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ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur.

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MessageSujet: ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. EmptySam 15 Fév 2014 - 17:07

Oksana&Johanna
« Toi, moi, et le pot de fleur »
Freya tremblait comme une feuille morte. Les larmes dévalaient sans fin ses joues rosies par la température basse de la pièce. Cachée dans son coin d'ombre privé, ce petit coin où cacher ses faiblesses le temps de revenir plus forte mais plus fausse, plus forte mais menteuse, menteuse... Cachée dans son placard, derrière un mentaux en décomposition prématurée, elle pleurait paisiblement, tel un séisme. Paisiblement. Elle n'était jamais paisible. Violence. Elle n'était que violence et haine. Et mensonge. Quel doux mélange... Mais elle n'en restait pas moins humaine... Et elle pleurait, elle pleurait. Jamais devant lui. Elle devait être forte, pour lui. Pour lui. Pour qui d'autre ? Mais elle continuait de pleurer, elle ne pouvait s'en empêcher... Quelqu'un la sauverait-il un jour ? Elle aurait tant aimé pouvoir se lever, ouvrir la porte, et courir, courir, vite, loin, loiiin...! Mais elle ne pouvait pas. Là était tout le tragique de sa vie; elle ne pouvait pas. Il avait bien trop besoin d'elle...

Oksana enfila sa deuxième botte avec un brin d'anxiété. Depuis son arrivée dans cette chambre de bonne en totale décrépitude dans ce quartier à son image, elle n'en était pas sortie. Elle restait dans son quartier chaud et craignos. Et elle arrivait à être effrayée à l'idée d'aller dans des rues plus... Normales ? Moins dangereuses ? Paradoxal, dirons nous... Finissant de lasser sa botte, noir de jais, donc, elle passa devant un miroir, recula de quelques pas, se plaça bien en face, s'observa, fit la moue, passa une mèche derrière son oreille, sourit, ouvrit de grands yeux, la remit en place, secoua la tête. Depuis quand faisait-elle concrètement attention à son image ? Se penchant un peu sur le côté, elle récupéra sa veste et finit de s'attacher les cheveux en deux couettes turquoises. Combien de temps pour les démêler, déjà ? Ah oui, deux heures...

Freya ressortit de son placard, les yeux bouffis et endoloris. Elle lança un regard irrité à Robert le poisson rouge qui continuait de nager calmement, comme si rien n'arrivait dans cette putain de maison. Mais non, justement; rien n'arrivait jamais, ici ! Rien, hormis les disputes quand ces connards daignaient pointer le bout de leur nez dans cet endroit vide où demeuraient là, bras ballants, deux mioches paumés; leurs mioches. Se souvenaient-ils seulement de leur existence...? Freya n'hésitait franchement pas à le leur rappeler, à gueuler, à hurler, à péter des trucs, aussi. Fuguer ? Elle y avait songé. Mais elle ne pouvait pas laisser Sven tout seul. Elle ne pouvait pas. Alors elle passait une main sur son visage, inspirait une bonne fois pour toute, et retourner vaquer à ses occupations. Alors elle ouvrait la porte de sa chambre, aussi chaotique qu'elle, et baissait le regard sur cette tête blonde au regard plein d'inquiétude.

Oksana continuait son ascension jusqu'à la fameuse boutique. Elle ne serait sortie pour rien au monde si ce n'avait pas été pour cela. Tout ce qu'il lui restait. Tout ce qu'il lui restait... Elle ralentit le pas et s'arrêta finalement, des paillettes dans les yeux à l'image d'une enfant partie depuis bien longtemps, naufragée qui ne revivait qu'à cette vue merveilleuse, devant la boutique. Son regard dévora l'instrument avec une lueur carnassière dans le regard. Elle avait envie d'entrer, mais elle était un tantinet effrayée... Finalement, elle ne put résister, posa la main sur la poignée et pénétra l'antre merveilleuse. Levant le nez à l'instant exact où le talon toucha le parquet vernis, un sourire vint habiller son visage d'ordinaire sévère. Un homme s'approcha d'elle et ils discutèrent brièvement -un vendeur, bien entendu.

Vendeur Et, votre instrument de prédilection...? A moins que vous n'en n'ayez p--
Oksy Le violoncelle.

Son regard se portait déjà sur une de ces pures créations du ciel et l'homme sourit. Elle l'avait déjà oublié, lui, d'ailleurs, et elle s'approcha lentement de l'instrument d'un magnifique brun caramel, brillant, sobre, élégant... Noble. Un sourire amusé plana sur le visage du vendeur qui pencha la tête en direction de l'instrument en question.

Vendeur Vous voulez jouer...?
Oksy Je-je peux ?

