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Dev A. Petrova

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Dev A. Petrova

Penses-tu que
Dev A. Petrova respirera encore longtemps ?



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MESSAGES : 24
RUNES : 103

INSCRIT(E) DEPUIS LE : 21/05/2015
AVATAR : Yamazaki Sousuke
AUTRES COMPTES : Chuck Norris

MON ÂGE : 77 ans / 28 ans
ARMES&POUVOIRS : ∞ Persuasion - Imposer sa volonté
∞ Encodage - Modification des souvenirs
∞ Métamorphose - Apparence d'un gros loup noir
∞ Nirvana - Contrôle de la douleur



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MessageSujet: Dev A. Petrova Dev A. Petrova EmptyJeu 21 Mai 2015 - 23:25





Dev Alexandre



Petrova
« Tell me would you kill to save your life ? »
77 ans ∞ Sans-rouge ∞ Yamazaki Sousuke de Free!
Bisexuel ∞ Fugitif
► In my mind

Je devais, sans aucun doute, ma réussite à mon nom et mon charisme. Certes, mon titre me précède, mais mon tempérament et ma personnalité on tracé un chemin beaucoup plus profond, ancrant de fortes racines dans le monde des affaires. L’entreprise a fait ma vie, le travail était mon quotidien et c’est avec une discipline sévère que je projettais mon présent et mon futur. Il y a de cela très longtemps, j’ai compris que la détermination et la persévérance menaient à terme les projets les plus complexes, les plus importants, en me soulevant au sommet des échelons. Rien ne vaut la satisfaction d’obtenir le résultat escompté après un dur labeur, même après s’être autant dévoué à la perfection incarnée. L’innovation a fait vivre tout cela en moi, me laissant un mode de production efficace et créatif qui comblait tous les besoins quémandés dans cette société où se faire entendre est davantage facile avec une publicité choc et unique. Ce qui attire le regard marque l’être humain – et bien d’autres encore – au fer rouge, c’est d’une logique implacable.

L’autorité ne manque pas sa place dans chacun de mes gestes, dans chacune de mes paroles. Pour me faire entendre et inspirer l’obéissance instantanée à mes subordonnés, je n’avais jamais hésité à tracer les limites et à écrire les règles. Aucun regret, aucun remord, je restais stoïque dans la manipulation de mon entreprise, de ma vie, de ce que je voulais. L’excessivité m’avait conduit à m’améliorer, mais m’avait aussi isolé des contacts spontanés. Tout chez moi était calculé méticuleusement et le temps que j’accordais aux relations démontrait une certaine asociabilité. En était-il vraiment ainsi ? J’avais des devoirs à remplir, des attentes à combler et des espérances à déchiffrer bien plus que quiconque ne pouvait le penser. Avec les poussières du temps qu’il me restait de mes journées, c’était un pur jugement de me voir ainsi, mais je ne me privais pas de m’en délecter à mon tour. Mes critiques et mes obstinations ne sont toujours pas de cristal, bien au contraire.  

► In my heart

Pour le peu de vie intime que je possédais, je me laissais aller à une certaine intuition. La pression se relâchait légèrement lorsque je rangeais mon complet, bien entassé avec tout ce qui avait trait à l’entreprise. En dehors de mes heures supplémentaires, je laissais la déontologie publicitaire s’endormir et m’autorisais une flexibilité, autant dans mon accoutrement que dans mes relations personnelles. Toujours aussi loyal et confiant, je reste maître de moi-même sans pour autant faire un trait sur mon empathie qui démontre bien que j’ai un cœur – mort ou vif, peut importe. Mon écoute est donnée à ceux qui me sont chers, mon attention partagée à ceux que je considère comme étant irremplaçables. Encore quelque fois, aussi surprenant que cela puisse paraitre, je me laisse aller à un léger comique agrémenté d’une douce ironie. Ne dit-on pas que le rire est bon pour la santé ? Dans mon cas, je peux quand même en douter.

Si être une personnalité au leadership important était de prime en publique, je me haïssais à devenir, une fois caché des curieux, un être complètement dépendant. Avoir besoin de sang pour vivre, monopoliser une vie ou désirer la compagnie d’une autre personne plus que tout sont des envies noires qui m’étaient incapable de contrôler. À tout bon entendeur, ne m’approchez pas de trop près si vous êtes incapable de soutenir le brouillard de jalousie qui plane autour de moi. Et sachez que j’ai la rancune facile. Elle pourrait, je le crains, me faire dépasser les limites de la bienséance.

