Act #1 ∞ Black fire

Penses-tu que **Breath** respirera encore longtemps ?

Adama G. Rosso & Ludwig F. Eberhart & Hadès

Les protagonistes se dispersent et se réunissent, empruntant des chemins différents, certains mettant plus de temps que les autres, mais vous suivez votre instinct, les indices ou peut-être avez-vous prévu simplement d'observer ceux qui guident ?

Vous voici rassemblés en petits groupes, mais vous ne vous connaissez pas, vous ignorez le dessein de chacun, vous n'êtes pas ici pour les mêmes raisons et les regards soupçonneux s'échangent. Mais vous faites bonne figure car votre objectif premier est le même :

Entrer en contact avec les disparus.

Vous savez que vous avez un lien avec eux. Du profit ? Un point commun psychologique ? Ou même l'origine de leur disparition ?

Vous avez chacun reçu un MP au contenu secret qui vous a mené jusqu'au laboratoire secret de Mad. Vous avez pris votre courage à deux mains, mais au fond, quelles sont les raisons pour lesquelles vous êtes ici, devant l'entrée du laboratoire où sont supposés être les victimes, d'après les informations que vous avez reçues...

Vous l'avez compris... Le but de cette première étape est de décrire les raisons de votre présence ici, votre démarche, en solo ou avec votre équipe, pour être arrivé ici, avec les quelques informations que vous aurez réussies à glaner.

Bonne chance.
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Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Perséphone. Evidement, ce nom était le premier qui était venu à l'esprit d'Hadès, quand il avait été contacté parce organisation, Mµ. C'est vrai, c'était sans fondement. C'est vrai, c'était totalement irréfléchi, et en réalité, les probabilités que son aimée face partie des kidnappées étaient faibles. Mais voilà, les choses étaient ainsi, l'amour rendait aveugle, et le dieu des morts se rajouterait volontiers des lunettes par dessus pour se brouiller un peu plus la vision. Qui plus est, le message ne donnait aucune précision sur les identités des éventuels disparus, et il y avait de fortes chances qu'aucun d'entre eux ne soit sa femme.

Perséphone était indépendante. Perséphone était forte. Personne n'aurait pu kidnapper sa femme aussi facilement que lui ne l'avait fait. ... réflexion faite, il l'avait tout de même connement chopée à galop sur un cheval et elle avait pas été foutue de faire gaffe, alors finalement... ... OK, en fait Perséphone aurait définitivement pu faire partie des kidnappées. Mais pas que. Le nom d'autres personnes étaient venues à son esprit. Improbable mais pas totalement impossible, Thanatos aurait pu faire partie des kidnappés. Si Hestia s'était éveillée, sa nature l'aurait certainement retenue de faire du mal à quiconque, et elle aurait été une proie facile. Quand à Macaria... ... le premier qui aurait osé ne serai-ce que toucher à sa fille ou sa femme n'aurait jamais vu les Enfers. Il aurait enfermé son âme dans un objet qu'il aurait laissé se faire avaler par le fond des océans, le laissant croupir au sol des océans pour l'éternité. Et l'éternité, c'était long, très long. Toucher Hestia ou Thanatos aurait "simplement" conduit les malheureux aux pire fin fonds des enfers, suite à quoi ils auraient servi de pâture à Cerbère.

L'un dans l'autre, si un membre de sa si précieuse famille (enfin, ceux dont il était proche) avaient été touchés, le sort de ceux qui avaient osé ne serai-ce que lever un doigt sur eux aurait été si peu enviable, c'était une certitude. Même si au final, Hadès doutait réellement qu'une des personnes parmi les plus chères à son cœur aient été victimes de ces fameux enlèvement, il se devait d'en avoir le cœur net. C'était ça, sa principale raison. Le reste des affaires concernant d'autres individus ne l'intéressait que peu, pour ne pas dire absolument pas. D'un autre côté, cela signifiait également que cette fameuse organisation, MbM ne pouvait être que dangereuse pour tous, lui et son entourage y compris, si un jour ils finissaient par se retrouver. Donc, en d'autres termes, qu'il n'avait qu'un intérêt absolu à venir. Si détruire l'installation était prévue, tant mieux. Hadès rappellerai alors à ces mortels quelque chose qu'ils avaient oublié depuis longtemps : la crainte qu'il fallait avoir du divin et de ses caprices.

A dire vrai, c'était même cela sans doute l'intérêt premier de cette petite expédition, et il s'en doutait bien, qu'il le souhaite ou pas, il ne serait pas seul. Si c'était nécessaire, il coopérerai, si jamais les autres s'avéraient au contraire être une gêne ou une menace, il n'hésiterai pas à à les mettre hors de son chemin, ou à les éliminer si nécessaire : une âme docile était bien plus facile à manipuler, et représentait un bien meilleur allié qu'un individu borné. Bref. A la lueur d'une lanterne qui semblait paresseusement flotter devant lui, à coup sur hantée par une âme malheureuse dont il avait prit le contrôle avant de l'envoyer aux Enfers, Hadès marchait, depuis maintenant des heures, dans une solitude presque mortifiante tant elle lui semblait anormale... Après tout, il ne pouvait être seul sur le coup. Où donc étaient les autres, ceux qu'il serait contraint de supporter, au moins le temps de sortir de ce sordide laboratoire ? Quoiqu'il en soit, l'ambiance de ces sous-terrains commençait à être pesante, même pour lui, à dire vrai... et quitte à les explorer, être plusieurs aurait été une meilleure idée, non ? Être en groupe, il détestait l'admettre pour le coup, ne pourrait qu'augmenter les chances de survies de chacun d'entre eux après tout...

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

Be careful or not

feat. Hadès & Adama G. Rosso

Le téléphone se heurta au sol, après la chute d'un peu plus de un mètre, éparpillant les éléments le composant - batterie, coque... - sur le tapis, sans plus de dégâts. Tout était devenu silencieux dans la pièce où ne trônait qu'une personne en son centre.

Rattrapant un semblant d'équilibre sur la table, des nausées vinrent bloquer le souffle. Le visage blême, il était facile à deviner qu'une mauvaise nouvelle s'était affichée sur le petit écran du portable un instant auparavant. Mais surtout, n'était-ce pas la conclusion de toute une série d'évènements ?

Freya avait pris la poudre d'escampette, en fermant sa boutique, y avait-il un rapport ? peut-être savait-elle quelque chose et qu'elle a fui, en voulant protéger son frère en lui disant rien ?

Nos pensées se mélangèrent et je sentais la nervosité, la colère s'emparer de Freyr. Je gardais cependant le dessus, en essayant de nous calmer, même s'il me criait d'y aller, il fallait réfléchir. Oui, réfléchir, c'est pas vraiment de ma signature, ça change, mais parfois, il fallait surtout ne pas être trop con. Je n'avais toujours pas retrouvé mes papiers, mes clés, bref, tout ce qui me permettrait de voyager, Takehiro avait tout embarqué et pour l'heure il n'était pas là. Hors de question que je l'attende pour lui demander de l'aide, le connaissant de toute façon, je pouvais toujours me faire cuire un oeuf... Quoique... il pourrait peut-être rendre ce service à Freyr ? Ouais non... Je rêve éveillé.

Bon tant pis, la réflexion... c'était inutile quand on avait rien. Seule l'expérience ferait la différence. Mais après tout, je n'étais pas tout blanc, je connais tellement de moyens pour voyager sans payer, sans papiers... Et Freyr a déjà fait le mur. Ce serait du gâteau finalement si on coopérait.

Je ramassais mon portable, préparant un sac à dos, avec de l'eau, un couteau suisse, parce que même si Freyr a Skirnir, moi, je ne peux pas l'utiliser et qui sait ce qui nous attendrait là-bas ? C'était sans doute insensé d'y aller seul, mais j'aurais mon portable, et... j'ai mon dieu. J'espérais que cette croyance suffirait à nous sortir d'un mauvais pas éventuellement. D'un autre côté, il s'agissait de Mµ, je n'étais sans doute pas le seul à avoir reçu ce sms, cette organisation que j'ai rejoint via internet, dont je ne connaissais finalement pas grand chose en dehors du fait qu'ils protégeaient les êtres comme moi, spéciaux. C'était l'occasion de rencontrer d'autres hôtes, qui sait ?