Rougissante, elle esquissa un mouvement vers l'instrument mais ramena la main à elle. Elle hésitait. Elle avait peur. Peur. Li ne put lui offrir qu'un immense sourire et un regard un peu curieux. Il avait envie de voir ce que cela allait pouvoir donner, elle l'intriguait relativement, toute pétillante qu'elle était.

Vendeur Allez-y.

C'était cela; une permission. Elle avait besoin de sa permission. Agrippant l'instrument, elle l'amena jusqu'à une chaise et s'installa. Nostalgie. Le violoncelle, c'est tout ce qui lui restait. Elle n'avait rien, n'était rien. Mais le violoncelle... Le violoncelle, elle en jouait tellement bien, tellement qu'elle savait qu'elle en jouait avant. Avant... Que cela n'arrive. Son amnésie. Un vestige de celle qu'elle était jadis. Alors, saisissant un archet, un peu de colophane, et elle se laissa emportée, s'oubliant un temps soi peu... Et cela fut magnifique. L'homme la regardait, ébêté.
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Dernière édition par Oksana S. Bouravtchikova le Ven 2 Mai 2014 - 13:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. EmptyMer 26 Fév 2014 - 2:11



I want to disappear.



Toi, moi, et le pot de fleur
Oksana & Johanna ∞ in a music shop

Son souffle était à peine plus chaud que l'air ambiant, et ne laissait même pas échapper la vapeur condensée que l'on pouvait observer chez le commun des mortels. Sa jupe patineuse tombait sur ses cuisses couvertes par un collant voile très peu adapté aux températures hivernales de Froënbourg. Mais il était de notoriété publique que Johanna Rhodes ne craignait pas le froid ; ainsi lorsque ses escarpins frôlèrent le sol de la cité nordique, l'air sembla presque se réchauffer. Jusqu'au moment où l'on se rendit compte qu'il neigeait. Ce laps de temps lui avait suffi pour quitter la place où la voiture l'avait déposée et s'enfoncer dans les rues sinueuses de la capitale. Elle couvrit son visage sous son chaperon blanc, de peur de mouiller ses cheveux plus que d'attraper froid – ce qu'elle ne risquait pas soit dit en passant – et joua les promeneuses solitaires, déambulant dans des rues qui malgré le peu de temps qu'elle y avait passé, faisaient ressortir en elle des souvenirs doux et amers à la fois. Combien de fois les sœurs Rhodes avaient échappé à la vigilence de leurs parents pour se rendre dans ces rues tellement vivantes ? Trop de fois, et pourtant Anna se rappelait de chacun des instants passés à courir sur les routes pavées, à s'arrêter chaque fois qu'un jouait brillait à travers l'une des vitrines et s'extasier devant les confiseries qui sentaient bon le sucre et le chocolat.

« Ohé Hannah, attends moi ! »

Un sursaut arrêta Johanna tandis qu'une fillette lui rentrait brutalement dedans. Occupée à suivre sa sœur, elle n'avait pas cherché à contourner les jambes kilométriques de la magicienne, qui trop surprise par ce qu'elle venait d'entendre, ne dégagea pas non plus la route. La petite fille s'excusa et héla une nouvelle fois sa congénère avant de disparaître à nouveau parmi la foule. Observant longuement le dos de la fillette s'éloigner, Anna osa finalement lâcher un soupir qui la délivra des quelques secondes durant lesquelles elle retint son souffle. Ce n'était rien qu'une petite fille, elle n'était pas Leah et « Hannah » n'était pas Johanna. Reprenant possession de son sac à main laissé tombé sous le choc, elle continua son chemin le cœur en miettes et la tête embrouillée. Elle n'avait pas beaucoup dormi la veille, ni toute la semaine d'ailleurs. Le weekend avait été la meilleure chose qui aurait pu lui arriver, et passer une journée supplémentaire en cours aurait eu raison d'elle, de sa patience et de sa santé mentale. Johanna n'avait jamais été stable de toute manière, contrairement à ce qu'elle faisait croire à quiconque osait en douter.

Elle s'arrêta devant deux boutiques, n'entra dans aucune et se contenta de souffrir en silence. Les problèmes s'étaient montrés envahissants ces dernières années, et tout ça parce qu'elle n'avait fait aucun effort pour s'en débarrasser. Tout commençait avec les Rhodes au complet, sans oublier Elizabeth qui ne l'aidait en rien pour arranger sa condition, et qui ne ferait jamais rien. Il y avait aussi Axel, qui en lui rappelant qu'il y avait encore quelque chose à sauver chez elle lui montrait qu'elle était également devenue ce dont elle redoutait le plus. Puis Stelian aussi pouvait être considéré comme un problème, lui qui lui retournait le cerveau à chacune de leurs entrevues et qui la poussait à douter de ce qu'elle avait construit par elle-même. Mais quand bien même elle prenait conscience de ces problèmes, elle n'avait aucune envie de les régler. Ils l'écrasaient un peu plus chaque jour et pourtant faisaient partie de sa vie. Et elle n'avait pas le cœur à les dénouer, pas maintenant. Pas encore. Elle avait trop mal. Ils devaient la laisser faire son deuil avant de venir l'emmerder, tous autant qu'ils étaient.

