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Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin|

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MessageSujet: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyMar 24 Juin 2014 - 20:49

† Quetzacóatl & Ludwig †
Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi si tard ? Tels étaient les questions qu’on pouvait se poser sur mon réveil… et je me les posais. J’étais posé au sommet du rocher le plus haut de cette île minuscule sur laquelle je m’étais isolé… J’étais tout juste éveillé… ma statuette dans laquelle je m’étais figé s’était fissurée pour finalement me libérer, et de ce si long sommeil j’étais sorti complètement perdu… La mémoire était toujours intacte, heureusement, même si j’avais parfois l’impression qu’elle ne m’appartenait plus… que je n’étais plus moi-même… mais après une si longue dormance ce devait probablement être normal… alors je m’étais posé là, au sommet pour contempler l’étendu d’eau qui s’échappait devant mes yeux. Me questionnant… Je sentais au plus profond de moi que le temps avait bien trop passé, et que mon peuple n’était plus… je serais seul désormais, sauf si mes disciples avaient survécus à tout ce temps passé, mais je n’avais que peu d’espoir…
Pourquoi maintenant… et comment était le monde maintenant ? Est-ce que la croyance en nos Dieux-esprits était encore existante ? Où est-ce que cette religion s’était éteinte avec mon peuple ? Je ne le savais pas… Je regardais mes mains, amaigris, affaiblis, je devais faire peur à voir… j’étais nu comme un ver encore, mais je voulais explorer ce nouveau monde… alors doucement me redressant, je trouvais de quoi me vêtir, des tissus que j’avais dans mon sanctuaire au cas où ce jour arriverait… bijoux, ornements, j’étais fin prêt une fois tous ces vêtements mis dans un baluchon. Je repris ma forme originelle, ma forme de serpent à plume, immense, avec mes ailes puissantes qui me portent alors. Je m’envole, mon sac dans la gueule, et m’en vais en direction du continent, là, ne pas me montrer en public, attendre la discrétion et la protection des arbres pour reprendre forme humaine, m’habiller, et marcher, pour découvrir ces terres.  Du haut de mon abris céleste, du haut des cieux où je me plaisais à planer, je voyais cette nouvelle civilisation, de grandes étendues autrefois verdoyantes, de forêts et de clairières sont maintenant rasés pour avoir de nouvelles constructions, grisâtres… malgré tout il y avait un bout de nature encore, heureusement… je descends alors, atterrit, me revêtis, et sors de mon abris.
Le sol, dur, froid, me donne une sensation bizarre sous mes pieds, nus, une sensation désagréable, c’est plats et bien trop rude par rapport à la terre que je connaissais si bien… autour de moi de nombreux bâtiments, de toutes tailles, et des passants qui me regardent bizarrement, ils sont trop habillés, mais en même temps il ne fait pas aussi chaud que dans le passé…  j’avance, doucement, découvre ces grandeurs, ces choses qui brillent alors que ce n’est pas le soleil, ces objets sur roue dans une matière étrange et qui grondent, ces constructions qui ont l’air de tenir par miracle sur leur hauteur alors que nous on devait construire avec une base large nos constructions les plus hautes pour qu’elles ne s’effondrent pas… ici tout est si étrange…  Je suis bouche bé devant ce spectacle, tant que je ne remarque pas, dans ce quartier résidentiel que ma présence dérange, les gens commencent a rentrer leurs enfants en me regardant de travers, et là bas des hommes habillés à l’identiques commencent à avancer vers moi, je ne vois rien, ne remarque rien, et ne sais même pas comment je dois réagir face à eux… Ils sont tout prêts de moi, et s’apprêtent à m’aborder… et moi je souris au ciel, aux oiseaux qui passent, malgré tout soulagé de voir que la nature n’est pas totalement morte parmi ce nouveau peuple.


Dernière édition par Quetzalcóatl le Dim 21 Sep 2014 - 14:02, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyMer 25 Juin 2014 - 19:22

When life opens its arms.

feat. Quetzacóatl


La liberté au prix d’un emploi, c’était tout de même cher payé, d’une certaine façon, de ne devoir dépendre de personne pour le tarif de dépendre d’une notion si répugnante que l’économie… telle était notre société aujourd’hui. Je le savais, mais Freyr ne semblait pas vraiment s’en rendre compte. Lui il passait son temps à rêvasser, à flemmarder ou à me dire des conneries. Certes, dans les moments difficiles, j’avais appris à m’y faire et il avait le mot qui me détendait, comme une aura qui m’aidait à reprendre mon souffle quand je commençais à paniquer face à mes phobies. Lui, il n’avait peur de rien, moi de tout, nous étions paradoxalement opposés, et rien n’aurait pu prédire que nous risquions de nous entendre, surtout qu’il y avait bon nombre de sujets qui nous opposaient…

Le premier était sa soeur. Lui l’aimait, tout comme elle, c’était à la fois admirable et répugnant. C’était contre nature. Et j’étais sensiblement opposé à toutes formes de relations avec ma patronne, pour simple prétexte que je ne couche pas avec mes supérieurs. Autrement, je n’avais pas de liens fraternels avec elle, alors rien ne m’en empêchait. Mais je ne pouvais pas. Freyr était son frère et moi… J’étais son hôte. Donc non. Je ne pouvais pas fermer les yeux sur ses tentatives, même si elle était mignonne et sensuelle. Une déesse quoi. Elle avait tout pour elle.

