pour dire

« Bien le bonjour. Puis-je savoir à qui j’ai affaire et pourquoi il y a un cadavre par terre ? »

C’est dans des moments comme ça que je n’aimerais pas avoir juste une voix de stentor mais aussi mon armure et quelques guerriers d’Asgard.

Publicité !

Avec Adrian, Jimminy & Scorpion

Résumé de nos exploits précédents

A la recherche de leurs amis les petits monstres pas nets des souterrains oubliés, qui n'ont pas l'air si oubliés que ça finalement, ou alors ils ne veulent vraiment pas, parce que ça a un peu perforé la terre sur plusieurs kilomètres, à part ça... Logan et Adrian se jettent littéralement dans la gueule du loup, ou plutôt se cassent la gueule un peu plus profondément pour tomber nez-à-nez avec une bête à cornes... Non non, il ne s'agit pas d'une vache, bien qu'elle se montre assez grossière pour leur barrer le passage en se prenant pour une reine - non mais quel culot, cette pimbêche - ils se voient menacer de ses ombres, sans compter que le sol est dégueulasse, les murs suppurent on-ne-sait-pas-trop quelle mixture nauséabonde, en tout cas, de quoi couper l'appétit - heureusement, j'ai déjeuné avant. Quoiqu'il en soit, nos deux compères se disputent la viande de second choix, c'est un peu la seule à se mettre sous la dent pour l'instant, mais un troisième protagoniste débarque et il ne semble guère plus enclin à leur laisser le passage. Enfin, si nous pouvions appeler ça un homme... Vu sa gueule, j'opterais plus pour un scorpion, mais ça parle... what the...
Oh mais tiens, voilà un autre gugus qui fait sa soudaine apparition, à croire que c'était le lieu de rendez-vous de tous les connards du coin, si seulement il y avait un peu de whisky en plus...

La fille des ombres est en train de gémir dans son sang, c'est affligeant, je commençais à peine à l'apprécier, que j'en verserais une petite larme. Oh tiens, je crois que mon oeil s'humidifie... Ah non, fausse alerte, c'était juste une poussière. Et je me tourne vers l'autre qui s'est mis à parler d'une grosse voix, comme s'il voulait s'imposer... Ca va, ça va, ferme ta gueule pour voir ? Ah ouais, mieux, là.

« Va savoir... »

Comment ça, je coopère pas ? Non, mais ça va bien, là. On agresse pas les gens comme ça dans la rue et s'occuper de ce qui ne nous regarde pas. Ca m'énerve ça ! Et c'est qui ce gars-là, qu'est-ce qu'il nous veut ?

« T'es venu pour nous empêcher de continuer toi aussi ? Si c'est le cas, barre-toi, ou je t'envoie mon toutou de garde, Adrian. »

Comme il devait être déçu Adrian de pas pouvoir se farcir la belle Cornue... Enfin, j'imagine qu'il y a assez de bestioles pour se défouler, à commencer par ce scorpion qui nous barre la route malgré ses dires, si c'est bien lui qui parle. En tout cas, il n'ont pas l'air d'être lié. Mais lorsque je me retourne dans sa direction, je me rends compte qu'il a disparu. Je pâlis, sentant comme un seau d'eau glacé fondre sur mon corps. Où il est ce petit crétin ?! Il a pissé dans son froc et il m'a lâché ?! Ah putain, je le retiens, celui-là...

Bon, faisons un point sur la situation. Il y a 3 chemins. L'un, c'est de là d'où on vient, en sachant que nous ne sommes pas allés voir l'autre côté puisque nous sommes tombés de l'étage au-dessus, Adrian a dû repartir par là, sans doute, cet enfoiré. L'autre est barré par un scorpion qui semble apte à nous laisser passer. Le troisième est gardé par un type qui semble au moins aussi paumé que moi. Un curieux sans doute, il a l'air tout à fait humain, si on oublie sa voix qui n'est pas du tout en adéquation avec sa belle frimousse d'androgyne. Okay. Bon, on ne va pas s'amuser à faire connaissance ici, c'est pas comme si l'endroit était super accueillant non plus, mais j'ai pas envie de traîner là.

Menaçant de ma faux d'ombre, j'articule, pas particulièrement rassuré entre ces deux êtres, mais j'essaie de n'en laisser rien paraître et prend un ton narquois, accompagné de ce sourire qui défie toute autorité :

« Dis donc, le planqué, là ! Au lieu d'essayer de te foutre de notre gueule, tu veux pas nous dire ce qu'il se passe ici ? Ce serait plus simple. Et pas la peine d'essayer de nous paumer ici, c'est déjà fait, on est assez grand pour se débrouiller au moins à faire ça ! »

Bin quoi ? Il était évident que nous étions déjà perdus. Mais loin d'être désespéré. Au contraire, là où les embûches s'accumulaient, c'était que ça cachait quelque chose derrière, donc quitte à aller chercher les ennuis, je fonce droit devant pour m'approprier le savoir. Je le saurais un jour, je le saurais !

Crédits de Tictac Frey

» Shadow&Jimminy&Lyn&Serah ☠ Event
» « Le cri du sentiment est toujours absurde » ► Jimminy
» le petit théâtre de papier (pv jimminy) - terminé
» Stelian&Johanna&Amy ☠ Event
» Abdel&Axel&Fulya ☠ Event

Logan&Adrian&Jimminy ☠ Event

Logan&Adrian&Jimminy ☠ Event

Sujets similaires

Sujets similaires