Anna avait besoin de sa sœur. Maintenant plus que jamais. Traverser Froënbourg à pieds avait réouvert plus de cicatrices qu'elle ne l'avait prévu. Chancelante, Johanna avançait, traînait sa carcasse de poupée à travers un monde basé sur des souvenirs, où chaque bâtiment, chaque mur et chaque pierre lui rappelait qu'Eleanora ne reviendrait pas. Plus jamais son rire ne résonnerait derrière elle, plus jamais son cœur ne battra contre le sien. C'était fini, et pourtant elle restait inconsolable, continuait de passer dans les rues dans l'espoir de la voir sortir d'une boutique avec un sac plein de bonbons et de chocolats qu'elles se partageraient ensuite sous les couvertures, à l'abri des autres dans ces moments bien à elles. Mais c'est fini. Le sol se rapprocha à une vitesse vertigineuse, et elle de ressaisit suffisamment rapidement pour ne pas le heurter et ainsi éviter une chute stupide. Elle se rattrapa contre la paroi glacée du mur et s'arrêta un instant, seule dans une rue qu'elle ne connaissait pas. Par le passé, elles ne s'étaient jamais réellement éloignées de la route principale et débarquer dans les ruelles adjacentes l'amenaient à se retrouver en terre inconnue. Cela ne l'empêcha pas de pousser la porte de l'humble échoppe, dans laquelle l'unique vendeur et propriétaire l'accueillit avec une politesse qu'on ne connaissait plus.

« Bonjour, puis-je peux vous aider ? »
« Je... Je ne me sens pas bien. Apportez-moi un verre d'eau ! »

La panique lui fit hausser le ton, tandis qu'elle avançait fébrilement dans la boutique. Le vendeur ne se posa pas plus de questions et lui demanda d'attendre un instant, avant de disparaître dans l'arrière boutique. Johanna, malgré sa condition, continua son chemin, guidée par une mélodie qu'elle avait perdu l'habitude d'entendre. Beaucoup de monde savait jouer de la musique à Froënbourg, car forcés de rester cloitrés chez eux en période où l'hiver reprenait ses droits, ils avaient trouvé de quoi se divertir. Johanna n'avait jamais eu que sa voix pour elle, mais voilà longtemps qu'elle n'avait pas chanté, plus depuis que Leah n'était plus là pour l'entendre. Ses talons s'enfoncèrent dans la moquette rigide, et pourtant elle continua sa traversée jusqu'à trouver l'origine du son que l'on pouvait entendre depuis l'entrée. Fébrilement, elle s'appuya contre l'une des étagères et regarda la jeune fille frotter les crins de son archet contre les cordes de fer, faisant résonner le notes de la gamme qui se répercutaient contre les murs qu'on aurait presque pu voir trembler. Il y avait quelque chose de triste dans le violoncelle, qui émanait de cette fille comme si elle était sortie de Johanna elle-même. Le son s'arrêta brusquement, interrompu par le vendeur qui revenait en faisant malencontreusement tomber l'un des nombreux tabourets qui jonchaient le sol. Il s'excusa et tendit un verre d'eau fraîche à la blonde qui l'attrapa du bout de doigts, avant de s'écrouler avec toute la grâce du monde sur l'une des chaises.

« Tu peux continuer à jouer ? »

Elle porta une main à son front. Sa tête lui faisait un mal de chien, et pourtant elle aurait juré qu'écouter cette fille jouer le lui avait fait oublier, le temps d'une mélodie.

by MISS AMAZING.
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MessageSujet: Re: ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. ABANDON | Johanna # Toi, moi, et le pot de fleur. EmptyMer 26 Fév 2014 - 20:20

Oksana&Johanna
« Toi, moi, et le pot de fleur »
Assise sur sa chaise, en y mettait tout son petit cœur, toute sa rage; il était étrange de la voir jouer ainsi, vacillant entre violence et délicatesse, haine et amour. Elle y mettait toute son énergie -elle était assez épuisée, d'ailleurs, après. Les yeux clos, elle se laissait emporter loin, si loin... C'était là sa fuite, son moyen d'évasion, sa récréation rien qu'à elle; et puis elle foirait une note, puis deux, avant de partir dans une crise de nerf. Et elle s'acharnait; ce n'était peut être pas une méthode de travail très recommandée, mais c'était sa façon à elle de faire, de s'y prendre, de vivre. Elle foirait tout de toute façon; son amour propre était bien ébréché. Normal, quand on avait, au monde, que la musique, et son petit frère. Et ce, sans être orphelin.