Ca aussi, j’avais appris à accepter cette nature peu ordinaire que de devenir, contre mon gré, l’hôte d’un dieu. Takehiro ne m’en avait pas donné plus de détails, mais Freyr me parlait beaucoup plus depuis que nous avions été embauché par sa soeur. Je ressentais son euphorie lié à cet évènement et il me racontait son passé, que j’avais parfois tendance à associer à mes souvenirs, comme je l’avais fait auparavant avec ceux de Takehiro quand il me racontait de temps en temps jusqu’à ce que j’en abuse. Parfois, je me perdais un peu dans tout ça, mais ses histoires débloquaient quelque part de ma propre histoire, des souvenirs heureux, bien que le blanc persistait sur les derniers évènements et mon adolescence.

Et puis nous nous étions fixés une espèce d’objectif, un “jeu” qui consistait à essayer de rencontrer des gens comme nous, pour savoir comment ils le vivent. Si cela était possible. De même, le scientifique m’avait refusé cette opportunité, mais rencontrer Freya prouvait qu’il y en avait dans la nature, donc…

Et ce fut en sortant du travail, sans que je ne m’y attende, quelque chose, ou plutôt plusieurs personnes attirèrent mon attention. Je sentis Freyr s’agiter aussi, curieux, me demandant de m’approcher du tohu-bohu qui se déroulait un peu plus loin. Mes pas me guidèrent par là-bas et je découvris l’objet de la confusion : Un homme vêtu d’un accoutrement sorti d’un autre temps venait d’être pris en cible par des policiers, effrayant les passants alors qu’il avait l’air de rêver. Mes pensées, sarcastiques me firent penser que cet homme avait un air de ressemblance avec ce que j’imaginais de mon dieu.

Mais il ne fit pas attention à mes pensées et prit ma place sans rien dire, tandis que j’exclamais mon désaccord qu’il ignora tout autant, nous approchant de l’individu. J’avais soudainement peur de ce qu’il allait faire, mais de toute évidence, je ne pouvais pas aller contre sa volonté, la mienne n’était pas suffisamment forte par rapport à la sienne, c’était un divin, quoi. Accostant l’étranger en lui posant une main sur l’épaule, il déclara :

« Weni ! C’est pas le temps du Carnaval, voyons ! »


Etonné par ses talents d’adaptation à son environnement, j’en oubliais que Freyr était plus malin que ce qu’il ne voulait faire croire, et par ce vilain mensonge, il réussit à sauver cet inconnu des griffes des policiers. Ils s’étaient tout de même approcher pour obtenir des informations face à cette extravagance, et mettre en garde afin que ça ne se reproduise pas pour l’ordre public. Prenant un visage désolé, il leur mentit sur la nature de cet inconnu, déclarant que c’était juste un pari qui avait un peu mal tourné, mais rien de grave. Je le laissais faire, cherchant à comprendre les raisons de cette défense soudaine pour un individu particulier.

Après que tout fusse rentrer dans l’ordre, nous emmenâmes l’homme dans un coin plus tranquille de Terraria, pas dans une boutique, plutôt une rue calme où on serait tranquille, où je pourrais enfin avoir une explication. Et Freyr, une fois arrivés à destination sans avoir donné le moindre détail à son protégé, il se tourna vers lui, les yeux plein d’admiration, comme un gosse et déclara :

« Vous êtes un Dieu, n’est-ce pas ?! »


Me voilà, bien… Son regard exprimait toute sa curiosité et je sentais qu’il retenait ses questions pour ne pas lui faire subir une avalanche d’interrogations. On croirait voir une groupie face à son chanteur préféré… Je rêve, là...

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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyLun 30 Juin 2014 - 14:00

† Quetzacóatl & Ludwig †

« - Hey vous ?! Vous n’avez pas honte de vous promener ainsi dans la rue ! Vous faites peurs aux riverains ! »


Qu’est-ce qu’ils me disent ? Deux hommes habillés d’une manière toute identique qui me pestent dessus pour une raison que j’ignorais… ma tenue ? J’étais habillé normalement, pour moi, c’était eux qui devaient avoir chaud avec tout cet accoutrement ! Je ne savais que dire et que faire… Heureusement, avant même que je n’eus à dire quoi que ce soit un homme arriva derrière moi et m’interpela en me posant la main sur l’épaule et annonçant que ce n’était pas Carnaval. Carnaval ? C’est quoi encore cette chose là ? Que de choses à apprendre dans ce monde… et j’étais là, silencieux, abasourdis et béat devant les évènements. Je me laissais entrainer par ce sauveur qui m’avait embarqué dans son manège pour me libérer de ces deux hommes qui m’avaient interpelé et qui avaient l’air de me vouloir du mal.

