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-Crazy Fire-

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MessageSujet: -Crazy Fire- -Crazy Fire- EmptyLun 7 Sep 2015 - 8:11


 
Crazy Fire △ De Luca Ezhno




J'ai pour image de ce monde qu'un vide immense et envahissant sur lequel je ne peux guère poser de mon contrôle. Aucun de mes mots ne peuvent être placés pour décrire toutes ces nouveautés dont j'ignorais l'existence. Les chevaux... Ils ont été remplacés par de la combustion, du pétrole, des voitures d'une époque que tous jugerons moderne. La Modernité... Mot qui est pour moi, tout simplement inconcevable. Que veut-il réellement spécifier en matière d'évolution ? Après tout, les lumières ne sont qu'électricité, la porcelaine n'est que plastique, les arômes ne sont que des gouttes artificielles de saveurs... Suis-je étonné ou dégoûté de ce monde si avancé et si simple à la fois ? Je ne peux qu'en être déçu, bien évidemment... Les âmes se perdent. L'homme à lui seul n'a plus de réelles raisons d'exister à présent. Il ne fait que se nourrir du vide qu'apporte le désire du bien matériel, cette envie de posséder le monde en achetant tout ce qui peut lui être tendu dans les échoppes. Tous... Ils me regardent tous. Je suis objet de foire, tell les singes jongleurs d'un cirque délavé. À mon tour, mon âme se perd et lentement, je chemine derrière ces êtres qui attirent mon attention. Des semblables, des créateurs, de la source et ces étranges personnes dont la magie emprisonne leurs êtres dans une vaste confusion qu'ils semblent pourtant arriver à maîtriser.

Je vais là où les autres semblent aller, me retrouvant alors dans ce qui s'avère être une taverne. Bière, brasserie... Je ne connais guère ce genre d'avancé. Je ne peux que reconnaître ces odeurs de beuveries dont j'ai pu faire à plusieurs reprises la lecture. Le houblon... Ingrédient qui procure l'amertume tant bien aimé des bûcherons qui coupaient les arbres proche du château, il y a de cela plusieurs siècles. Puis-je goûter à la bière de cette taverne ? Où dois-je aller ? Comment dois-je payer ? Je me demande si j'aurais assez de pièces d'or pour accéder à une chope.

Je prends exemple sur l'une des personnes de l'endroit, le suivant doucement et utilisant mon don de l'angle mort chaque fois qu'il se retournera pour voir s'il est bien suivit. Je ne veux pas déranger, je veux seulement savoir comment je dois me procurer de la bière. Ma curiosité me guide et je me retrouve dans un endroit qui semble hors de porté de ce que je recherche. Je fronce les sourcils, détournant mes pupilles vers ceux qui entrent et qui ressortent. Je reste sur place durant quelques heures, comprenant ainsi que je me trouvais à la plonge, lieu où la vaisselle se doit d'être lavée par les travailleurs qui s'y retrouve. Leurs noms n'est pas bien différents du métier qu'ils accomplissent. Ce sont des... Plongeurs. Banal est ce travail, je constate quand même la chaleur de l'eau et les dangers si les verres se brisent par accident. Je suis immobile, tel un peintre qui se doit d'entrevoir les moindres couleurs de ce qui lui fait face.

Ce temps que je passe à découvrir cette infime partie de ce monde me permet de connaître celui que j'ai suivi plus tôt. Comme plusieurs, la magie fait partie de lui, mais pour sa part, la magie, c'est ce qu'il est, tout simplement. J'ai envie de le connaître... Je veux voir comment il fait pour subsister. Il est sans doute aussi, voir même plus vieux que moi. Ses mains brûles, sa peau chauffe... Il est le feu à lui seul et pourtant, il se retrouve ici, à laver la vaisselle tel un humain parmi tous les autres. Qu'il soit de dos ou de face, je me permets simplement de me pencher vers lui. Je suis visible à présent et je ne désire que son attention.