Biographie

Ma vie ne vaut pas la peine d’être racontée plus qu’une autre. Mais si j’avais à faire son récit, je commencerais certainement par instaurer un sentiment de confiance entre moi et le lecteur. J’exercerais, dès le départ, un contrôle absolu sur ses pensées de la manière qui suit. Des propos directes et sans détour, le cœur ouvert pour une opération à vif.

Je suis Dev Alexandre Petrova. Et je suis un vampire.

Il y a de cela soixante-seize ans, j’ai vu la grossièreté de la vie par un simple jour d’avril, à Kalel. La Cité Désertique est devenue mon territoire natal, l’État qui me forgea sans aucun espoir de liberté. La chaleur suffocante et la rare brise brûlante n’en était pour rien, j’avais déjà de quoi motiver mon éducation stricte de riche personnage. J’étais d’une famille imposante, portant un nom qui ne s’essouffle jamais des lèvres des habitants. Fils de vampires aristocrates au sang  bleu, je fus battu au fer dès mes premières années de vie. De cet enseignement aux traditions incontestables venant de ma famille qui se détaillait d’un nombre incalculable de frères et sœurs plus vieux ou plus jeunes que moi, j’appris les cinq règles d’or des Petrova.

Les Dieux sont nos ennemis.
Les humains sont le bétail.
Les Calices sont un fléau.
Les vampires soumis sont des déchets.
La famille est plus importante que tout.

J’avais tout appris. Je savais ce qui allait se passer. Comment j’allais ressentir les premiers symptômes de soif et qu’est-ce que je devais faire une fois que ma nature sauvage se serait réveillée. Pourtant, à l’âge de onze ans, je ne l’ais pas fais. Je n’ais rien dis à mes parents, trop effrayé par mes jours chamboulés d’une obsession croissante. Incontrôlable. C’est grâce à ma folie de n’avoir rien partagé à mes aînés que j’ai bus le sang de ma meilleure amie. À cette époque, Luxe était l’une des seules humaines que j’avais réussis à garder près de moi. Je pense que je l’aimais déjà, le jour où je l’ais mordu. Sinon, pourquoi me serais-je arrêté à temps et ainsi lui épargner la mort ? Elle était devenue mon Calice, ma faiblesse. Démon de ma vie à la fois lueur de mes ténèbres. De cette fatalité, la honte de mes parents s’était abattue sur moi. Ils désapprouvaient ce lien, cette union à double tranchant.

C’est à ce moment là que j’ai commencé à développer une haine sans borne pour ce que j’étais, pour ce que je suis aujourd’hui. Entre le dégoût de moi-même et l’affection incommensurable portée à Luxe, j’ai rapidement apprit à me dissocier des autres en me plongeant dans les études. La facilité avec laquelle j’apprenais m’a fait comprendre que la curiosité et la soif de savoir menaient mes lectures et mes réflexions d’apprentissage. J’allais avoir toute la vie, de très longues années, pour apprendre à vivre dans ce monde détestable. Monde qui devenait pourtant si clair et magnifique aux côtés de Luxe, sur qui, sans m’en douter, j’usais de mon premier don. La Persuasion allait devenir un atout, il n’y avait aucun doute là-dessus.  

J’ai réussis à respirer au-delà de mes trente-trois ans, année où j’ai appris l’implication influente de ma famille dans les trafics de drogues et d’humains. L’argent à partir duquel j’avais mangé, avais été logé et habillé, m’était alors paru sale et ignoble. Des pièces et du papier tachés de l’innocence d’êtres vivants étaient, à mon regard, un péché qui allait me conduire directement en enfer. Ah ! ce que j’avais pus être bête. L’enfer, je m’y trouvais déjà, bien enfoncé jusqu’au cou. Tout ce que j’avais vécu ici était comparable à une promenade de santé.

L’élément qui fit basculer ma vie, encore un tant soit peu honnête jusque là, fut mon intégration dans l’organisation où mes parents occupaient une place importante de trafiquants. Rageant, souffrant de cet investissement qui allait contre mes valeurs personnelles, je ne pus faire autrement que de m’occuper d’un réseau de vente destinée à la Crimson. L’ironie du sort ou pure folie ? La démence était pourtant bel et bien là chez Luxe, ma bien-aimé, celle à qui j’imposais mes états d’âmes, mes souffrances, mes doutes et délires par la simple pensée émotionnelle. Elle et moi étions si liés, si unis que je m’en détestais davantage, un peu plus à chaque jour qui passait.          