« - Bon et que ça ne se reproduise pas ! »


Ils s’en allèrent, nous laissant seuls tous les deux, mon « sauveur » et moi. Il m’emmena dans un coin plus tranquille, une rue calme et déserte, où j’allais surement moins attirer l’attention que précédemment. Là on s’arrêta et ce jeune homme se retourna vers moi mes yeux brillants et me demanda si j’étais un Dieu. Je pris peur. Je ne savais pas quoi dire, quoi répondre, mais effectivement je faisais surement trop tâche pour le cacher alors j’acquiesçais doucement, opinant du chef.

-Euh oui. Quetzalcóatl Dieu du vent et de la fertilité, de la sagesse. A qui ai-je l’honneur ?  


J’avais fait un pas en arrière, parce qu’il m’intimidait mais en même temps j’étais curieux aussi, curieux de tout ça… quelqu’un qui venait sauver un Dieu comme ça, et qui me parlait avec curiosité ainsi… ça intriguait.

-C’est quoi « Carnaval ? » et… euh… merci, je crois, pour eux. Je ne sais pas ce que j’ai fais de mal… mais je vous remercie.


Je me retiens de tout geste qui pourrait paraitre étrange en ce lieu, les coutumes ici devaient certainement être bien différentes des miennes.

-Comment, avez-vous su que j’étais un Dieu ? Il y en a beaucoup qui se baladent ainsi comme moi ? Que sont devenus les forets qui étaient sur ces terres ? Les animaux, et le peuple qui y vivait, il y avait un temple, un village, des cultures… et maintenant il y a cette forêt grise…


Au final c’était moi qui posais les questions, on devait surement en avoir beaucoup l’un et l’autre à se poser, mais moi j’avais des centaines d’années à rattraper en connaissance, en histoire… que c’était-il passé ?


Dernière édition par Quetzacóatl le Dim 7 Sep 2014 - 20:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyJeu 3 Juil 2014 - 23:41

When two gods intersect

feat. Quetzacóatl


J’ignorais le passé de Freyr, bien que depuis que je connaissais sa véritable nature, j’imaginais un peu ce qu’il avait pu vivre, mais ça restait du domaine de la mythologie, je ne savais pas ce qui était vrai. Alors cette part de lui qu’il montrait face à un de ses semblables, autres que Freya m’étonnait un peu, m’en apprenant davantage sur lui. Je savais qu’il avait du mal avec les humains de notre génération, dégouté de ce qu’ils avaient fait de la Terre, oubliant ce qu’ils avaient construit. Il ne les détestait pas, loin de là, j’ai même cru comprendre qu’il les aimait trop pour leur faire du mal, la preuve avec moi, mais il gardait ses réserves, et je le ressentais surtout en présence de Takehiro, qui, par ailleurs, refusait ses avances, heureusement pour moi…

Quetzalcóatl, tel qu’il se présenta, dieu du vent et de la fertilité… Dans un certain sens, un confrère de mon Freyr, si on ommettait la sagesse à laquelle il n’avait pas vraiment fait preuve à mes yeux… Quoiqu’en le sauvegardant, il avait fait quelques manières en ce sens.

« Freyr ! Je me nomme Freyr, je suis aussi Dieu de la fertilité et de la prospérité. J’ai senti que vous n’étiez pas comme les autres... »


Un toutou remuant la queue devant son maître, c’était un peu l’image que j’en tirais. A part qu’il s’agissait de mon corps. Il pourrait me présenter un peu, je suis là, moi aussi, même si un faible humain n’avait rien à faire là… J’étais au moins une enveloppe charnelle et une âme qui écoutait leur conversation, notre hôte devait au moins être au courant !

Sur ces mots, il avait bombé le torse, pour montré sa… force humaine, peu crédible vu qu’il s’agissait du mien… On était loin du dieu en puissance là. Mais au moins je ne portais pas des vêtements… excentriques, je me fondais dans la foule, comme un humain normal.