- Il y a en vous tant de flammes... C'est au point même que l'on peut en ressentir de la colère et de la rage. C'est idiot... Vous êtes ici, à laver de la vaisselle plutôt qu'à propager la terreur et la domination aux hommes de la modernité. Vous êtes-vous donc fait abattre ? Demandais-je avec de mon habituel calme alourdissant.

Il n'y a pas de honte à se sentir dominé. À peine je me rends compte des changements que je me sens à mon tour abattu par toutes ces nouveautés qui ne font que brimer ce qui avait de l'importance auparavant.


 
© Shannon{sweetie}
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Ezhno De Luca

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MessageSujet: Re: -Crazy Fire- -Crazy Fire- EmptyLun 7 Sep 2015 - 14:10



Tu cherches les ennuies ?

Music : Dragons


La musique bat son plein. Les ivrognes sont au rendez-vous. Ils se délectent de cette boisson qui faisait le plaisir des Dieux sous d'autres formes. Le soir est bien entamé. L'allégresse du moment présent pour ravir à ces jeunes hommes et aux vieillards bourrus la joie d'une chopine. Il est plus de vingt-deux heures et l'heure tourne encore de sa grande aiguille. Une obligation de travailler pour survivre et se permettre de rester encore un moment parmi eux. Une chance de les observer et d'apprendre toujours autant sur l'humanité. C'est vrai, il pourrait simplement retourner auprès du Dieu qu'il doit servir, mais l'amusement est encore trop grande tentatrice. Un sourire en coin se glisse sur ses lèvres fines, il évite les badauds, s'incline devant une demoiselle, et sourit au hèle d'une commande, bac de vaisselle en main. Il passe parmi eux pour attraper les couverts, assiettes, qui ont besoin de virer de bord. La musique aide dans ce métier, il s'en rend compte. La joie, bonne humeur, est tellement présente que c'est agréable. L'arrière goût de savoir que les trois quart sont des tueurs fait plutôt tâche, mais il essaie d'oublier cette note négative. Il répond à une demande, le ton charmeur et exotique, il sait, il a appris qu'il faut être commercial, faire le jolie cœur pour faire plaisir à des brutes épaisses qui demandent une bonne brassée. Il n'est pas serveur, il ne passe qu'ici et là pour attraper l'objet de son travail. Il s'en détourne bien content, une fois qu'il a transmis au bar, aucune envie de perdre ce travail, il a un peu trop galéré à le trouver et à s'y faire.

Par moment, il se retourne, il fixe l'endroit d'un œil acéré, la plissure sur l'arête de son nez apparaît. Il est ennuyé, quelque chose retient son attention. Quoi ? Il ne sait pas, mais ça le chagrine. Ses iris incandescent se font plus lumineux avant qu'il se fasse interpellé. Il sourit, paupières closes. Naturel. Rien ne s'est passé. Il retourne à l'intérieur, il apprécie la convivialité qu'il y règne. Il adore l'odeur de la nourriture qui y cuit, il apprécie le travail de chaque personne. Il observe le sauté de légume, la technique de ce cuisinier. Il est éblouit par tant de facilité de la part d'un mortel. Il penche la tête de côté. Il discute quelques secondes avant de reculer et de retourner vers son bac d'eau avec une réticence visible. La musique plutôt entraînante s'entend, mais pas trop fort, c'est agréable aux oreilles. Il pose le bac sur le meuble, remonte ses manches, attrape un torchon pour le mettre sur l'épaule et empoigne une bonne partie des couverts pour les mettre dans l'eau. Il frotte de ses doigts avant de plonger les mains dans l'eau. Il fronce des sourcils, grimace, avant de se laisser aller, d'encaisser, il sent l'eau, refroidit, chauffer vivement. Il travaille, il s'amuse ? Non, il profite qu'on l'embête pas. Il est bûcheur, il n'aime pas rester à rien faire, il se donne à fond. Il doit payer son studio, ressembler à quelque chose et surtout se faire passer pour un vulgaire humain malgré les essences élémentaires qui se manifestent parfois. Son ombre couverte par une autre, le fait sursauter, il tourne la tête et se retrouve nez à nez avec un géant. Il lui parle, il cause. Il cligne des yeux, un air hébété sur le visage, la bouche entrouverte. Il fait quoi ici ? Pourquoi, est-il devant lui ? Il ne le connaît pas. C'est le commis de cuisine ? Non. C'est qui ? Il est trop abasourdi par ce moment assez inédit. Qu'est-ce qu'il fiche là à le regarder bêtement, à lui poser des questions. Pardon. Une question. Une seule qui lui fait comprendre un bon nombre de choses. Il se renfrogne, il referme son esprit d'adolescent calqué sur de nombreuses émotions qui l'envahit. Qui est-il ? Question principale qui tourne dans sa tête, dans son esprit.