Je laisse la main à mon partenaire pour faire le mur, une fois qu'il accepta le marché. Il nous sortit de notre prison dorée avec agilité, malgré le fait qu'il soit un peu rouillé avec mon corps et nous atterrîmes sur le trottoir dans une rue où il n'y avait quasiment pas de passage, pour ne pas dire dans la benne à ordures qui était pleine, plus pratique pour amortir la chute, et direction la zone interdite, alors que je reprenais la main pour exercer mon talent de fraudeur : gruger dans les transports en commun, faire du stop et d'autres façons de voyager discrètement sans débourser le moindre centimes - à pied aussi.

Par contre, lorsque cela concernait de traverser les souterrains pour atteindre notre objectif... Je laissais libre chemin à Freyr qui savait sa battre, au cas où. Et il fut un moment où nous atteignîmes semble t-il notre but, une odeur d'aseptique se profilant, la lumière blanche synthétique d'une ouverture clamant un changement d'environnement marqué. Mais nous n'étions pas seuls. Une goutte de sueur coula sur mon front et le dieu se figea, scrutant la silhouette sombre se détachant de la lumière. Un pas en arrière, quelque chose clochait. Il esquissa un sourire mais restait méfiant.

« Excusez-moi ? Je suis perdu. Est-ce qu'il s'agit de la sortie ? »

Autant jouer les imbéciles, non ? Qui sait de qui il peut s'agir... C'est peut-être un ennemi...

* Non... C'est pire... *

L'odeur de la Mort ne présage rien de bon. Est-ce qu'elle vient du laboratoire ou de l'individu ?

Codages de Logan

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Dim 26 Oct 2014 - 9:44

La traque a commencé...

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

Il était rare qu’Adama reçoive du courrier à son domicile, en général il prenait ses ordres de mission d’une autre manière. En vérité les seuls ordres qu’il recevait à domicile étaient ceux de MBM, une organisation qui a pour but de traquer les hôtes de dieux, ils payaient bien et les cibles confiées à l’aveugle étaient, généralement, des cibles de haut niveau. Autant dire que lorsqu’il prit la petite enveloppe noire des mains du livreur il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Il prit le temps de remercier le jeune homme et de fermer la porte avant de laisser glisser ses doigts sur le papier. A première vue elle n’avait rien de spécial cette enveloppe, à première vue seulement car des petits points bien alignés formaient les lettres « MBM », il l’ouvrit et en sortit un papier couvert des même petits points. Il parcourut la courte missive et son sourire s’élargit, Adama se saisit de son sabre et quitta son appartement.

En théorie il connaissait l’emplacement du laboratoire, le retrouver s’avéra un peu plus compliqué et il profita du trajet pour réfléchir à sa mission. Il lui fallait rapatrier au labo des hôtes de dieux qui s’en étaient échappés. Pas de tuerie pour cette fois, mais ça lui convenait, il allait devoir faire travailler ses méninges et c’était tout aussi excitant. Lorsqu’il trouva l’entrée des souterrains son plan était déjà bien avancé, lorsqu’il serait à l’intérieur il aurait l’avantage de pouvoir se repérer dans le noir total, il n’aurait plus qu’à proposer aux hôtes de les guider jusqu’à la sortie, bien entendu son plan ne marcherait qu’à la condition que les hôtes soient assez perdus pour lui faire confiance, sinon il aviserait. Pour le moment il lui fallait les trouver, et en pénétrant les souterrains il « déploya » ses sens au maximum afin de repérer toute trace de personnes aux alentours. Humant l’air il identifia toutes les odeurs en écartant celles que l’on rencontre dans les souterrains, tendant l’oreille il écouta tous les bruits qui se présentaient à lui. Cela lui prit quelques minutes d’immobilités nécessaires, repérer les lieux lui était indispensable pour traquer la moindre anomalie. Il ne fallait pas qu’il passe à côté de quelque chose et surtout pas à côté de quelqu’un.

Penses-tu que **Breath** respirera encore longtemps ?

Adama G. Rosso & Ludwig F. Eberhart & Hadès

Les trois protagonistes se rencontrent mais pas sur les meilleurs airs car l'un d'eux possède un don, le don de repérer ses victimes... Cet homme est un ennemi, il reste en retrait alors que les deux autres se rencontrent, pour mieux les traquer. Maître du silence, ses sens augmentés par l'handicap de la vue, il est le meilleur chasseur qu'il soit, il n'a pas peur, il fonce et les attrape à l'aide d'une bombe de la création du poulpe, les faisant plonger dans l'inconscience.

Les deux divinités s'éveillent quelques heures plus tard, enfermés dans une cage, avec le chasseur Rosso pour les surveiller, leur expliquant qu'il est inutile d'essayer de s'échapper, car la cage dans laquelle ils sont enfermés est spéciale : elle prive les prisonniers de leur magie, quelle qu'elle soit, peu importe leur puissance.

Vous êtes donc amenés à converser sagement à trois pour apprendre les uns des autres vos objectifs respectifs. Les divinités arriveront-elles à convaincre leur tortionnaire de les libérer ?

La suite du RP s'enchaîne donc à l'éveil des divinités dans la cage, la découverte de leur détention et le début du débat. Vous avez 3 semaines pour essayer de tirer quelque chose des vos interlocuteurs, essayer de comprendre les desseins de MBM.
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Prison break

feat. Hadès & Adama G. Rosso

Un mal de crâne me sort de l'inconscience dans laquelle j'étais plongé. Le trou noir, la bouche pataude, j'ai dû mal à ouvrir les yeux. Mon odorat m'indique une odeur d'aseptique, de la javel, me rappelant le parfum du laboratoire où je me suis réveillé après mon coma, lorsqu'on m'a injecté cette divinité dans le corps. Mes paupières papillonnent, la nausée me prend et j'ai du mal à respirer tant l'odeur est écoeurante. Le réveil s'annonce difficile.

Et le sol est si dur et si froid... Mes poings se serrent, mes coudes se plient pour essayer de soulever mon poids, m'asseoir et m'appuyer contre un paroi et observer autour de moi. J'ouvre enfin un oeil, voilé de flou pendant une ou deux secondes. Je me sens mal, mais l'instinct jaillit, je sens le danger. Mais je ne sens pas Freyr pour m'alerter, il doit être endormi, et je suis seul face à une situation d'urgence.

Mes deux yeux s'ouvrent enfin, et je vois, je vois où je suis. Une cellule blanche, une grande vitre en verre, incassable, j'imagine, vu l'épaisseur, nous donne un aperçu de l'extérieur. Des appareils électriques en tout genre, des câbles reliés entre eux... Nous étions bel et bien en laboratoire, piégé comme des rats, mais à une dimension différente. Il y avait même des petits trous tout en haut de la paroi en verre - de sorte que nous ne puissions les atteindre - pour laisser entre de l'air. Super, ils ont pensé à nous faire respirer. C'est déjà un bon point, ils comptent nous garder en vie.

Derrière moi, un autre gars est allongé par terre, un air sombre. Sans doute a t-il été capturé de la même manière que moi ? Oh, mais ? N'est-ce pas le visage de l'individu que Freyr a croisé tout à l'heure ? Je m'accroupis à ses côtés et dégage une mèche de son visage pour mieux le distinguer. Ma divinité avait émis une mise en garde contre lui... Je ne comprenais pas vraiment mais bon... S'il était comme moi, je devais me méfier. "Ils" capturent les hôtes.

Et dehors, un autre mec. Lui, il sait ce que nous faisons là, sinon il ne serait pas dehors. Il a l'air si calme, c'en est énervant. Je m'approche de la vitre et l'observe un instant - la vitre - pour savoir s'il n'y aurait pas un circuit électrique histoire qu'on soit calmé si nous nous avisions à essayer de la briser. Mais en fait, en effleurant du doigt, je ne sentais rien. Ma main se posa contre la plaque et cette fois, je fixais l'homme et parla :

« Hey ! Vous là ! Relâchez-nous ! C'est interdit par la loi de détenir des gens sans leur consentement ! Qu'allez-vous nous faire ?! »

Je sentais le sang me monter au cerveau, la colère, la phobie d'être enfermé ici. Ca faisait longtemps qu'elle n'avait pas fait surface, mais la simple idée d'être menacé n'était pas rassurante non plus...