L’erreur que j’ai commise à trente-six ans a été fatale pour le peu de sérénité qui embrumait ma vie damnée. L’initiative de ne pas honorer le trafic humain que je devais exceptionnellement superviser ce soir là a signé l’arrêt de mort de la femme que j’aimais. Qu’aurais-je dû faire en découvrant ces jeunes enfants et adolescents, tous entassés les uns sur les autres dans un fourgon fantôme ? Le cœur m’avait lâché à ce moment là, en fixant un à un leurs regards effrayés, terrorisés devant la mort ou l’esclavage qui les attendait. Il n’avait jamais été question que je m’adonne au trafic humain et ça, j’allais m’en tenir fermement, sans possibilité de reculer sous une quelconque influence. J’étais plus fort que ça. Luxe, non.

La vengeance de mon paternel fût violente, sans la moindre poussière d’empathie. Il n’avait pas hésité une seule seconde à me faire comprendre qu’il tenait ma vie entre ses mains. Celle de Luxe aussi, prisonnière de ses griffes acérées de vampire sanguinaire. Pour me faire souffrir et bien se faire entendre, il coupa la main de mon Calice. L’outrage à son nom n’était pas permis et j’avais osé remettre en question la puissance qu’il exerçait sur les siens. La souffrance physique et psychologique de Luxe résonnait en moi comme un glas. Ses supplications ne m’étaient jamais parues aussi lancinantes, aussi dévastatrices qu’en cette scène recouverte d’un drap rouge. Dev, je t’en supplie… Si tu m’aime, tue-moi. Laisse-moi partir, je n’en peux plus. Et dans la pire des sombres douleurs, j’avais accédé à son souhait. La vider de son sang a été mon buché. Lui prendre la vie a donné naissance à ma profonde folie.

L’esprit embrouillé, le corps brisé, je fis usage de l’Encodage pour la première fois. Remodeler les souvenirs de mon paternel, afin qu’il ne soupçonne rien de cette mésaventure mortelle et haïssable, fut ma porte de sortie. Ma fortune en poche, j’avais quitté les sables fins du désert pour prendre la route menant à la Cité Nordique. J’étais désormais libre, détaché de tout. Complètement fou. La capitale de cette terre enneigée a été témoin de mes démons, de mes victimes nuit après nuit. Que ce soit en les saignants à blanc où en les obligeant à s’ouvrir les veines pour y récolter leur flux de vie dans une coupe de bon goût, plus aucune considération ne m’habitait pour les humains, ni pour tout autres créatures. J’étais devenu le nouveau bourreau de Sleepy Hollow, décapitant mes proies avant de les faire disparaitre; nous ne savions jamais si quelqu’un allait découvrir un cadavre dans la neige et la glace, ce qui aurait été un peu agaçant de voir des traces de crocs acérées.

Pendant toutes ses années à faire profil bas socialement, je comblai des boulots d’étudiant qui se mariait à merveille avec mon corps de jeune homme frôlant les dix-huit ans.  Serveur dans un restaurant, barman dans une petite taverne ou encore garde du corps dans mes dernières années à Froënbourg, j’avais toujours visé l’anonymat en enfilant la parure d’un deuxième prénom. M’ayant forgé une identité pendant de longues années, je considère aujourd’hui Alexandre comme une part entière de moi-même. Il marque mes années d’étourderies, de démences, mais aussi de savoir. Cette envie de tout connaître, de tout maîtriser, ne m’avait pas quitté avec Luxe. Aussi, j’avais pris la délicieuse liberté de faire des études en langues et histoires. Sans compter les années qui s’écoulaient, je continuais d’avancer dans le noir, toujours autant écoeuré par ma respiration qui ne mourrait jamais.

Quinze années, soulignées de ce froid glacial et de cette neige éclatante, furent assez pour me faire quitter la Cité. J’avais posé mes affaires à Marina, la capitale de ce territoire touristique aux plages infiniment enjôleuse, faisant rêver d’une vie meilleure. Un beau mirage, j’en convenais, qui m’avait poussé à oser. Je devins tuteur privé à domicile, mes services reliés à une école fréquentée par de jeunes élèves en difficulté d’apprentissage ou ayant des troubles de comportement. Tuteur, pas tueur. Je précise. En parallèle, je n’avais pas pus m’empêcher de commencer des études en administration et en marketing, science beaucoup plus calculé sur les mathématiques et la psychologie visuelle. Si je saignais mes collègues de classe ? Certainement pas, pour qui me prenez-vous. Mon mal-être, en symbiose avec ma manipulation beaucoup plus fine et travaillée, m’avaient poussé à piéger des vaux-rien, des voleurs, des assassins, des malfrats qui n’avait aucune promesse pour une existence honnête. Je ne sais pas ce que j’espérais à cette époque. Peut-être un pardon des cieux, qui sait. Reste que je n’ais pas été assez prudent en tant que joueur aux mains salies de sang.