Il sourit simplement, à nouveau les paupières closes, mais le mouvement était rapide. Il sait que de là où il travaille, personne ne peut vraiment les voir. Il brandit le torchon devant le pif de cet homme trop grand pour que ce soit normal. Il n'a jamais vu d'homme qui dépassait les deux mètres. Il s'est penché, il a devant lui un torchon qui sent bon le liquide vaisselle à la lavande. La main qui tient le tissu est rouge, égratignée, il a trop côtoyer l'eau et ça se sent affreusement. Il n'a pas aimé cette parole. Colère ? Destruction ? Il est aussi la joie des feux de camp, de joie, il peut retourner se renseigner un minimum. Abattre ? Lui ? Non. Il a disparu un moment pour revenir et survivre. Hey ! Comment il sait ça ? Comment a t-il vu ce qu'il est ? L'arme de fortune brandit face au museau de la Bête, il fronce des sourcils avant d'ouvrir les paupières pour le fixer.

« Désolé de survivre un minimum ! On est pas tous riche et au-dessus des lois ! M'sieur le client, retourne en salle ! Tu m'déranges dans mon boulot, j'aimerais finir le plus vite possible pour partir ! », a t-il limite craché, cette colère remontant, se dévoilant au fond de ses prunelles. Il se prend pour qui cette grande tige ? Il était agacé avant de se montrer ingrat. Il tutoie un client et lui manque de respect. Il cherche la merde, mais c'était ce type qui est en tord. Pourtant c'est presque en bougonnant de colère qu'il murmure de manière audible la suite.

« Ma faute si on me tue ? Nah.... C'est pas ma faute, si on me remplace si facilement et que je me retrouve à nettoyer tout ça ! »

Le torchon frappe l'évier avec fureur. Les plaques de cuisson crachent une vive flamme incontrôlable et qui se fait dansante. Ses iris fixent l'eau, les flammes grandissent pour se remettre à la taille que le gaz a exigé. L'éclat doré mélangé au rouge reprit une teinte miel. Il n'aime pas que quelqu'un sache si facilement ce qu'il est. L'impression d'avoir raté son camouflage. Il frottant une assiette, avant de la poser au l'évier et de chopper l'habit de ce géant pour le faire sortir par la porte de service. Il le regarde longuement et croise les bras contre son torse.  Il déteste ça.

« Qu'est-ce que tu veux ? J'ai rien pour toi. Tu veux me faire chanter pour avoir trouver un servant des Dieux ? Oh oh.... Crapule. Insignifiant insecte.... »

À chaque mots, il laisse son élément traverser ses veines, les remplacer, insuffler de la colère et haine contre l'humanité, alors qu'il sourit. Il le sait, il est faible à ce moment même, il n'a pas autant d'énergie qu'avant, mais il peut encore déclencher de jolies feux d'artifices.