Codages de Logan

Spoiler:

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

.... OK, qu’est-ce qui s’était passé là ? Les souvenirs d’Hadès étaient léééééégèrement flous quand à la tournure immédiate et brutale qu’avaient pris les évènements. Juste avant d’entrer dans le laboratoire, il se souvient s’être arrêté, la lanterne flottant à une courte distance de lui, puis… un autre individu était intervenu. Si la couleur de ses yeux et de ses cheveux était assez inhabituelle pour etre notable, autre chose avait frappé Hadès, comme une bonne grosse mandale en pleine poire, et son lit de petits pruneaux. Ce qu’il dégageait. Ce n’était ni humain ni divin, il sentait le mortel autant qu’il sentait l’être supérieur. C’était étrange, et dérengeant… mais, alors que l’inconnu avait engagé la conversation et que le seigneur infernal allait répondre, sur la défensive, peu dupe quand au mensonge servi, l’inattendu frappa. En l’occurence, l’inattendu c’était la substance dégagée dans l’air qui lui avait fait son petit effet et, luttant en vain, il s’était senti partir, partir… et sa conscience s’évanouir. Son dernier souvenir avait été sa lanterne tombant au sol et se brisant, en libérant l’âme prisonnière, puis plus rien. Il était tombé d’un sommeil sans rêve, et ce qui l’avait été réveillé avait une sensation d’effleurement…

Visiblement, on refusait de le laisser dormir en paix ? Lentement, le seigneur des Enfers ouvrit les yeux d’un air courroucé (et mal réveillé), en observant les environs… dans un premier temps, il ignora sciemment les gérémiades de son compagnon de cellule pour observer leur cage… les murs étaient quasiment invisibles, probablement cette matière appelée “verre”... ils faisaient des merveilles avec. Même sans barreaux, leur prison avait l’air relativement solide, et le premier reflexe du suzerain des défunts fut de tenter de tester sa solidité avec une attaque d’ombres. … qui n’arriva jamais. Il grogna imperceptiblement, et se tourna alors vers son compagnon d’infortune, ou vers son ombre à lui, plus précisément… pour avoir droit au même résultat. Leurs capacités étaient bloquées. … Et l’albinos (ou le décoloré ?) ne dégageait plus ce qu’il dégageait auparavant. Restait la troisième personne en présence. Leur geôlier et, il supposait, la personne responsable de leur enfermement.

”... Ai-je le droit de savoir ce que nous faisons ici ? Aux dernières nouvelles, enfermer des inconnus dans des cages n’est pas ce qu’il y a de plus conventionnel comme salutations.”

hrp:

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Jeu 30 Oct 2014 - 14:46

Interrogatoire...

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

Quelle merveille cette petite bombe, bien qu’il soit de la vieille école Adama aimait bien tester les inventions que lui fournissait Mad. Et toujours efficaces ces petits joujous, il avait entendu les deux hôtes s’effondrer quelques instants après avoir lancé la bombe. L’étape la plus difficile avait été le transport de ses deux victimes jusqu’à leur prison de verre, Ada avait beau garder une condition physique exemplaire, il n’en restait pas moins que deux personnes à transporter c’était lourd.

Le chasseur prenait donc un repos bien mérité, assis sur une chaise, son sabre sur les genoux, non loin de la cage de verre. Il avait profité de ce répit pour se questionner sur la vibration qui lui vrillait le crâne depuis sa rencontre avec les deux hommes et qui s’était considérablement atténuée depuis qu’ils étaient enfermés. Les deux prisonniers étaient des hôtes de dieux, et l’aveugle avait déjà ressentit ces vibrations lorsqu’il traquait ses proies. En toute logique cela avait un lien, et le fait que la cage bride la magie des dieux le confortait dans son idée, cela expliquait la variation de l’intensité des vibrations, à vérifier. Mais ce n’était pas pour maintenant car les deux hommes se réveillaient et avec eux les questions qu’ils ne manqueraient pas de poser.

Adama esquissa un sourire face à leurs protestations, il attendit qu’ils aient tous les deux posé leurs questions, il n’aimait pas se répéter et ferait une réponse groupée. En attendant il avait analysé la façon de parler des deux, notant les différences de langages et d’intonations. L’un des deux ayant parlé avec beaucoup d’assurance malgré son emprisonnement, il ne devait pas avoir l’habitude qu’on le contredise ou même qu’on le retienne contre son gré. L’autre semblait moins sûr de lui, la peur et l’angoisse transparaissait dans sa voix. Quoi qu’il en soit Adama leur répondit, sans prendre la peine de se lever.

- Tout d’abord, sachez qu’en ces lieux une seule loi prime, celle de Mad. Si vous espériez que je vous libère, oubliez cette idée.

Il fit une pause, il avait le droit de leur répondre, mais pas d’en dévoiler trop sur les plans de Mad, cela lui aurait été bien difficile puisqu’il n’en connaissait que la partie immergée de l’iceberg.

- Ce que je vais vous faire ? Rien personnellement, mon travail se borne à vous surveiller bien que ce ne soit pas nécessaire. Quand à savoir ce que vous faites ici, je ne suis pas habilité à vous répondre. Sachez juste que ça n’a rien de personnel, un travail est un travail…

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Who is who ?

feat. Hadès & Adama G. Rosso

L'autre s'était réveillé, le fait qu'il se retrouve dans la même situation que moi signifiait que nous avions tous deux un point commun, ou tout du moins le même objectif pour l'instant, qu'il prouva par ses paroles envers celui qui nous servait de bourreau.

Evidemment, ça aurait été trop simple que ce dernier nous réponde et déballe tout le plan, je me renfrognais sur ses paroles, esquissant une grimace de mécontentement, tandis que je donnais un coup de mes poings poing sur la vitre en insistant, haussant le ton :

« Vous devez être au courant que je fais partie des expériences de ce Mad. Je sais très bien que vous faites des expériences sur les dieux ! Mais ça sert à rien de nous garder coincé ici, Freyr l'est déjà dans mon corps ! Alors libérez-moi ! »

Je frappe encore contre le carreau, en vain, à part me faire mal aux poings en faisant un bruit sourd, démontrant l'épaisseur du mur, il est clair que je ne peux même pas le menacer physiquement. Mais je remarque un détail sur cet homme... Son regard. Il est... inexpressif ? Vide ? Difficile à dire, mais j'ai le sentiment qu'il ne nous voit pas. Serait-il aveugle ? Il doit être sacrément balèze, mais j'avais entendu dire que ces personnes développaient leur autres sens pour pallier le défaillant.

Peu importe, de toute façon, il avait réussi à avoir le dessus sur nous deux. J'imagine que l'autre d'ailleurs devait avoir un autre point commun avec moi, concernant les divinités, sinon il ne serait pas là...

Donnant un dernier coup contre la vitre, je murmure entre mes deux :

« Si Takehiro savait ce que vous êtes en train de faire, il vous collerait une raclée... »

Pas forcément physique, mais comme il était mon responsable, sur le projet de Mad, j'imaginais sincèrement qu'il avait une autorité sur ce sous-fifre qui ne faisait qu'obéir aux ordres stupidement. Je me recule, désespéré, me colle dos au mur, et me laisse glisser pour m'asseoir au sol, essayant de respirer profondément, ne pas me laisser submerger par la phobie qui me monte à la gorge, m'étrangle. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Où es-tu, Freyr ?

Codages de Logan

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

”... Je comprends parfaitement que ce nouveau monde ai de nouveaux dirigeants, mais je m’imagine mal obéir à la loi d’un individu dont je ne connais ni le nom ni le visage.”

… Il n’est pas un dieu, aurait-on pu rajouter sans la moindre erreur. Et la réplique aurait peut être arraché un sourire au seigneur des Enfers, mais l’heure n’était pas aux plaisanteries, et Hadès le comprenait bien. Qui que soit ce Mad, il ou elle était de tout évidence puissant. Assez puissant pour s’établir dans un coin relativement tranquille, et en éloigner les curieux, tout les curieux. Jusqu’à aujourd’hui du moins. Parce qu’aussi bien planqués qu’ils puissent être, cette organisation… Mµ avait fini par retrouver leur trace. QG, ou simple installation, la question restait cependant entière.