Visiblement pas assez subtile aux yeux des chasseurs de vampires vivant à Marina, je fus contraint de fuir pour ma misérable vie. J’avais beau me détester, me haïr et me répugner, j’avais encore trop à apprendre de ce monde infernal. Mourir était une sentence facile, une punition douce suite à ce que j’avais fait subir à Luxe, puis à tous ces pauvres innocents. C’est lors d’un moment sans aucune possibilité de fuite, aucune issue saisissable, que je découvris un don fort surprenant - et inutile si ce n’est pour se faufiler incognito dans la foule. La Métamorphose, don qui me permettait de prendre l’apparence complète d’un puissant loup noir aux iris turquoise, allait me sauver la vie et chambouler mon existence. Ce soir là, un vampire fut mon allié, attiré par ma présence animale. Il allait être l’inspiration de ma nouvelle vie, le sauveur de mon âme et surtout, un ami imprenable.

Supérieur hiérarchique, ce seul allié m’apprit à décrocher de ma dépendance. Le sang chaud et frais, bu à la gorge d’un humain, avait été remplacé par des poches de sang volé dans les centres hospitaliers. Pendant de longues années, il m’apprit à contrôler mon désir de prendre des vies, de détruire le destin des gens alors que je n’avais aucun droit de veto sur la mort. Il m’insuffla des devises, des manières de penser complètement différente de ce à quoi j’aspirais. Il me conduisit vers le chemin de l’acceptation et du contrôle de soi, de l’usage positif de mes atouts. Après vingt-trois ans en sa compagnie, je devins ce diable d’homme avec sa propre justice, ses propres lois, sa propre liberté. Tout ce qui m’affaiblissait était ce dégoût de moi-même. Encore aujourd’hui, elle est une partie de moi-même que je ne peux effacer.    
 
Fidèle à mon désir de voir le monde dans lequel nous vivions, j’avais quitté Marina pour Terraria, la capitale de la Cité Terrestre. Je visais à me forger une nouvelle  vie avec mes aspirations, mes talents et ma personnalité qui, selon mon ami, promettait un bel avenir si je ne déviais pas de cape. C’est ainsi qu’à soixante-quatorze ans, j’achetai une petite entreprise de publicité qui battait un peu de l’aile. Je pris également possession d’un condominium et, pour la première fois, d’un véhicule fiable. Je devenais un homme d’affaire, un président et directeur général âgé de vingt-huit ans aux yeux des mortels. De quoi être ahurit. Mais ce qui me titillait, moi, c’était plutôt cette faiblesse qui grandissait. Celle caractérisée par des frissons, des images sanglantes dans mon esprit, des pulsions sauvages et une sensation d’insatisfaction. La quelconque odeur de sang humain suffisait à me faire perdre la tête dangereusement.

Il y a quelques mois, mon monde a chancelé. Bien dressée aux côtés de mon entreprise branding et marketing H2O qui touchait les sommets avec une équipe efficace et ma vie privée que je menais par le bout du nez, la menace était là. Plus que jamais, je risquais de tout perdre ce que j’avais forgé, ce que j’avais construis avec ardeur et douleur. La raison de ma chute ?

Mon père.

Cet aristocrate avait réussi à reposer sa main de fer sur moi. À quoi avais-je pensé ? Je ne pouvais lui échapper et lui désobéir jusqu’à la fin des temps, il me l’avait bien fait comprendre en me soumettant, en m’humiliant de nouveau. Sous son ordre, j’avais vidé un jeune homme de son sang.  Face à la trahison, mon châtiment avait été de boire cette vie jusqu’à la dernière goutte. Je suis désormais tenté par le pire des péchés et m’y abandonner est facile. L’ordure qui me servait de père aurait pu s’arrêter là, en me donnant l’obligation de rejoindre le clan mafieux Raven pour devenir boss d’un réseau de Crimson. Mais il avait poussé sa chance à m’utiliser, encore et encore, pour ses trafics auxquels il n’avait guère la volonté de se salir les mains.

C’est là que tout à dégénéré pour de bon. J’ai disséminé le cœur d’un clan mafieux après une transaction au nom de mon père qui a mal tourné à Kalel. Même si j’ai réussi à m’enfuir, je savais au fond de moi qu’on me pourchasserait pour mon carnage ensanglanté. Pour l’intérêt de mon entreprise et la sécurité des personnes qui m’étaient chers, la prise de décision n’a pas été si laborieuse. J’ai cédé mon entreprise à mon vieil ami aristocrate, retiré toute ma fortune pour la mettre dans un nouveau compte en banque et donné tout ce que je possédais de matériel. Pendant cinq mois, j’ai erré de ville en ville, me faisant aussi discret que possible aux yeux perçants des mafias et des chasseurs, m’abreuvant sur les humains avant de dissimuler les corps efficacement. Mais au-delà de ma fuite se trafiquait un plan que j’ai exécuté sans aucun scrupule, pas plus tard qu’il y a une semaine; j’ai définitivement éradiqué mon père de la surface.