[Hors-sujet : J'espère que ça te plaît, si ça va pas il faut me le dire éè]
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MessageSujet: Re: -Crazy Fire- -Crazy Fire- EmptyJeu 24 Sep 2015 - 20:16


 
Crazy Fire △ De Luca Ezhno




Légèrement, mes sourcils se froncent et mon regard s'assombrit, signifiant non pas de la colère, mais plutôt une certaine incompréhension face aux mots que l'on me dicte. Nous ne sommes pas tous riches et au-dessus des lois ? Je me doutais bien, il y a de cela quelques siècles, que les pièces d'or allaient prendre trop de place, mais je ne pensais pas que... Que cet or allait rendre les hommes si indifférents face à la pauvreté. La bonté s'est envolée... Depuis quand ? Sans doute depuis toujours... Après tout, je ne connais que l'univers du troc, allant d'un object contre de la nourriture, d'une terre contre un navire ou encore d'un enfant contre la paix, telles les tragédies des rois et reines d'autrefois. Oh, je déranges ? Je détourne lentement mon regard, fixant les alentours avant d'être attiré par la présence du torchon. Il m'agace... Je fronce du nez, me redressant pour fixer l'être magique de haut. Je l'analyse à nouveau, prenant ainsi compte de sa colère. Il brûle encore... Et il bougonne aussi. J'en suis pour le moins étonné, voir même amusé, mais je ne laisse rien paraître, puisque mon visage ne connait pas réellement la base de ce qu'est un sourire. À force d'être terne, j'ai perdu de mes facultés faciaux à pouvoir exprimer autre chose que de la colère ou de la frustration. Certes sont les visage, je crois que tout peut se sentir que d'un simple regard. Je ne suis donc pas bouleversé à ne plus pouvoir démontré physiquement de l'amusement.

De ma bouche s'envole un dernier soupir avant que je ne puisse entendre le murmure. Je dirige alors ma main vers l'être qui me fait face, prêt à lui donner deux petites tapes contre l'épaule, mais je ne fais rien. Je reste sur place, à le regarder comme si j'avais face à moi une oeuvre d'art. N'est-ce donc pas ce qu'il est en fait ? Une oeuvre dont personne n'a conscience... Une âme caché au profondeur d'un système basé que sur des injustices. Après tout, il n'y aurais pas de lois sans inégalité. Alors le voici, perdu dans une guerre qui n'est pas la sienne. Une guerre basée que sur son nouveau statu. Passer du servant des créateurs à laveur de vaisselle ne doit pas être chose facile à digérer. Peut-être est-ce aussi mon destin, mais moi, je l'aurais cherché dès l'instant où j'ai décidé de prendre de moi-même mon indépendance. Je ne serais dire si j'ai honte de ma décision. Je peux cependant certifier que je ne me sens pas véritablement bien face à cette situation. Je ferme les yeux, me concentrant ainsi sur la chaleur qui monte de plus en plus. Les flammes sont partout et elles s'animent, se calmant que lorsque je le sens tirer mon haut pour me faire sortir de la salle. Ai-je trop empiété sur le territoire ?         

- Chanter ? Demandais-je, incapable de comprendre la sens de cette phrase.

- Si vous parlez là de manipulation, sachez que je ne vous forcerais jamais à faire quoi que ce soit sans votre accord et autorisation... J'ai déjà en moi le poids de ma trahison envers les créateurs. Il serait désavantageux d'y glisser un nouveau blasphème, quel qu'il soit.

Il faut dire que le temps ne m'as pas encore transformé en monstre. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, je perdrais la raison et mes valeurs. Et ce jour, je deviendrais qu'une bête parmi toutes les autres. Rongé par mes angoisses, je trouverais à mon tour mon lit de mort, que ce soit dans les bras des chasseurs ou dans ceux d'un traitre espiègle. Personne n'est invincible.

- Soyons amis... Apprenez-moi à vivre dans la modernité, je vous conjure d'accepter. Si cela vaux un prix, sachez que je vous offrirais ce que vous désirez. Peut-être que présentement, je n'ai rien qui vous intéresse, mais ce jour viendra.