… Et son compagnon de cellule tenait visiblement à raccourcir son espérance de vie, ou du moins la durée durant laquelle ses mains seraient encore utilisables, vu la hargne avec laquelle il frappait sur les parois de verre, tentant en vain de briser la vitre translucide qui les séparaient du monde extérieur. Oh, et ça tapait sur les nerfs d’Hadès aussi, mine de rien, ce bruit sourd. Blanchâtre ne parvenait rien de plus qu’à leur prouver que, dépourvus de leurs pouvoirs pour on ne savait quelle raison, ils ne pourraient pas s’échapper d’ici de l’intérieur, et c’était bien leur veine. … Et aussi à lui donner quelques renseignements dont il avait besoin pour comprendre un peu mieux la situation. Alors comme ça, ce fameux Mad faisait des expériences sur les êtres appartenant à la race divine ? Voilà qui était plutôt… inhabituel, comme hobby. Mais passons. Finalement, après un énième coup, l’être aux cheveux de jais se rapprocha de son compagnon de cellule, sans que son visage aie eu l’air de plus s’ouvrir pour autant.

”Et quelles… expériences sont menées sur les miens ?”

Inutile de faire semblant à ce point. Les paroles de l’étrange mortel (chez qui il ne sentait d’ailleurs plus rien depuis son réveil) avaient suffit à rendre les choses plus claires. Il était un futur cobaye, à moins de parvenir à s’échapper avant… ce qui rendait le fait de devoir retrouver Perséphone et les autres aussi rapidement que possible plus urgent qu’il ne le pensait… s’attaquer aux dieux. De son temps, cette simple pensée aurait été inconcevable. Ceci dit, il se doutait bien qu’il n’aurait sans doute pas de réponse réellement significative alors… il se tourna de nouveau vers leur geôlier. … maintenant qu’il y faisait attention, son regard avait l’air étrangement… mort ? Mais d'un noir profond assez étrange, enfin... peu importait dans le fond, non ?

”... Et difficile de ne pas prendre personnellement une agression survenue sans prévenir, vous savez ? Puis-je au moins savoir comment vous vous êtes retrouvé avec un… gagne-pain si peu orthodoxe que l’agression de dieux ?”

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Ven 31 Oct 2014 - 10:16

Interrogatoire

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

A défaut d’observer Adama écoutait, tout, le bruissement des vêtements à chaque mouvement des deux hommes, leurs respirations totalement différentes l’une de l’autre, le bruit sourd des poings qui heurtent le verre. Plongez en vase clos une ou plusieurs personnes et vous verrez ressortir ce qu’ils essaient le plus souvent de cacher. Le plus « jeune » dirons-nous, se laissait facilement aller à la colère, tandis que l’autre faisait preuve d’un grand self-control. De la même manière le premier parlait beaucoup tandis que le second préférait tenir sa langue. L’aveugle prit la parole avec une pointe d’agacement, il était patient mais supporter les coups à répétitions sur la paroi de verre de la part du petit jeune commençait à lui taper sur le système.

- Frapper sur la paroi de verre ne te fera pas sortir d’ici, au mieux tu te défouleras, au pire tu te feras mal. Je sais très bien qui tu es sinon je ne serais pas là et estime toi chanceux, en général les hôtes qui figurent sur ma liste finissent entre quatre planches… Et pour ta gouverne, Takehiro est parfaitement au courant de ce qu’il se passe ici.

Adama fixait la paroi de verre, difficile d’ignorer les bruits qui en émanait et instinctivement il s’était tourné vers ses interlocuteurs, mais il ne prenait pas la peine de cacher son handicap, cela faisait bien longtemps qu’il avait cessé de faire semblant. Dans tous les cas, ses pupilles vides ne trompaient pas celui qui observait. Et il n’ignorait pas que les deux hommes prisonniers l’avaient observé. Le plus calme ne cédait en rien à la panique et il semblait avoir compris qu’ils ne seraient pas libérés, de vieux souvenirs remontèrent aux frontières de la conscience d’Adama, cet homme lui faisait penser à son maître. L’agacement avait disparu au moment où l’autre s’était calmé et c’est d’une voix neutre que le chasseur répondit à Hadès.

- Malheureusement les lois de ce monde ont changé et il faut faire avec, s’adapter ou sombrer. Quant à savoir quelles expériences sont menées sur les dieux, demande à ton petit copain de cellule, il a l’air d’en savoir long sur la question.

De plus Adama ignorait tout des expériences de Mad, ce n’était pas son boulot, et les bidouillages génétiques c’était pas trop son trop truc. Ca demandait du doigté et des yeux en état de marche, ce qu’il n’avait pas. Il préférait de loin la chasse, traquer et frapper, vif et précis dans ce seul domaine uniquement.

- Je suis devenu chasseur parce que je suis doué pour ça. Tu n’es pas idiot et tu as sans doute remarqué mon handicap, dans un sens il m’est bien utile tous mes autres sens se sont développés j’entends mieux, je sens mieux, et j’aime me battre. Admet que ça aurait été du gâchis de devenir pâtissier. Mais je n’agresse pas gratuitement chaque dieu ou hôte que je croise, je n’éprouve aucune haine envers eux, je me contente de traquer ceux que l’on me demande d’éliminer, point. Maigre consolation, mais c’est un travail comme un autre…

Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

hurted heart

feat. Hadès & Adama G. Rosso

La nouvelle que Takehiro était au courant de tout ce qui se déroulait me fit l'effet d'un coup de batte de baseball derrière la tête, un gros coup dans le coeur, le moral. Il pouvait très bien bluffer, mais au fond, tout cela pouvait être vrai. En fait, il était même logique qu'il le sache. Mais le scientifique avait mis tant d'entrain à nous protéger, moi et Freyr, sans doute plus Freyr que moi, que j'avais du mal à y croire. Pourtant mes lèvres restaient sceller, je ne pouvais même pas répliquer que tout cela était faux, tant ça me semblait si probable.

Trahison, une nouvelle fois. Combien de choses me caches-tu encore, Takehiro ?

La discussion s'était enchaînée sans moi, j'étais perdu dans mon univers imaginaire, essayant de fuir, mais personne ne venait me remplacer pour faire mouvoir mon corps cette fois. Mais je n'étais pas qu'une marionnette, car la haine me donnait encore suffisamment de vie et de force pour serrer les poings, me mordre la joue à en sentir le sang qui coulait lentement dans ma gorge. C'était nerveux, mais je retenais mes propos. Il avait raison, plus je haïssais, plus je me faisais de mal, mais j'avais besoin de tous sortir.

Alors, je me relevais, sifflant entre mes dents à l'intention de celui qui était dans la même cellule que moi, les horribles expériences qu'il me semblait qu'il avait dû vivre, à moins qu'il ne soit comme Freya, un rescapé de l'ancien temps. Maintenant que j'en avais vu une et qu'il ignorait tout du processus d'hôte, j'en étais arrivé à cette conclusion.

« Alors, vous ignorez tout... C'est simple, vos petits copains divins, enfermés dans des statuettes, là, ils se font transférer dans le corps d'humain. Pourquoi ils font ça, j'en sais rien, j'imagine que c'est pour garder un contrôle sur vous, limiter votre puissance. Quoiqu'il en soit, je suis la preuve vivante que ça marche, même si pour l'instant... il est pas là... »

Mais ils s'étaient quand même croisés tout à l'heure, si l'autre gars avait capté, il comprendrait. J'avais la haine, je tournais en rond et lançait à l'attention de notre bourreau :

« Vous êtes un monstre. Tuer pour le plaisir. Vous n'avez aucun respect pour la vie. »

Voilà que je parlais comme Freyr... Et je me jetais de nouveau contre la vitre, puisqu'il trouvait ça énervant... Peut-être qu'il en dirait plus, juste pour me faire taire ? Ou gagner du temps pour trouver une solution et sortir de ce trou.

« Et vous allez nous garder ici combien de temps ?! Et où sont les autres ?! Je sais que vous retenez d'autres hôtes ici ! Qu'est-ce que vous leur faites ?! »

Il devait bien savoir un petit truc, tout de même, il est aveugle, certes, mais... je sais pas, il bosse tout de même pour une organisation malfaisante !