Voyant la confusion dans le regard de notre perdu, mon bras passa autour de ses épaules d’un geste amical et Freyr tenta de lui expliquer de manière joviale tout ce qu’il se passait là :

« Un carnaval, c’est une espèce de fête où on se déguise, je comprends pas pourquoi, mais l’important c’est de s’amuser, le reste on s’en fout. »


Une réponse digne de lui, j’ai envie de me facepalm…

« T’inquiète pas, va, c’est juste le temps d’adaptation, ils sont collants, mais pas particulièrement méchant. Enfin… Faut pas les attirer quoi. »


Il montra alors la tenue du dieu mais je savais qu’au fond, lui-même aimerait bien se balader dans sa tenue favorite : à poil avec à la limite un drap, au cas où… Mais combien de fois Takehiro avait dû lui expliquer que même en privé, pour le simple respect des autres, il n’était pas convenable de se promener de la sorte… Au début, je rejoignais ses pensées, c’était très gênant pour moi… Puis j’ai abandonné l’idée de le convaincre, par moment, il se levait à ma place et je ne pouvais rien y faire. Il n’y pensait qu’après et en râlant, évidemment.

Mais venons-en aux choses sérieuses, j’étais aussi curieux que l’inconnu de savoir comment mon vis-à-vis avait deviné qu’il s’agissait d’un dieu, outre ses habits, mais on aurait pu se dire qu’il s’agissait simplement d’un hurluberlu qui fêtait carnaval en retard, ou en avance, ça dépend du point de vue. Et je sentis Freyr prendre des traits sombres attristés, farfouillant dans mon savoir, ma mémoire actuelle pour répondre à quelques uns de ses questions.

« J’ai senti ton aura… Tu es comme un frère, nous sommes pareils, non ? Je n’ai pas encore eu beaucoup l’occasion de croiser d’autres dieux, à part ma propre soeur. Tout a tellement changé et ça ne fait pas si longtemps que je suis éveillé… Un peu plus que toi, sans doute ! »



Il pouffa de rire, mais l’autre semblait perdu quand même, ne sachant peut-être pas où se mettre. C’est vrai que cela faisait à peine quelques mois… Je m’étais éveillé en même temps que lui finalement, donc je comprenais très bien ce que cela faisait de se réveiller avec un trou dans la mémoire, comme si on avait loupé quelque chose…

« Hélas ! Trop de temps s’est écoulé ! Les humains ont envahi la Terre et construit des maisons si hautes qu’ils sont entassés les uns sur les autres, comme des fourmis. Ils ont détruit les forêts pour se développer, mais hélas… Ils ne prennent pas en considération le mal qu’ils font… Et nos créatures n’ont pas fait leur travail… Regardez ce qu’ils ont fait. »


Il écarta les bras devant lui, comme pour se présenter, mais je savais parfaitement maintenant ce qu’il allait dire, et ça ne me plait pas, de me sentir comme un parasite…

« Je suis enfermé dans le corps d’un homme... »


Un hôte, je ne suis qu’un hôte. C’est dans ces moments cruels qu’il me rappelle ma place de simple cafard… Malgré tout ce qu’on vit ensemble, même si parfois je ne le supporte pas, même s’il me fait du mal… Il est en moi, comme une seconde personnalité qu’on aimerait refouler, mais une partie de mon être, il n’hésite pas à m’écraser et je déglutis avec difficulté, vexé profondément, même s’il s’en fout complètement.

« Tu as ton propre corps, n’est-ce pas ? Tu viens d’où ? Tu viens de t’éveiller ? »


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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyJeu 24 Juil 2014 - 21:52

† Quetzacóatl & Ludwig †
Il se présenta aussi, ce Dieu, Freyr, divinité de la fertilité tout comme moi, surement une autre mythologie, on ne se côtoyais pas entre divinité de différents peuples et il suffisait qu’on ai pas connu en plus la même époque et jamais on avait pu entendre parler de l’autre… moi qui était si vieux et dont la civilisation était éteinte, j’avais bien peu de chance de connaitre encore quoi que ce soit d’hier et d’aujourd’hui… j’avais tout à apprendre, et la première chose fut de savoir ce qu’était un carnaval, car mon comparse m’expliqua brièvement ce que c’était son bras m’entourant de manière amicale, enfin je le déduisais de son comportement. Le carnaval était donc une festivité où le but était de s’amuser… je comprenais, je crois, bien que l’histoire de se déguisait m’échappait encore, il y avait surement une origine mais qui avait dû se perdre avec le temps… Il rajouta, pour ces hommes dont il m’avait sauvé, qu’ils étaient collant mais pas méchant il suffisait de ne pas les attirer et qu’il fallait un temps d’adaptation, pour moi. Ça je voulais bien le croire. Il faudrait surement que je trouve tenue adéquate qui soit similaire à la sienne, et à celle de toutes ces personnes que j’avais croisées…
Mon compagnon reprit un air plus sérieux, alors que jusque là il avait été particulièrement jovial, mais les choses sérieuses arrivaient, les explications, des conversations de divinités… Il avait ressenti mon aura, on était pareil, des Dieux, mais je n’avais pas senti la sienne, peut-être trop récemment réveillé pour le ressentir… Il n’avait pas rencontré d’autres Dieux que sa sœur, et tout avait changé, il n’était pas éveillé depuis longtemps mais plus que moi, ça je n’en doutais pas moi-même…
Il reprit, le temps c’était écoulé, les humains ont tout envahit sur cette terre et ont construit des bâtiments immenses, pour habiter entassés les uns sur les autres, comme des fourmis, ils avaient détruits les forets et ne prenaient pas en considération le mal qu’ils provoquaient… ainsi les hommes avaient bien changés… et nos créature… oui nos créatures… les immortels qui devaient veiller sur nous et sur les hommes n’avaient pas faire leur travail, Freyr semblait leur reprocher, écartant les bras il semblait se présenter et annonça tout bonnement qu’il était enfermé dans le corps d’un homme. Je compris mieux pourquoi je n’avais pas ressenti forcément sa force, outre ma fatigue, être un âme dans un corps affaiblis l’aura …
Et sans me laisser le temps de réagir beaucoup plus il me questionna, non me harcela de questions, si j’avais mon propre corps, d’où je venais, et si je venais de me réveiller.