 
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MessageSujet: Re: -Crazy Fire- -Crazy Fire- EmptyMar 29 Sep 2015 - 11:45



Tu cherches les ennuies ?

Music : Booty Swing


Ce n'est pas encore un feu d'artifice qui peut faire office d'Opéra, il ne chante pas, mais ce n'est pas loin. Les flammes peuvent danser elle par contre, elle peuvent suivre le mouvement incertain des pensées de cette personne. Un grand final comme cette histoire qu'il a déjà entendu de la bouche de ces humains. Le 5 Novembre. Une date à retenir selon eux, une date qui annonce la soumission de cet État despotique et tyrannique. Une jolie histoire qui finit mal, c'est bien le seul point négatif qu'il y trouve. Pourquoi le paria n'est pas immortel et continu de défendre le peuple de ce monde imaginaire ? C'est décevant et un gâchis qu'il a continué d'acquiescer. Il ne va pas s'amuser à conduire un Opéra à son summum, il ne va pas faire comme cet anti-héro ce n'est pas son but, il n'a qu'une envie... se déployer, faire péter sa colère qu'il garde en lui un peu trop longtemps à son goût. Les siècles passent, mais la rage reste. C'est bien l'inconvénient d'être rancunier à ce point. Il n'en veut pas spécialement au monde entier, seulement à ceux qui l'utilisent pour faire n'importe quoi. L'Homme est trop idiot pour comprendre qu'il ne faut pas manipuler les éléments sans savoir les conséquences que cela peut engendrer. Il se perd rapidement dans cette pensée, ce débat personnel et ne fait pas attention à ce que cette grande perche lui dit. Il capte quelques mots, mais rien de plus, il n'arrive pas à se concentrer sur cette voix grave et ancienne, il a un peu de mal, toujours autant. Mais c'est d'une manière un peu trop brutale qu'il comprend enfin la phrase, cette deuxième tirades que son interlocuteur émet. Ce corps qu'il a modélisé pour se fondre dans ce monde d'Homme réagit, il est surpris, il cligne des yeux et le regarde alors qu'il est prêt à faire chanter d'une seule te unique couleur cette ruelle. Il déglutit, se recule par ce flot d'émotion qui l'assaille. Il ne comprend pas pourquoi une vieille branche comme celui en face de lui, lui demande ça. Amitié ? C'est quoi ? Cela se mange ? Cela devient précieux ? C'est une pierre ? C'est matériel ? C'est une grande gamme de question qui se met en place dans son esprit bipolaire.

« Ami ? », prononce t-il comme si c'était un nouveau mot. Il sait pourtant. Il connaît ce mot, mais c'est une source de trahison à facteur trop élevé. C'est une prison invisible. Il ne comprend pas où veut en venir cet être étrange.

Est-ce qu'il lui propose un pacte ? Un contrat ? Un prix ? Ce fut contre toute attente ce qu'il n'a jamais espéré entendre. Il pencha la tête de côté, ses bras devenant ballant comme inanimé de vie alors que ses iris luisent dans l'obscurité de la nuit. Le réverbère au loin n'est pas une gêne en soi pour la luminosité à émettre, juste trop faible.

« Je ne sais pas à quoi tu joues.... Mais sache que traiter avec moi et non l'humain que je suis censé incarner va te coûter très cher.... Pactiser avec le démon, ça m'étonne d'un vieillard comme toi.... Tu sens le vieux, le temps qui a filé, la poussière et les pages jaunît. Le prix que j'apposerais sera élevé.... Si élevé que tu en regretteras d'avoir demander une « amitié ».... »

Sa voix est profonde, elle dénote avec le comportement qu'il a eu plus tôt. Pourquoi ? Son caractère de l'époque lointaine a fait surface et s'amuse à conclure ce qui semble être le début des ennuis futurs pour cet homme du Temps. Le Feu est une multitude de sentiments, de visages, autant de façon de voir une chose que de l'imaginer. Il n'y a pas de feu moyen ou doux, il est tout à la fois et cela suffit amplement pour lui. Ses invocateurs ont souvent réfléchis à deux fois avant de l'invoquer pour commettre tel ou tel délit. Les flammes ne se domptent pas, elles choisissent leur destin et décident si oui ou non elles se retournent contre leur maître de l'instant présent.

