Oliver A.
Walker
« Everybody wants to rule the world. »
Oliver, on l'appelle souvent Ollie, parce que c'est plus court, et que c'est mignon. Ollie, c'est une personne plutôt compliquée à cerner. Il vit avec des principes de vie qu'il n'arrive, des fois, pas à comprendre lui-même, c'est juste qu'il y a des choses qu'il fait, et des choses qu'il ne fait pas. Des fois, il passe outre ses propres principes, parce que c'est compliqué d'être parfait aux yeux des autres. Ollie, il a besoin d'attention. Il a besoin d'être important, d'être une personne spéciale, que ce soit du bon, ou du mauvais côté. Ollie n'aime pas passer inaperçu, il aime qu'on le remarque, il aime qu'on le voit, il aime qu'on se souvienne de lui. Il aime qu'on se dise : « Ah ! Oliver ?! Tu parles de ce Oliver ?! ». Oliver est plutôt franc de nature et il n'y a pas de barrière entre ce qu'il pense et ce qu'il dit. Ollie, il est jovial, gentil, franc et super collant. Il vous câline, il vous suit à la trace, il vous emmerde jusqu'à ce que vous l'adoptiez, parce qu'Oliver déteste être seul.
La solitude, c'est sa phobie. Il a peur d'être seul, il a peur de l'abandon, du mal qu'on peut lui faire, mais pourtant, il s'attache rapidement, arrive à être plutôt proche des gens sans qu'on ne s'en rende vraiment compte. Au début, Ollie est un camarade qui s'assoit à côté de vous à la cantine, puis qui réitère l'expérience le lendemain, puis il devient le clown qui raconte des blagues un peu bête et puis, au bout de quelques semaines, il fait parti intégrante de votre vie si vous ne l'avez pas repoussé assez fort. Ollie aime être entouré, être indispensable. Ollie aime aimer. Ollie s'attache vite, aime et tout le reste, mais le jour où Ollie vous dit son deuxième prénom, c'est qu'il a vraiment, vraiment confiance en vous. Et si vous avez le malheur de vous en prendre à un être cher, vous serez dans sa ligne de mir pendant longtemps, très, très longtemps même : Oliver est rancunier, et pas qu'un peu si vous saviez.
Ollie, même s'il adore la vie, n'y croit pas vraiment. Il essaie d'être optimiste, de rire, de vivre, d'être la personne heureuse que son entourage croit connaître, mais pourtant, au fond de lui, il a quelque chose qui le titille, qui le dérange. La vie, c'est pas pour lui. La vie d'étudiant, c'est pas son truc. Il a besoin d'aventure, de sadisme et d'adrénaline. Oliver vit pour l'adrénaline. Il aime entendre son cœur battre jusqu'à ses tempes, il aime sentir ses membres trembler d'excitation, il aime avoir peur, il aime mettre sa vie en danger, il aime faire des choses dangereuses. Ollie adore le danger. Et des fois, Oliver peut être méchant. En fait, on pourrait dire qu'il y a Ollie, tout gentil, tout mignon, et Oliver, plus méchant, plus cynique, avec une répartie à en faire pâlir les nones. Il parle cru, il dit les choses telles qu'il les pense, sans penser à si ça peut blesser. Il vous crache à la figure vos défauts et vous regarde comme si vous n'étiez qu'un insecte sur sa route.
Ollie est gentil, aide et aime les autres. Oliver est cruel, et a besoin de faire et de se faire du mal pour se sentir vivant.
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Once upon a timeLe brun aux grands yeux bleus a vu le jour le matin d'un treize mai. Il n'a eu, ni une vie parfaite, ni une vie horrible. Il a eu une vie qu'on peut considérer comme banale : il a grandit avec deux parents qui l'aimaient, un père plus ou moins absent, et une mère adoratrice de plantes. Lui partait en voyages d'affaires, elle travaillait à l'école maternelle. Oliver a grandit, comme un enfant normal, il n'avait pas de difficultés à l'école, sans pour autant être un génie. Sa mère le câlinait, lui faisait ses repas préférés qu'ils mangeaient tous les deux devant la télé quand son père n'était pas là. Oliver a toujours été proches de ses parents. Son père lui ramenait toujours un petit cadeau de là où il partait même si, en grandissant, il a vite compris que son père achetait une petite merdouille à la superette du coin, mais bon, c'est l'intention qui compte, hein ?
Petit, Oliver ne comprenait pas vraiment les silences pesant qu'il comblait à la place de ses deux parents. Petit, Oliver ne savait pas vraiment pourquoi sa mère se réveillait les yeux rouges, et pourquoi son père « boudait » – tirait une tronche de dix kilomètres de long, disons le – tous les matins. Il a compris seulement en rentrant du collège, un jour. Son père faisait ses valises, alors qu'Oliver entrait, joyeux, prêt à montrer son quinze de moyennes en mathématiques. Ils lui avaient juste dis que ça ne marchait plus, qu'ils ne s'aimaient plus autant. Depuis ce jour, Oliver n'a plus vraiment cru à l'amour : il se souvint des repas silencieux qu'il meublait, des hommes qui draguaient sa mère, de son père si absent. Il ne leur en voulut pas, ni à l'un, ni à l'autre. Suite à ça, il passait une semaine chez sa mère, et une semaine chez son père. Avoir deux maisons, c'était pas cool, mais c'était mieux que le silence pesant avec lequel il avait vécu pendant plusieurs années.