- Je suis dans mon propre corps oui… cela fait tout juste une lune que je me suis éveillé… perdu, sur l’île où je m’étais isolé… je venais de plus au sud, un contrée qui est maintenant comme ici… avant, la nature y régnait, et surtout nous avions des temples, des pyramides et des cultures impressionnantes… nous avions les bijoux, l’or, et déjà quelques hommes d’autres lieux avaient tentés de nous voler tout cela … à l’époque j’étais encore là pour protéger mon peuple… aujourd’hui celui-ci n’existe plus… Je le sens…


Je baissais les yeux, la tête, je me sentais faible et tout petit, j’avais envie de repartir me rendormir pour l’éternité, mais il ne fallait pas que je me laisse avoir, que je perde mes forces, non il fallait que je fasse comme toujours, que je relève la tête et que j’avance, j’avais beaucoup à apprendre. Je regardais mon comparse.

- Comment ? comment les humains ont-ils fait pour t’enfermer dans le corps d’un homme ?


Je fis une pause, pour le laisser répondre, s’il savait au moins… et je repris.

- Nos créatures… je ne sais si les miennes sont encore de ce monde, mais… il en existe encore qui sont restés fidèles ? en as-tu recroisés ?


Beaucoup de questions à mon tour, j’avais tellement à apprendre.

- Ton hôte… pourra-t-il m’apprendre ? m’apprendre ce que je dois savoir sur ce monde ? je dois savoir… ce qui s’est passé, et ce qui se déroule… ce que je dois savoir pour… m’intégrer ?


Son hôte, au final m’intéressait aussi, car il pouvait tout m’apprendre, c’était un outil pour connaitre ce monde inconnu, mais… ce n’était pas tout, c’était un homme, qui côtoyait un dieu, et il était d’autant plus intéressant. J’avais toujours été proche des hommes, de mon peuple à l’époque, et aujourd’hui je voudrais de nouveau être proche de ces hommes, malgré ce qu’ils ont pu faire…


Dernière édition par Quetzacóatl le Dim 7 Sep 2014 - 20:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyDim 27 Juil 2014 - 18:13

When the host tell

feat. Quetzacóatl


D'une certaine façon, les civilisations qui croyaient en les dieux avaient toutes disparues, ou pour celles qui sont restées, elles ont muté de sorte qu'elle se débrouillent sans eux, puisqu'ils les avaient en quelque sorte abandonnées. Ce n'était qu'un retour des choses, pas de quoi geindre. Après, il était certain que sans guide, elles aient dû faire de leur mieux pour survivre, quitte à en tuer d'autres pour se développer. Etait-ce justifié ? En tout cas, on ne pouvait pas non plus remettre la cause de tout cela sur le dos des divinités. Et puis, il existait encore des hommes qui les défendaient malgré tout, s'accrochant à l'espoir de les revoir apparaitre un jour. Et ce jour arrive lentement, voyant se lever les premiers, certaines s'aidant des humains pour s'éveiller. Freyr devrait me remercier quand même d'une certaine façon, parce que c'est moi qui le supporte, et je ne me plains pas, je l'accepte moi…

Freyr fronça les sourcils, dubitatif quand au comment il avait été enfermé dans mon corps. C'est vrai qu'il s'était déjà posé la question, moi aussi, évidemment, sans trouver de réponse à nos questions. Enfin, si, nous avions eu une réponse, mais c'était assez invraisemblable que de tels dons puissent exister. Et surtout, est-ce qu'il pouvait en parler ? Je restais douteux sur le sujet...

« Apparemment, certains humains auraient obtenu des dons, qui permettraient de transférer les âmes dans les corps. J'imagine que c'est ainsi que cela s'est passé pour moi. En tout cas, c'est ce qu'on m'a expliqué. »


Guère plus de détails, ce n'était pas évident quand on ne connaissait pas vraiment le sujet, non plus. Il haussa les épaules, avec un sourire désolé et continua à répondre aux questions, décevant sans doute son interlocuteur, mais finalement, nous étions si ignorants sur le monde, toutes ces choses qu'on nous cache… Je venais seulement d'en apprendre l'existence alors que Freyr les connaissait d'avance, mais il avait du mal à s'y retrouver à notre époque, et le partage d'informations n'était pas non plus toujours simple.