Ce caractère si volage finit par disparaître pour redevenir cet humain trop ennuyé par son travail pour en perdre une minute de plus. Il attrape la main de cet homme, la serre d'une pression significative, diffusant de sa chaleur sur celle-ci qui est sûrement tiède ou froide. Ses iris de lave d'or le regarde, le fixe avant de sourire comme si rien ne s'est passé.

« Je n'ai pas encore idée du montant du prix ! Je m'en excuse d'avance ! Ezhno De Luca, enchanté. »

Poignée de main qui scelle ce contrat, mais pas de manière définitive. Être ami ? C'est un début, puis lui montrer comment s'adapter ? C'est plus compliqué. Il lâche sa main et recule pour s'appuyer contre la caisse derrière lui, le regard vague, semblant réfléchir. Il n'y a pas plusieurs chemins. Il faut emboîter le pas sur ce que les autres font. Il faut entrer dans le moule.

« Entrer dans le moule, comment font les humains. C'est ça la clef, je ne t'apprends rien mais.... Pourquoi me demander ça ? Apparaître devant les gens comme ça pour les effrayer et ensuite quémander de l'aide ? C'est assez étonnant.... Tu souhaites t'adapter à leur époque, mais il faut déjà comprendre comment ils sont.... Reconnaître ne pas abuser de manipulation pour contraindre quelqu'un est déjà une grande avancée dans l'adaptation de votre... cas. »

Il en devient amusé de par la situation, mais c'est presque burlesque, il s'approche de l'être devant lui, il hume l'air et laisse ses iris décrire une lueur presque surnaturel. Effet de lumière ou non ? Tel est la question. Il sourit et ferme les yeux. Il lève la main et la tend vers cet être. Il veut une amitié sincère ? Celle d'il y a longtemps, ou... celle moderne ? C'est pareil en y réfléchissant sauf pour la question de la loyauté qui varie selon les gens. L'amitié est trop précieux, la propose t-il sans arrière pensée ? C'est trop important pour qu'une vieille créature la demande ainsi. Une volonté de rendre ce pacte plus empoisonné que le pire des poisons ? C'est ça ? Il penche la tête en l'observant. C'est d'un amusement qu'il ne cache pas.

« Cela sera intéressant de te connaître et de savoir comment tu es fait réellement, chacune de tes pensées et émotions qui ne se lit pas sur ton visage, j'arriverais à les connaître et à te piéger à mon tour. Cela sera pour moi, un idéal à accomplir, une récompense qui me tarde d'avoir en plus du prix de ta demande. Mais.... Par quoi veux-tu commencer ? Que veux-tu connaître ? Entre donc... installe-toi parmi les chasseurs, boit une chopine, je te l'offre en conséquence de cette amitié qui se forme.... »

Il est sincère, c'est presque malsain venant de lui, mais c'est peut-être la seule chose qu'il peut en tirer de cette créature qui cherche à ressembler à la proie. Il se détourne, le sourire au lèvres, naturel, trop... comme si cela est une comédie trop répété, mais c'est naturel, il apprend à faire comme eux et c'est avec une sincère volonté qu'il apprendra tout à cet être de l'Âge. Il entre, termine son travail, s'octroie une récompense avec de l'alcool et s'installe près de la cheminée, dans un coin reculé. Il est intéressé par la réponse qu'il peut fournir.

« Commençons par le début.... Qu'es-tu ? »
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