Il tira sa première taffe à quinze ans, en troisième, juste avant de rentrer au lycée. Et depuis, il se balade toujours avec briquet et paquet de cigarette... ou tabac et feuille à rouler : tout dépend de son humeur et de l'argent qu'il a au fond des poches. C'est à la même époque qu'il a appris à se servir des couteaux papillons... et qu'il a prit connaissance de son don qu'il trouve inutile. A quinze ans, on se découvre, on regarde les filles... et il se surprit à regarder les garçons aussi. Il observait les trapèzes, les bras, le dos, les fesses, les jambes. Puis, chez les filles, la nuque, les seins, les hanches, les fesses, les jambes. Il perdit son pucelage quelques mois après la rentrée au lycée. C'était pas super, un peu hésitant, et c'était avec une fille comme ça, plus vieille que lui qui l'avait dragué à une soirée trop alcoolisée pour lui à l'époque. En première, il sortit avec un garçon, ça dura pas bien longtemps. Entre temps, il y eu des filles, puis après, d'autres garçons. Mais jamais rien de bien stable : il croit pas à l'amour, et même s'il s'attache facilement aux gens, il les repousse très facilement également quand les autres s'attachent trop à lui.
Pouvoirs & ArmesCOUTEAU PAPILLON ∞ Oliver a toujours aimé tout ce qui avait une lame... mais les couteaux papillons, ça, c'est son truc. Ça a la classe, c'est petit, ça passe partout : dans une chaussure, dans une poche, au fond du sac. Oliver en a toujours un sur lui. La lame fait un peu plus d'une dizaine de centimètres de longueur, environ un doigt de largeur et la lame est plutôt fine, pointue : elle est faite pour pénétrer la chair. Il sait l'utiliser, il joue avec, faisant tourner encore et toujours la lame dans sa main.
DRAW ∞ Oliver peut dessiner tout ce qu'il voit. Tout ce qu'il voit, tout ce qu'il a vu, Oliver peut le dessiner avec perfection. Il pourrait devenir copiste, s'il le souhaite. Repeindre les œuvres d'arts à la perfection, les revendre et tout ce genre de truc. Mais Ollie n'utilise pas vraiment son pouvoir, il le trouve insignifiant et sans grande importance.
Il s'éveilleraPHÉROMONE VOCALES ∞ De simples mots peuvent avoir un effet surprenant sur la victime, la manipulant psychologiquement, mais les conséquences restent des moindres. Par exemple, si tu dis à quelqu'un qu'il est nul, il va finir par y croire, et se torturera psychologiquement jusqu'à ce que le don s'estompe.
Oliver s'est rendu compte de son don assez bizarre le jour de ses seize ans. Il se disputait avec un de ses amis.
« T'es qu'une merde ! » lui avait-il hurlé, énervé pour il ne sait plus quelle raison. Et quelque chose c'était passé. Quelque chose de bizarre. En face de lui, l'adolescent avait pris sa tête dans ses mains et s'était laissé choir contre le mur. Ça avait été fort, puissant... mais très court. Ça avait duré moins de trente secondes, mais, pendant ces trente secondes, Ollie n'avait pas su quoi faire. Il s'est abaissé, accroupis en face de son ami, il a tenté de le comprendre, mais l'autre n'avait dis qu'une phrase
« Je suis qu'une merde... » : un murmure presque inaudible. Presque.
Après ça, Oliver a testé, il a fait des expériences, avec des gens, dans la rue. Il s'asseyait à côté d'eux, sur un banc, discutait avec eux. Il leur murmurait des qualités, des défauts, des énormités plus fausses les unes que les autres. Et ils y croyaient.
« Je ne mérite pas de vivre. » ; « Je suis nul. » ; « Je ne réussirai jamais mes examens. ». Ça ne dure pas très longtemps. Entre trente secondes et une dizaine de minutes. Le plus long a été d'un peu plus de treize minutes, ça ne s'est produit qu'une fois. Tout dépend de la force mentale de la personne sur qui il utilise son don que beaucoup de personnes qualifierait de cruel.
Mais Oliver prend du plaisir à l'utiliser.
Écran magiqueOllie (ce n'est qu'un pseudonyme !), 20 ans, je reprends du service après une pause de quelques mois ! Je bosse et je retape ma deuxième année à la rentrée ! Donc je serai là, mais sûrement pas trop souvent ! Et sinon, ce forum est tout beau tout mignon. J'ai hâte de pouvoir RP o/
Ah, et le code, bien sûr :
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[b]Nice[/b] de [i]Hamatora[/i] est Oliver A. Walker.