« J'imagine que nous avons toujours des fidèles. Ma soeur m'a dit qu'elle avait un Nexus, mais humain. Quand aux vampires… Certains semblent chercher à nous détrôner. J'ignore jusqu'où leur révolte s'est développée, mais en tout cas, ils nous ont mis au placard aussi. C'est tout ce que je peux te dire à ce sujet, car je n'en ai pas encore rencontré pour l'instant, ils se cachent parmi les humains, c'est troublant. »


Il prit un air plus sombre, se remémorant un épisodes troublant, et prit une voix de confidence, en s'approchant de lui :

« Par contre… Méfie-toi, outre les vampires, il semblerait aussi que des "choses" essaient de se débarrasser de nous. Humain ou divinité, je ne sais pas trop, mais ça ne me dit rien qui vaille, alors… Il faudra apprendre à te mêler à la population, le temps d'apprendre sur ce monde. »


Freyr se recula et éclata de rire en hochant la tête:

« Hahaha ! Bien sûr qu'il va t'apprendre ! Mais il ne connaît peut-être pas tout ! En plus, il a la malchance d'avoir perdu une partie de sa mémoire. Enfin… Je vous laisse faire les présentations, je reste à disposition, au cas où. »


Il fit un clin d'oeil et me renvoya illico presto en avant pour faire "les présentations". Encore troublé par cet échange et du fait de me retrouver devant une divinité en chair et en os - étrange que je ne réagisse pas comme ça avec Freyr, mais ça doit être dû à notre proximité - je me mis à rougir et à bredouiller, un sourire timide en coin :

« E-enchanté ! J-je me nomme Ludwig. J'espère être à la hauteur, mais… Je vous avoue que je ne… suis pas très calé en matière de… divinités... »


Pour ne pas dire que je n'y connaissais rien, apprenant seulement depuis quelques jours que les dieux étaient bel et bien vivants ici-bas...
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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyDim 7 Sep 2014 - 17:06

† Quetzacóatl & Ludwig †
Ainsi donc des humains avaient réussis à trouver un moyen de réveiller certains d’entre nous de force et de les forcer a entrer en des hôtes probablement pour nous soumettre… C’était dans la nature de l’homme que de chercher à soumettre autrui… alors même les divinités allaient être leurs victimes tant qu’ils ne seront plus guidés par la sagesse… j’allais probablement regretter le temps passé, et de m’être réveiller… mais il devait bien y avoir une raison à tout cela. Quant aux fidèles il en restait des humains, et les vampires, nos créatures voulaient la plupart nous détrôner, la révolte avait commencé et j’étais désolé d’entendre tout cela… ainsi donc même eux avaient dégénérés. Ils se cachaient, comme j’allais devoir le faire, parmi les humains, pour me cacher car on nous voulait du mal… j’ai toujours été proche de mon peuple, mais jamais je ne l’aurais été autant … j’allais être un homme parmi les hommes, j’allais devoir essayer…

Puis j’avais demandé à ce que l’hôte de mon comparse puisse m’apprendre, ce que je devais savoir, il en rigola et acquiesça, et il me prévint qu’il avait perdu une partie de sa mémoire et qu’il ne devait pas tout connaitre mais m’annonça même qu’il allait nous laisser faire connaissance, restant à disposition au cas où, me faisant un clin d’œil et laissant ainsi son hôte en premier plan. Comme ça de visu, aucun changement n’était à constater, et pourtant, il y eut un changement d’attitude, il bredouilla rougit et sembla perdre tout ses moyens, s’annonçant comme enchanté et se présentant, espérant être a la hauteur et avouant ses maigres compétences en matières de divinité. J’acquiesçais.


- Je comprends, et je suis enchanté Ludouig


J’avais quelques peu de difficultés à prononcer son nom, peu courant pour mes origines un peu plus exotiques… mais qu’importait.

- Je suppose que je ne suis plus un Dieu très connu, en plus, en ce monde… cela doit faire bien longtemps… Apprends-moi ! déjà… vu ce que m’a dit Freyr, il faudrait que je me cache parmi vous… une tenue plus appropriée je suppose sera plus adapté pour me camoufler… je ne connais vos coutumes, vos habillements, ni rien…


Oui… mes vêtements n’étaient pas appropriés, depuis que j’étais revenus dans ce monde je voyais ces hommes bien trop habillés, j’allais devoir essayer, et m’accoutumer.