Cette mélodie, Oksana savait, au plus profond de son être, de ses tripes, elle avait jadis été travaillée et re-travaillée, à tel point qu'elle faisait désormais partie intégrale d'elle-même; aussi loin qu'elle s'en souvienne, les notes la hantait, l'assaillait. Ce morceau, plus que les autres, ne la lâchait pas. Plus que les autres, parce que, bien sûr, il n'était pas le seul. Spectres de son passé désormais révolu, envolé, ils semblaient lui rire au nez. Elle avait chercher, de ce côté là; une gamine qui jouait aussi bien, cela ne devait pas courir les rues, si...? Mais rien. Et les notes riaient, elles riaient, amères, moqueuses, haineuses. Mais elle continuait de les aimer tendrement. Et elle jouait, frottant avec passion sa mèche sur les quatre cordes l'alignant gracieusement, rigides, mais aussi tendre, dociles... Une larme dévala le long de sa joue, sans même qu'elle ne s'en rende compte. Elle ne remarqua pas que le vendeur la regardait, éberlué; tout était figé. Ni, d'ailleurs, la porte s'ouvrir et l'homme sursauter avant de retourner à ses occupations.

Freya poussa un juron -tellement polie, à un si jeune âge, s'en était désolant. Elle contempla sa main avec une moue frustrée; elle avait horreur de cela, quand son propre corps ne faisait pas absolument tout ce qu'elle attendait de lui. Même l'impossible, j'entend. Il fatiguait, son petit corps meurtri, il avait besoin de repos, tiré, épuisé. Mais elle ne voulait pas l'accepter, elle voulait continuer à jouer. Jusqu'à ce que mort s'en suive, aurait-on pu penser. A s'en briser les os, à s'en déchirer les muscles, les tendons, tout. Et elle tremblait comme une feuille, comme un séisme, même; et elle jetait avec amertume son archet, contemplait sa main, les yeux humides, et calait sa tête juste sous la volute, cette partie tout en haut du manche, au dessus du chevalier; la volute, cette partie enroulée, ronde. Et elle se laissait allée aux sanglots, se calmant lentement, doucement, tout, tout doucement.

Oksana sursauta. Sa bulle de bien-être, de plaisir, de notes, explosa sans la moindre délicatesse. Levant un regard vulnérable et si rare chez la bleue, elle chercha du regard la provenance du bruit -quelque chose venait, semblait-il, de tomber-, mais se figea quand elle toucha de ses pupilles azurées une tête blonde, quasi blanche. Elle cligna timidement des yeux, sans réfléchir -sinon, elle aurait trouvé sa réaction, naturelle, ridicule et absurde, tellement éloignée de celle qu'elle mimait en temps normal. Elle la contemplait, et, étrangement, Oksana se sentit mal à l'aise; elle avait pourtant l'habitude d'être épiée, surveillée, testée... Mais, là, c'était différent. Elle se sentit presque effrayée. Et puis le vendeur apporta un vers à l'inconnue, qui se laissa tomber sur une chaise. Elle ne semblait pas aller bien; m'enfin, tout était assez relatif, ou disons plutôt, elle ne savait pas percer les cœurs, déjouer les faux sourires et mensonges; alors, elle douta même de ce qui était flagrant : elle avait presque l'air malade.

✖ Tu peux continuer à jouer ?

Sa voix était douce comme la neige. Elle cligna des paupières. Elle ne se souvenait pas avoir déjà joué devant quelqu'un d'autre. Mis à part peut être quelques secondes plutôt, quoi qu'elle jouait pour elle, et seulement pour elle, et non après la demande d'autrui. Elle baissa les yeux sur l'instrument, l'archet, comme se réveillant d'un rêve, émergeant lentement, puis releva le regard vers la blonde. Puis, elle eut une réaction qui la surprit presque elle-même : elle lui sourit, et reposa l'archet sur les cordes, avant de s'envoler loin, loin, dans un bonheur éphémère mais qui lui était si doux et pur. Après quelques minutes d'intense plaisir, délicatement, elle reposa pied à terre et ouvrit les paupières, un sourire nostalgique aux lèvres. Elle cligna, de nouveau, des yeux quelques secondes, se réveillant d'un merveilleux rêve, d'un merveilleux univers. Puis releva le regard sur... Les deux inconnus avant de leur sourire de nouveau, gênée cette fois. Le vendeur sursauta et s'éloigna, se rendant compte, surement, qu'il avait des occupations plus urgentes; quant à Oksana, elle regarda la jeune fille et, le plus naturellement du monde, lâcha :

✖ Ça c'écoutait, c'était potable ?

Elle pencha la tête, fronça les sourcils, puis reprit :

✖ Je veux dire, ça t'as euh... Plu ?

Sleeping Beauty
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