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Les règles avaient changé. Bien sur qu’elles avaient changé, que croyait-il lui apprendre ? Les règles changeaient constament, et avec un trou temporel aussi conséquent, ça n’en devenait que plus évident ! Ceci dit, force était de reconnaître qu’Hadès ignorait tout de ces nouvelles règles. Celui qui les comprenait et qui s’y adaptait le mieux survivait, et les autres se faisaient dévorer, c’était normal. Ce qu’Hadès trouvait anormal, c’était que la décision soit prise par des individus, et non pas par les circonstances. Ce n’était pas à des personnes isolées de décider pour un ensemble, et c’était un Dieu qui pensait comme ça… un Dieu-roi qui plus est ! Les deux conceptions pouvaient paraître contradictoire mais… dans tout les cas, ça ne changeait rien à la situation. Il était coincé et pour l’instant, tout ce qu’il pouvait faire, c’était enregistrer les nouvelles informations et les nouveaux termes qu’on lui livrait.

Donc, son compagnon de cellule, qui continuait en vain de s’énerver et de gaspiller une énergie qu’il pourrait dépenser à s’échapper quand l’occasion se présenterait, était ce qu’ils appelaient un “hôte”, une personne qui avait reçu l’âme d’une divinité, sans doute plus de force que de gré, en son sein. La forme de statuette n’était définitivement pas la meilleure chose a avoir été inventée, et encore une fois Hadès remercia mentalement son domaine de l’en avoir protégé… c’était fou à quel point plus ça allait plus il pensait qu’il n’aurait pas du quitter les Enfers à son réveil ! Mais bon, dans la situation présente, Hadès n’était pas vraiment en position de penser ça… en tout cas, hors de question de retourner seul aux Enfers. Il devait d’abord retrouver sa Perséphone… et pour ça, il devait commencer par sortir d’ici, s’échapper à la première occasion. Son regard se tourna vers son compagnon de cellule. Il se voulait dur, froid, et impassible, telle l’image que la mythologie lui avait donnée, dans un espoir de gagner un minimum d’ascendant et d’autorité sur lui en l’absence de la divinité qui, visiblement, ne pouvait pas se manifester pour les mêmes raisons qu’il ne pouvait faire usage de ses capacités.

”Plutôt que de gaspiller votre énergie en vaines attaques et en épanchement d’une haine mal guidée, pourquoi ne pas vous calmer, économiser vos forces, et attendre le moment où nous auront une chance de nous échapper ?”

Il se retourna alors vers l’aveugle qui était leur geôlier… nul doute qu’il prêtait attention à leur conversation mais… quel besoin avait-il de cacher ses intentions ? Certainement les avait-il déjà devinées ? Quand l’infime moment où ils auraient une chance de pouvoir déguerpir se présenterait, ce serait de toutes façons à celui qui serait le plus rapide pour agir… et Hadès n’avait aucune intention d’être le plus lent. En attendant, pourquoi ne pas, par contre, tenter d’en apprendre plus ?

”... Soit dit en passant, mon avis rejoint celui de mon camarade, chasseur. Combien de temps comptez-vous nous maintenir enfermés ici ? Pas que j’ai particulièrement envie de vous affronter, mais plus vite je serai sorti d’ici, plus vite je pourrais retourner à mes propres desseins...”

Si ses paroles pouvaient paraître pleine d’animosité, provocatrices mêmes, il n’en était rien. Le ton de la divinité des Enfers restait neutre et, même, vide d’émotions d’une façon plutôt inquiétante. Pour lui, il exposait un fait, et il n’avait aucun doute de son absolue supériorité si devait venir le moment de porter une attaque surprise. Son adversaire ne pouvait pas voir, alors comment pourrait-il suspecter un assaut venant de son ombre même ?

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Mar 4 Nov 2014 - 11:53

Y a de l'eau dans le gaz...

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

Le chasseur avait écouté la petite explication sur les hôtes et les dieux, certes il savait tout cela, ça faisait belle lurette qu’il ne se faisait plus d’illusions sur l’existence de dieux bien qu’il n’ait pas tout à fait compris le but de Mad. Mais dans le fond ça ne l’intéressait pas plus que ça, s’il n’y avait pas eu les dieux il aurait chassé les vampires, c’est aussi simple. Car oui, Adama est un chasseur, un vrai, la traque, la violence, le sang, la mise à mort, il aime ça, jamais il ne le niera, cependant il garde très bien enfouie une part d’humanité. Malheureusement aujourd’hui sa part d’humanité a déserté, sans doute à cause du petit excité qui s’acharne à frapper la vitre de sa prison. Ne parlons pas de sa patience, clairement ça le faisait plus chier que les deux autres d’être ici, jouer les gardiens de prison très peu pour lui, il détestait l’inaction ça avait tendance à le rendre agressif. Il s’approcha de la source des coups, posant l’extrémité du fourreau de son sabre au sol, s’en servant comme d’une canne il fixa, avec une exactitude presque effrayante l’hôte de Freyr comme s’il le voyait réellement -avec le boucan qu’il faisait ce n’était pas dur- et planta son regard noir et inexpressif dans le sien.

- Je suis un monstre dis-tu ? Parce que je n’ai aucun respect pour la vie… Détrompe toi, je ne tue pas gratuitement juste parce que ça me fait bander, sinon tu serais mort à l’heure qu’il est. Rentre toi ça dans le crâne, si tu es vivant c’est parce qu’on ne m’a pas demandé de te tuer, et aussi parce qu’on m’a demandé de te laisser en vie. Maintenant, je n’ai pas eu de précision quant à l’état dans lequel je devais te rendre à mon supérieur, donc à la question « combien de temps je vais te garder ici ? » cela dépend de toi et de ton comportement. Quant à ce que nous faisons à tes petits camarades ne devrait pas être ta première préoccupation, ma patience à des limites et je m’essaierais bien à des petites expériences de mon cru pour passer le temps…

Durant son petit discours Adama était passé d’un ton neutre à un ton plus méchant voire mauvais, ne laissant aucun doute sur ses intentions si le gamin ne cessait de l’emmerder, en espérant que les menaces le calment un peu. Puis il se tourna vers l’autre, le plus calme, pour lui les menaces ne feraient pas effet, durant le court laps de temps qu’ils avaient passés ensemble dans les souterrains du laboratoire Adama avait pu se faire une idée de la puissance de cet homme, son « radar » interne était passé de la vibration au raz-de-marée. C’était la première fois et il savait ce que cela signifiait, c’était un dieu, un vrai, pas un hôte, le facteur humain brouille son capteur.
- Navré mais je ne peux vous répondre, vous serez libéré en temps voulu, le plus rapidement possible je l’espère, cela ne m’enchante guère de jouer les nounous…

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Adama G. Rosso & Ludwig F. Eberhart & Hadès

Les protagonistes n'arrivent pas à se mettre sur la même longueur d'onde, pas moyen de faire alliance ou d'essayer de tirer quoi que ce soit de l'autre. L'ambiance devient lourde, presque palpable tant l'agacement entre eux se fait sentir.

Et c'est sur un dernier coup de l'hôte contre la vitre qu'une alarme se déclenche subitement, plongeant les salles dans l'obscurité, et déverrouillant les loquets des cages dans un cliquetis distincts. Personne ne sait ce qui a déclenché l'alerte, mais on commence à entendre dans les couloirs un brouhaha de panique.

Quelque chose se serait-il passé ? Faut-il évacuer ? Vous n'avez aucune indication, à part de rester en vie. Les choix sont ouverts, mais il y a urgence, car vous pourrez être facilement contrecarré... S'enfuir en risquant de se faire arrêter ou attendre sagement les éventuelles indications ?
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Frozen in ice

feat. Hadès & Adama G. Rosso

Que de la colère et ce sentiment d'impuissance, je voulais les transmettre dans mes poings pour briser la vitre qui nous retenait, mais à part me faire mal, elle ne cilla pas, pas le moindre signe d'éraflure, de fissure, rien. C'était vain.

Mis à part d'agacer les deux autres. Et notre geôlier ne se garda pas de me montrer son envie de meurtre, à peine l'avais-je insulté de monstre. Oui, je ne m'étais pas trompé dans les propos, car même si son regard était sans vie, je pouvais ressentir son aura destructrice, vérifiant ses menaces. Je restais figé d'effroi et reculais d'un pas, de deux même, retenant nerveusement les tremblements. Oui, il m'effrayait. Comme ce monstre qui nous avait attaqué un soir, Freyr et moi, qui voulait notre mort. C'était la même aura. Rien que le souvenir m'offrait des nausées, et je me retrouvais de nouveau collé au mur du fond de la cage, le dos glissant contre, jusqu'à me retrouver assis au sol.