- Il y a peut-être un lieu aussi où je pourrais apprendre des choses… des écrits de passé et du présent…  Guide-moi…


Et je pensais aussi a cette journée qui s’écoulait, et la nuit qui allait tomber, bien que je pouvais aisément dormir dans la nature, bien qu’elle soit peu présente en ces lieux, peut-être valait-il mieux que je trouve un abri pour vivre temporairement en ce monde… proche de lui, pour pouvoir apprendre de lui ce qu’il fallait, la nourriture, comment me comporter…  rencontrer des gens aussi, sans être seul au début, car sinon je risquerais de bien trop rapidement me faire prendre pour fou, ou me faire découvrir….

- Puis-je me permettre de te demander aussi si je peux trouver abri chez toi, dans un premier temps ... pour continuer à apprendre, et ne pas me retrouver seul… démuni…


Je lui faisais un regard suppliant et inquiet, ne souhaitant pas m’imposer je ne voulais pas me montrer insistant. J’étais comme un animal abandonné cherchant refuge et compagnie au final… j’allais être un Dieu de compagnie à l’hôte d’un Dieu, sauf s’il ne voulait pas de moi… qu’est-ce que je ferais dans ce cas ?

- Ou peut-être… puisque je ne veux pas m’imposer, pourrais-tu me guider vers une personne de confiance chez qui je pourrais trouver toit et nourriture en attendant…  



|je suis vraiment désolée d'avoir mis tant de temps, pour peu d'avancement en plus au final ;-;  je ferais mieux promis ! |
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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyMar 9 Sep 2014 - 11:04

When the paths diverge

feat. Quetzacóatl


L'ignorance est une faiblesse, et de voir ce dieu, face à moi éprouver le besoin d'être aidé par un piètre humain tel que moi, en plus de Freyr, je commençais lentement à prendre au sérieux les paroles de Takehiro, que finalement, ils n'étaient rien d'autre que des humains un peu plus puissants que la normale, et après leur soi-disant long sommeil, ils étaient juste complètement paumé.

Mais à l'heure actuelle, j'étais encore loin d'imaginer que je pouvais les égaler, ou même les dominer, de quelque façon que ce soit, j'avais trop la tête plongée dans mes souvenirs, leurs retrouvailles, ainsi que les découvertes de mon univers qui m'en apprenait chaque jour. Les vampires, les dieux... J'avais du mal à encaisser.

Je l'observe, je le dévisage. Son nom ne me dit rien et j'ignore si ça vient de mes souvenirs manquants ou bien parce que je n'ai jamais su de quoi il s'agissait, mais honteusement, je baissais le crâne, confirmant que j'ignorais qu'il eut existé un dieu avec un tel nom que je n'osais prononcé de peur de l'écorcher. Puis il me supplia de lui venir en aide, mais ce n'était pas si simple. Comment pouvais-je venir en aide alors que moi-même j'avais besoin d'aide ?Finalement, Freyr avait eu de le chance d'être accueilli par un hôte, il n'avait pas tous les désagréments à devoir réapprendre de lui-même, puisque je vivais, je connaissais notre monde d'aujourd'hui. Je bredouille, je ne veux pas le laisser seul, mais je ne suis pas en capacité de lui venir en aide...

« J-je suis désolé... Je peux vous mener vers la bibliothèque et un hôtel, mais... Je ne peux pas faire plus... »


Comment expliquer que j'étais sous surveillance en permanence et que Takehiro me truciderait si je décidais de ramener un "camarade" pour l'héberger quelques nuits chez nous ? Je voyais déjà son air froid articulant que cette initiative risquait de faire échouer l'expérience, tout en nous mettant dans le pétrin. Qui sait, si ça se trouve, les collègues de mon colocataire pourraient le prendre comme cobaye et le transférer dans un corps d'hôte ?! Non... Je refuse une telle chose...

« Je suis sous surveillance, et rester avec moi... pourrait vous mener à des ennuis. Alors je vais faire mon possible pour vous aider... »


Je déglutis, deviens pâle, je ne sais pas quoi faire de plus. Mais pour l'instant je l'emmène devant la bibliothèque, en traversant les rues d'un pas rapide, me retournant par instant pour être sûr qu'il me suive. Le souci, était qu'il fallait passer par des petites rues non fréquentées, parce qu'avec ses vêtements, il ne passait pas inaperçu. Je ne pouvais même pas lui offrir de quoi se vêtir. Par contre, je pouvais toujours le mener jusqu'à Freya, bien que la boutique soit fermée à cette heure... Ah non, j'ignorais où elle habitait, par contre j'avais son numéro de portable, alors en passant, j'essayais de la contacter, mais elle ne répondait pas...

Désespérant de pouvoir lui trouver quoi que ce soit, je fis une grimace. Que faire, comment l'aider ? Mais merde, quoi ! C'est un dieu ! Il ne devrait pas avoir tant de mal à se débrouiller.

* Freyr ! *


Pas de réponse. Enfoiré, il me laisse la miouse, pour changer. Je peux au moins lui montrer la bibliothèque, en tout cas, mais un autre appel, Takehiro, me rappelle que le temps presse.