Je les entendais discuter, mais sans les écouter. Le désespoir avait fait sa place au fond de mon coeur. Retrouver la liberté ? A quoi bon ? Retrouver Takehiro ? Même pas, vu ce que j'en apprenais, ici. Me retrouver dehors sans papiers, livré à moi-même en proie à ces chasseurs de divinités ? Finalement, la petite cage de verre devenait subitement dorée tant elle me semblait être une bulle protectrice.

Soudain, l'obscurité se fit dans la pièce, ou le laboratoire (?), suivie d'une alarme qui alluma une lampe rouge au niveau des sorties de secours. C'était notre seul point lumineux dans la pièce. Mais la panique me prit à la gorge et je relevais la tête de crainte, pour trouver une indication sur ce qu'il se passait. J'aurais pu poser des questions, mais ma voix m'avait lâchement abandonné.

Et surtout, la cage de verre venait de s'ouvrir. J'observais l'écart de la porte avec le reste de l'infrastructure, sentant l'air s'engouffrer, mais je ne bougeais pas. Je n'en croyais pas mes yeux. Et surtout, j'avais peur. Peur de bouger, de franchir le pas et de me faire trancher par notre bourreau. Après tout, il avait réussi à nous capturer. Et l'obscurité ne le gênera nullement. Alors, j'observais l'autre, en attendant de voir une réaction.

* Lève toi ! *

Je sursautais en entendant la voix au fond de moi, me guidant comme si j'étais un robot. Je me lève brusquement et fonce droit vers l'ouverture. Mais j'étais tellement étourdi par tout ce qui se déroulait que je me pris les pieds en sortant de la cage, m'étalant de tout mon long au sol. Mais je sentis la menace, ou plutôt Freyr, car il me détrôna pour prendre le premier plan et sortir la dague qui avait grandi depuis la dernière fois, devenant une épée une peu plus longue qu'une dague, et nous protégea avec, au cas où.

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... Visiblement, le compagnon de cellule d'Hadès avait fini de cracher son venin, d'épuiser sa colère. La colère de leur geôlier, ses intentions meurtrières qu'on pouvait sentir d'ici, étaient certainement une cause plus que probables du certain calme qui avait envahi leur cellule. Pour un peu, le Zeus sous-terrain lui aurait accordé un remerciement. Si ils n'avaient pas été dans cette situation, pour commencer, de par sa faute. Ceci dit, un compagnon de cellule dans un état aussi bas que le sien était tout sauf bon signe, quand le moment serait venu de saisir la chance de pouvoir s'enfuir, il aurait besoin de l'hôte pour maximiser leurs chances de survie à tout les deux. Appelez ça comme vous voulez. Sympathie, pitié, manipulation, appelez ça comme vous voulez, toujours était-il que le seigneur des enfers avait eu ce genre d’élans, légèrement incontrôlés quelque part, qui vous poussaient à aller de gré ou de force vers les autres. Il s’était détourné de l’aveugle pour pivoter vers l’inconnu puis… le noir fut.

Les lourds et entêtants sons de l’alarme jaillirent rapidement à leur tour, plongeant la salle dans le noir le plus complet et dans le même temps, assez ironiquement, la pire des cacophonies imaginables. Ca suffisait à donner mal à la tête à Hadès, alors il n’osait imaginer dans quel état serait celle de l’aveugle après ça. Privées de courant électrique, les portes qui maintenaient leur prison de verre scelée s’ouvrirent d’elles-mêmes dans un clic inaudible dans ce brouhaha, rapidement suivi de deux phénomènes : d’abord, la lumière rouge clignotante qui leur indiquait la sortie de la salle, mais aussi et surtout, de part sa vitesse, malgré le déplacement, projetait une ombre quasi uniforme et constante. La seconde constation fut que, quelle que fut la méthode par laquelle ses pouvoirs, et probablement ceux du Dieu sommeillant au sein de l’albinos, avaient été bloqués, c’était en respectant un circuit fermé, et l’ouverture de leur cage avait brisé ce circuit. Dans ce qu’on pourrait presque qualifier de chaleur rassurante, il avait à coup sur senti ce qui n’aurait jamais du le quitter revenir en lui.

Il fallait agir vite, mais surtout, il fallait agir bien. L’albinos et Hadès avaient contre eux le manque de visiblité, l’aveugle avait contre lui les puissants sons émis par l’alarme. Hadès avait pour lui l’abondance nouvelle dombres. Le premier à réagir fut l’hôte, dans une course solitaire et presque désespérée vers la sortie de la cage, certainement dans l’espoir de prendre leur geôlier de vitesse. Et il aurait peut-être pu réussir si, dans sa nervosité, il n’avait pas trébuché et n’était pas tombé en sortant de la cage… il s’était cependant rapidement redressé, mais sans doute pas assez, le boureau était peut-être déjà sur eux… Hadès ne réfléchit pas bien longtemps, et pensa à deux formes simples. Un mur d’ombre s’éleva pour protéger l’hôte de l’être divin qui lui était inconnu de l’éventuelle attaque qui arriverait… il était fin, et éclaterait sans doute au bout d’un seul impact, mais serait suffisant pour lui sauver la vie, du moins il l’espérait. Il fallait aussi empêcher les deux de s’entretuer… Et la seconde forme qui avait prit forme dans l’epsrit d’Hadès puis qui était née des ombres remplirait ce rôle. Jaillissant une seconde fois du sol, les ombres s’enroulèrent autour des pieds et des chevilles de l’hôte et du geôlier, du moins, si tout se passait comme prévu. Mais ça, Hadès n’en doutait pas. L’ombre était grande, uniforme. Il était en position de force, dans un domaine comme il n’aurait jamais pu en rêver.

”... Plutôt que de stupidement tenter de nous entretuer, je suggère que chacun conserve son calme. Et ses distances.”

La seconde phrase était plus appuyée que la première. Mais le ton était impérieux, dans les deux cas. Ce n’était pas une suggestion, c’était plus proche d’un ordre. Le Seigneur des Enfers se savait en position de force quasi-absolue, et il agissait comme tel.

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Jeu 6 Nov 2014 - 11:28

L'échappée belle.

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

Enfin il avait cessé de frapper, bien entendu Adama n’aurait pas mis ses menaces à exécution, bien qu’il en soit parfaitement capable. Cela dit quelque chose a changé, dans l’attitude du plus jeune et dans l’atmosphère aussi. Et puis il y a ce son, envahissant, entêtant, l’alarme vient de se déclencher, c’est mauvais signe, ça va être le bordel. L'aveugle n’entend rien d’autre que le bruit de l’alarme mais il sait ce que ça signifie, la porte de la cage vient de s’ouvrir et par là même les deux hommes prisonnier venaient de récupérer leurs pouvoirs, le chasseur soupire. Il savait qu’un des deux au moins profiterais de l’ouverture de la cage et dans un mouvement souple l’aveugle recule de quelques pas, son sabre toujours dans son fourreau devant lui prêt à être dégainé. Adama reste calme, il ne fait preuve ni d’agressivité ni de violence, il n’a pas l’intention de se battre contre eux, le problème qui vient de l’extérieur le préoccupe un peu plus, car si l’alarme s’est déclenché cela signifie que tous les prisonniers sont libres et ça, ça pue. Il avait beau être un chasseur très doué, à deux contre un c’était déjà pas de la tarte -surtout avec un dieu en chair et en os- alors toute la tribu des hôtes libérés c’était même pas la peine d’essayer.

Son pressentiment se vérifia bien vite, il essayait de faire abstraction de l’alarme quand il entendit un bruit de chute, cela le fit revenir à la réalité il ne faudrait pas qu’il se fasse avoir comme un bleu. Mais ce bruit, ça lui vrillait le crâne encore mieux qu’une visseuse électrique, et il y a cette sensation, ce chatouillement autour de ses chevilles. Ce ne pouvais pas être le petit excité, pour lui il aurait parié sur la chute, non c’est sans aucun doute l’autre, et ça ne présageait rien de bon, il avait gardé son calme durant son enfermement et il serait du genre à prendre les choses en main, soit. Il allait enfin être libéré de ce boulot, ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait à vrai dire, rien dans la missive ne précisait qu’il allait jouer les matons, alors même si ça lui fait gagner sa croûte il s’en serait bien passé de ce job finalement.

- Messieurs, mes ordres étaient clairs, vous trouver, vous ramener ici et vous surveiller, ça s’arrête là. Maintenant, il se passe quelque chose de bizarre qui n’était certainement pas prévue, pour être franc je l’ignore et ça ne me plait pas. La sortie est sur votre gauche, mais si j’étais vous je me méfierais, ce qu’il se passe de l’autre côté de la porte n’augure rien de bon, ni pour vous ni pour moi.

Ainsi ses intentions étaient clairement exprimées, il gardait son calme et il ne cherchait pas à les tuer, comme l’avait gentiment demandé le Dieu taciturne. Le chasseur avait noté le changement de ton, bien que ça ne lui plaise pas il devait reconnaître que l’autre avait un net avantage, le son de l’alarme ne perturbait pas sa perception des choses…

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Red Alert

feat. Hadès & Adama G. Rosso

Je m'attendais tant à ce que nous nous fassions attaquer, que j'avais laissé Freyr prendre les devants, même si je ne connaissais rien en ses compétences en combat, lui, il pouvait sortir une arme au moins. D'ailleurs, il la flanqua devant les yeux, au cas où la menace nous tomberait dessus.

En effet, quelque chose arriva, mais ce ne fut pas le sabre tant attendu de l'aveugle, mais l'obscurité, une ombre au-dessus de nous. Il resta perplexe devant cette magie, ne sachant pas d'où elle venait, et essaya de se tirer de ce mauvais pas, dans le doute où il resterait coincé dans cette bulle sombre et y étouffer.

Mais la voix de notre colocataire de cellule l'immobilisa, obéissant à cet être qui était plus puissant de toute évidence. Freyr l'avait senti naturellement qu'il s'agissait d'une divinité, la même aura se dégageait de sa jumelle, mais il ignorait absolument de qui il s'agissait. En tout cas, ses paroles forçaient le respect et il attendit la suite des évènements, souhaitant être libéré de son entrave d'ombre, se préparant à recevoir une attaque de l'autre.

Qui n'arriva pas. En réalité sa réponse le laissa coi. Freyr ouvrant grand les yeux, ne s'attendant pas à ce revirement de situation. Il n'allait pas essayer de les enfermer de nouveau ? Ils étaient libres ? Vraiment ? Alors... Cela veut dire qu'il ne resterait pas sur leur dos ? Mais cela ne lui disait rien qui vaille, c'était trop simple, surtout sur l'annonce qu'il y aurait sans doute d'autres pièges sur la route.

Mais nous n'étions pas venus ici pour nous faire capturer. Aussi, peut-être que cette alarme signifiait une ouverture pour découvrir ce qui se tramait dans les parages et retrouver les autres qui étaient sans doute fait prisonnier. Etait-il possible de... Freyr, dont l'innocence dépassait l'entendement, se tentait à demander de l'aide à notre bourreau...

« Puisque... vous ne servez plus à rien... Peut-être que... nous pourrions chercher l'origine de cette alarme ensemble ? J'ai le pressentiment que ce que nous cherchons doit y être lié... »

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Quel culot, franchement...

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Visiblement la seule menace immédiate à laquelle ils auraient pu avoir à faire face, le chasseur, n'était pas... eh bien, n'était pas des plus menaçants à leur égard. Il ne faisait que ce pourquoi il devait être payé et rien de plus, un mercenaire comme on pouvait en attendre. C'était parfait en soi. Parce que ça signifiait également que, parce que la situation tournait à son désaventage de façon globale, et pas seulement de part les deux individus qui l’encadraient, il placerait sa survie en priorité. Et les uns comme l’autre devaient s’en douter fortement, pour leur ex-geôlier, la survie passerait certainement par leur apporter son aide de façon plus ou moins inconditionnelle, au moins pour un temps. Qu’ils sortent tous d’ici, et il tenait à rester en vie, donc à les maintenir eux en vie si on restait logique. Après que l’un et l’autre aient fini par parler, Hadès se décida à dissiper ses ombres. Entraves et mur retournèrent dans le domaine de l’immatériel… avant d’aller fracasser l’alarme. D’accord, ce n’était qu’une source sonore parmi d’autres, et il se privait d’une source non-négligeable de lumière mais… ça devrait soulager les oreilles de leur nouvel allié, au moins pour un instant. Il se tourna alors vers l’autre être divin ? … C’était ce que le changement d’attitude et de l’aura qu’il dégageait laissaient du moins deviner. Il avait repris le dessus, et c’était lui qui était armé.

”... Vous marquez un point, qui que vous soyez. Si nous voulons sortir d’ici, il nous faudra coopérer.”

Changement d’interlocuteur, son regard coula vers l’aveugle, espérant que ses oreilles aient été un minimum soulagées. Il n’avait pas vraiment l’intention de recommencer et de se priver de précieuses sources de lumière indéfiniment. Ça ne signifiait pas pour autant que le seigneur infernal désirait le voir souffrir inutilement. Il était juge et roi, pas tortionnaire.

”Mon avis rejoint le sien. Nous avons besoin d’un guide, et vous aurez besoin de protection… au moins pour cette fois.”

… Ca ne s’arrêterait pas là. Ils étaient tous venus ici avec des objectifs, c’était certain. Et ça, ça allait certainement déplaire à l’homme au katana, mais au vue des circonstances, mieux valait jouer cartes sur table.

”... J’ignore quel est l’avis de mon compagnon, mais je n’ai néanmoins pas l’intention de partir dans l’immédiat. Je veux d’abord m’assurer de la présence… ou de l’absence de ma femme et de ma fille en ces lieux. … Vous pensez-vous à même de nous guider ?”

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Sam 15 Nov 2014 - 18:52

Le pacte

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

Le silence est d’or dit-on, et lorsqu’une alarme vous vrille les tympans il l’est d’autant plus. Adama soupire de soulagement, avec l’arrivée du silence ce sont ses sens qui reviennent, et sa vue. Et ce qu’il entend ne lui dit rien qui vaille, après le bruit infernal de l’alarme et le silence assourdissant, ce qui lui vient de l’extérieur semble d’autant plus clair.

-Merci.

Son remerciement était adressé aux deux hommes, il ignorait lequel avait fait taire l’alarme mais il lui devait une reconnaissance non feinte. Cependant la question du pourquoi cette alarme s’était-elle déclenchée, restait sans réponse, et si réponse il y avait le chasseur n’aimait pas cela. Cet endroit était réputé inviolable, cela dit vu le nombre de personnes à capturer l’inviolabilité était durement remise en cause, deuxièmement, si l’endroit s’était transformé en passoire fort était à parier qu’en sortant ils rencontreraient des gardes ou pire encore. Autrement dit, ils étaient dans la mouise. L’homme taciturne prit la parole, s’adressant à son comparse puis à l’aveugle. Il avait raison sur un point, face à de nombreux ennemis Adama ne ferait pas le poids, il avait beau être chasseur il n’en restait pas moins humain. Il hocha la tête en signe d’assentiment et se prépara à répondre, mais l’autre n’avait pas terminé, il ne semblait pas vouloir quitter les lieux. Apparemment il a un autre objectif, à savoir retrouver sa famille. Ca risquait d’être coton, certes le chasseur connaissait une partie des lieux mais il y avait d’autres éléments à prendre en compte. Cela dit, puisque sa mission avait échoué, il pouvait bien aller faire un peu de tourisme.

- Très bien, je vous guiderais, on commencera par les autres cellules, si elles ne sont pas là-bas il y a des risques qu’elles aient eu la même idée que vous et dans ce cas c’est mal barré. Ensuite, je ne garantis pas qu’on ne rencontrera personne sur le chemin, donc préparez vous à toutes éventualités, même les pires. Une dernière chose, si le petit excité ne veut pas venir avec nous, je ne suis pas responsable de ce qui lui arrivera.