« V-voici la bibliothèque. Ici, vous pourrez lire tout ce que vous voulez. Par contre... Il faudra changer de vêtements, mais je ne peu rien vous offrir... Tout est payant ici, et, je ne peux pas vous héberger non plus... Je... Je... soit un hôtel, là-bas par exemple, ou... un foyer, mais je ne connais pas trop... Mais pareil, il faut payer... »


C'est dans ces moments-là qu'on se rende compte que sans argent, on ne peut rien faire. Mais en le regardant de plus près, j'hésite et désigne l'un de ses bijoux.

« Si... Vous échangez vos bijoux en argent, peut-être que... Il y a un monnayeur plus loin, mais je ne sais pas comment ça marche non plus... »


La vibration de mon portable devient de plus en plus insistante, et moi, je deviens de plus en plus nerveux. Il est temps. Je baisse la tête, avec regret et lui déclare :

« P-pardonnez-moi, je ne peux pas rester... Vraiment désolé... Je... Si jamais... Demain, rendez-vous dans cette boutique, je vous donne l'adresse, c'est une déesse qui en est la gérante, elle pourra vous aider, je pense. J'ai... essayé de l'appeler, mais elle est injoignable. Alors, si vous patientez jusqu'à demain... »


Je n'ose même pas lui demander si ça va aller. il faut que ça aille de toute façon, nous n'avons pas le choix.



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MessageSujet: Re: Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| Visite dans les rues d'une jungle urbaine |Fin| EmptyDim 21 Sep 2014 - 14:01

† Quetzacóatl & Ludwig †
Malheureusement ma demande pour un abri ne trouva pas de réponse positive auprès de mon guide… il s’en excusa, annonçant qu’il pouvait m’amener à la bibliothèque et à un hôtel, mais rien de plus… J’acquiesçais, je comprenais il n’y avait aucune obligation après tout, je ne faisais que tenter, et je pouvais réussir à me débrouiller, probablement… un hôtel, c’était quoi d’ailleurs ? On n’avait pas ce genre de choses à mon époque… je découvrirais peut-être…
Ludwig se justifia de ne pas pouvoir m’héberger en expliquant qu’il était sous surveillance, et que du coup ça pouvait m’amener des ennuis, mais il voulait faire son maximum pour m’aider tout de même.


- Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Merci déjà de ce que tu fais pour moi.


En attendant on commençait à se déplacer vers la bibliothèque, il semblait très gêné toutefois… gêné ou… je ne savais pas trop je n’arrivais pas à déterminer ce qui le tiraillait… s’il était sous surveillance comme il l’avait évoqué, c’était peut-être ça…
Il reprit une fois qu’on s’arrêta devant un grand bâtiment, m’annonçant que c’était la bibliothèque et que je pourrais lire tout ce que je voudrais, malheureusement il me faudrait me changer pour entrer, il n’avait rien à m’offrir, et pour tout cela il fallait payer, comme pour l’hôtel ou même un foyer… je comprenais… payer… avec du troc comme à mon époque pour mon peuple ? Ou plus comme ces barbares qui avaient une monnaie pour tout payer au moment où je m’absentais de ce monde. J’étais plus sur cette seconde solution, et je n’avais donc aucun bien… Il désigna l’un de mes bijoux en or, il expliqua que peut-être en échangeant l’un de mes bijoux je pourrais avoir de l’argent, chez un monnayeur plus loin, mais il ne savait comment ça fonctionnait… j’acquiesçais, ôtant l’un de mes bracelets alors en or massif et le regardant.


- Si cela à de la valeur pour vous… j’en ai énormément encore… là où je sommeillais…


Il semble encore plus pressé de m’abandonner là, il s’excuse encore, plusieurs fois et m’annonce de me rendre dans une certaine boutique où c’est une déesse qui la tient, elle pourrait probablement m’aide, mais la personne n’est pas là encore et je devais attendre le lendemain. J’acquiesçais.

- Très bien… merci pour tout… j’attendrais alors… probablement… j’espère vous recroiser un jour.


Je le laisse partir, je regarde chaque lieu alors qu’il m’a désigné, et je regarde mes vêtements… et le ciel… le temps qui passe…

- Je ne vais pas rester ici…


Je devais avoir quelques vêtements dans les offrandes que j’avais récupérées, une tunique, ça serait probablement plus correct que ma tenue actuelle. Je regardais autour et pris un chemin opposé au trajet prit par les gens, pour m’isoler, trouver un coin seul… un coin où personne ne serait où je pourrais prendre mon envole, sans être vu par personne… oui… j’allais reprendre ma forme animale pour m’enfuir vers la forêt, un coin de nature où dormir, où me reposer… où survivre… c’était là que j’étais chez moi après tout… et où je serais le plus tranquille.



|Et voilà fin du rp ! merci à toi ♥ |
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