Le fracasseur de vitre lui tapait sur le système et il ne le cachait pas, cela dit il le tolèrerait à condition qu’il se calme un peu, ce qui semblait être le cas. Les hôtes de dieux sont vraiment très bizarres…

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Adama G. Rosso & Ludwig F. Eberhart & Hadès

En sortant de leurs cellules, les protagonistes se retrouvent dans les couloirs où l'alarme sonnent toujours, avec cette lumière rouge clignotante. Des personnes passent dans les couloirs mais ne s'arrêtent pas, ils cherchent l'issue de secours. Vous reconnaissez aussi bien des scientifiques, que des bureaucrates, mais pas de traces de hôtes, ou de divinités.

Soudain, l'alarme baisse d'intensité pour faire passer une annonce qui stoppe tout le monde dans sa débandade :

Un incendie s'est déclaré dans le laboratoire SP - 03. Veuillez emprunter les sorties de secours sans paniquer et suivre les mesures de sécurité.

Vous n'avez pas le choix. Dans la mesure où tout le monde suit les consignes de sécurité, cela sous-entend donc que même les "cobayes" doivent se retrouver à la sortie. Si vous recherchez quelqu'un, ce sera là-bas que vous le trouverez, il est temps pour vous de vous diriger vers la sortie.

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Let's flee !

feat. Hadès & Adama G. Rosso

Vous semblez vous mettre d'accord sur l'exploration des lieux, à la recherche de vos congénères. Tu les suis, Freyr, sans rien dire, car il semblerait qu'avec mon comportement, nos partenaires préfèrent nous mépriser, nous prenant pour des imbéciles. Peut-être l'avais-je été dans ma panique, mais pour un claustrophobe, se retrouver enfermer dans une cage ainsi, ce n'était pas la meilleure méthode de guérison, même si ça allait un peu mieux.

C'était mieux ainsi. Mais même si l'autre divinité avait fait taire la première alarme, dans le couloir, elle résonnait continuellement et pas moyen d'en découvrir la source. Et c'était d'ailleurs pas une bonne idée de les détruire, vu l'annonce qui fut faite... Imaginez que vous n'aviez pas entendu, vous n'auriez jamais su qu'il y avait un incendie et qu'il fallait donc évacuer. Tu t'arrêtes et un éclair de génie te traverse l'esprit. Tu oses le soumettre à tes camarades d'infortune :

« Hum... S'il y a un ordre d'évacuation, et que les cages s'ouvrent d'elle-même, il y a de fortes chances que tout le monde prenne la direction des sorties de secours. Aussi, pour nos proches éventuellement présents ici, ils doivent en être aussi. Qu'en pensez-vous ? »

Tu souris toujours, Freyr, le jour où tu paniqueras, c'est qu'il y aura vraiment de quoi s'inquiéter, mais même dans ce corps humain, tu ne t'inquiètes pas d'un petit incendie.

Observant autour de toi, tu aperçois des panneaux lumineux indiquant les sorties de secours. Pas le choix, n'est-ce pas ? Enfin, pour toi, rien ne sert de s'entêter, ce serait sans doute se mettre en danger inutilement. Mais tu attends tout de même m'avis des autres, car tu n'étais pas un génie, Freyr, oh non...

« A moins que vous ne vouliez faire autre chose, en ce cas, je crois que nos routes se séparent... »

* Pardon ?! *

Ah ouais, il comptait continuer seul au pire. Il veut vraiment pas se fouler, le Freyr... Mais d'un autre côté, il n'a pas tort. Moi je veux sortir d'ici. Alors dans la tête, je lui indique le chemin à suivre, après tout, tout est indiqué, jusqu'à la sortie de secours, qu'ils nous suivent ou non.

* Je veux rentrer... *

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Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ? Invité

… Oh. Non, genre. Vraiment. Oh. Ca, c’était pas prévu. Mais en soi, Hadès ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était tant mieux cette histoire. Certes, ça signifiait qu’il allait certainement devoir faire le tri dans TOUTES les personnes qui allaient être ici présentes, mais ça signifiait aussi et surtout peut-être, pas d’exploration longue et laborieuse, cellule par cellule, pour retrouver une Perséphone et une Macaria qui n’étaient peut-être pas là. Et ça, ça n’avait pas de prix (pour tout le reste il y a Eurocard Mastercard, mais il a pas de carte bancaire, alors cette blague a été annulée) : c’était, à n’en pas douter, un gain de temps considérable qu’il ne pourrait négliger. Plus tôt il aurait confirmé que sa femme et sa fille étaient parmi les hôtes ou les divinités capturée, plus vite il serait reparti de son côté, et on aurait alors plus entendu parler de lui.

Au final cette histoire d’incendie devait arranger tout le monde… enfin, tout le monde sauf ceux qui bossaient exclusivement pour MbM, mais eux pour être tout à fait franc, Hadès s’en foutait un peu. S’en foutait beaucoup même. Le Dieu des Enfers hocha la tête en silence. La donne avait changé, et le dieu aux cheveux blancs avait raison. Nombreux étaient ceux qui tenaient à leur vie, à moins d’être une divinité contrôlant à sa guise le feu, instinct de survie et prudence recommandaient de suivre les instructions lancées par la voix. Avec un peu de chance aussi, ils en sauraient plus sur ce qui se passait avec les hôtes. Pourquoi capturer les divnités scelées (ou pas d’ailleurs si le Zeus sous-terrain se regardait dans une glace), et surtout, pourquoi vouloir les forcer à intégrer une coque humaine ? Les humilier ? Non, même dans des corps humains, les pouvoirs divins restaient. C’était pas la bonne solution pour infliger une simple humiliation. Trop risqué, le retour de flamme serait trop important. Alors quoi ? Qu’est-ce qui justifiait ça ? Un vampire fou qui pensait ainsi mieux servir ses maîtres ? Ou quelque chose de plus complexe, de plus profond ? Il était obligé de le reconnaître, sa curiosité était attisée, très fortement. Il se lancerait très certainement en quête de réponse une fois assuré que les siens seraient en lieu sur, de retour aux Enfers par exemple. Mais pour l’heure, il se contenta de hocher la tête pour approuver l’hôte, avant de tourner la tête vers l’aveugle.

”Mon avis rejoint le sien. Et vous ? Quels sont vos projets, maintenant ?”

Sujet: Re: Act #1 ∞ Black fire Ven 21 Nov 2014 - 18:29

C'est la fin...

Feat. Hadès et Ludwig F. Eberhart

La paix auditive pour Adama fut de courte durée, une fois sorti dans les couloirs le bruit de l’alarme l’assaillit de nouveau, derrière le son strident il put entendre l’avertissement prononcé par une voix mécanique. Un incendie venait de se déclarer dans un des labos, le chasseur ignorait comment il s’était déclenché mais il était certain que le petit jeu de Mad venait de tourner à la catastrophe. Vraiment, plus ça allait plus il se demandait pourquoi il avait accepté ce job, outre le fait que ce soit bien payé… Si le travail était fait correctement or là, ce n’était pas le cas et en plus il avait perdu son temps. Il soupira, leur exploration venait de tourner court, ce n’était pas pour lui déplaire. A vrai dire, au point où il en était, tout lui était prétexte pour se trouver loin de cette fichue alarme, de ce fichu labo, et de ce fichu scientifique. Dans la mesure où son boulot était terminé -bâclé, impayé et même pas amusant sauf la mini bombe- et où les cobayes allaient tous se retrouver à l’extérieur, aucun des deux hommes qui l’accompagnaient n’avait besoin de lui. Tant mieux. L’aveugle posa le fourreau de son sabre en travers de son épaule et hocha ces dernières.

- Je n’ai plus rien à faire ici, encore moins maintenant que vous savez où retrouver vos semblables. Je vais donc me contenter de sortir et de rentrer chez moi. A la revoyure.

Il leur fit un signe de la main pour les saluer et se dirigea vers la sortie sans hésitation, il connaissait quelque peu les lieux et ce chemin il l’avait emprunté dans l’autre sens précédemment. Une main dans une poche, l’autre tenant son sabre, il souhaitait s’éloigner de cet endroit dans lequel il ne remettrait pas les pieds avant un long moment, foi de chasseur.

» Purple Black ~~ [Pv : Auré' ]
» -Crazy Fire-
» William Ricardo Millefiore ~~ The fire...is annoying !
» I act on behalf of the Mafia ▬ Fire Ezio Armany Ravanshield

Act #1 ∞ Black fire

Act #1 ∞ Black fire

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