Je n’ai plus de chaînes. Plus de toit ni de nom. Je suis libre et vide de tout désir. Peut-être est-ce cela, ma punition; être une créature immonde et cruelle, calculatrice, qui se traîne nulle part pour faire taire ses accomplissements dans l’oubli. Mais lorsque j’embrasse mes mémoires, lorsque j’accueille les sentiments qui font de moi un être vivant, il y a cette volonté et ce désir ardent au fond de moi. Celui de revoir ce chasseur et de m’extirper de l’ombre. Cet espoir de retrouver une vie saine.


Pouvoirs & Armes

► Métamorphose

Depuis la nuit des temps, les contes de fées pour enfants avertis relatent sans cesse des êtres surnaturels qui se nourrissent de sang frais. Pour capturer leur proie et passer inaperçu, ils empruntent l’apparence d’un animal aux aptitudes recherchées, désirées, comme celles d’une chauve-souris alerte ou d’un chat agile. J’ai gracieusement hérité de cette capacité à me métamorphoser selon mon gré; où et quand, peu importe pour autant que je le désire ardemment. Cette décision, complètement sous mon contrôle depuis des années, me permet de me faufiler et de m’effacer du regard des autres pendant un certain temps sous la forme d’un loup à la fourrure noire et épaisse. Limité à trois heures près, je ne peux user de ce don pour plus de deux fois par jour. La quantité d’énergie que la transformation me demande étant trop importante, il m’est impossible de pousser mes capacités au-delà de cela. Avec une pratique intensive, peut-être pourrais-je allonger le temps que je peux y prêter.

► Encodage

Le souvenir est un élément de la mémoire, un processus complexe naviguant entre deux sciences. La biologie et la psychologie se marient pour traverser différentes étapes de perception et d’assimilation, de traitement de l’information par les sensations et l’influx nerveux qui n’en finit jamais. Tout commence par l’encodage d’une image, d’un objet ou d’une personne, dans son espace et son contexte, par l’œil. Deux cortex spécifiques de notre cerveau mémorise et situe le tout pour ne former qu’un seul ensemble, le souvenir. S’en découle des conséquences et des sentiments plus ou moins forts, indissociables ou ignorés. Et si j’étais capable de faire disparaître la douleur de la perte d’un être cher ? Et si tu te rappelais soudainement d’horribles paroles criées par ton amant ? Je peux être à l’origine de tout changement concernant ta mémoire précédente. Le temps se joue toutefois sur ce don, puisque je ne peux changer un souvenir qui s’est encodé il y a plus de vingt-quatre heures.

► Persuasion

Je suis l’éloquence personnifiée. Mes mots sont la voix, celle de la raison et de la logique que tu dois suivre sans aucune contestation. Tout ce que tu as pensé jusqu’ici, tout ce que tu dis sur le sujet, tout ce que tu voulais faire pour appuyer ton avis, tout cela s’écroule en un battement de cille. Tu me blâme de contrôler ton opinion ? Ce que tu dois savoir, c’est que le talent de persuader n’est pas absolue. Si tes arguments s’effondrent à la moindre petite attaque de ma part, aussi douce soit-elle, c’est que tu doutais de tes propos. Incertain dans ce que tu apporte devant moi, tu deviens une cible facile, une âme qui plonge dans le vice. Et si, par malchance à mon égard, tu es imperméable au doute, je réussis tout de même à t’implanter mon idée influençable. Elle t’obnubilera, te fera hésiter, peut-être même changer d’avis après un instant plus ou moins long, mais rien n’est moins sûr. La persuasion voisine avec la propagande, côtoie la rhétorique, n’est pas étrangère à la séduction et fondamentalement, elle entretient un rapport ambigu avec la manipulation quand elle n’éprouve pas les pires difficultés à s’en démarquer. (Persuasion, Wikipédia, 2014)



Il s'éveillera

► Nirvana [à découvrir en rp]

La douleur nous parvient après un rapide et complexe processus qui, dans tous les cas, tire une grimace fragile à sa victime. Qu’elle soit d’une intolérable profondeur à se tortiller de folie ou qu’elle soit d’une légèreté à l’oublier dans la seconde qui suit, je suis en contrôle de cette sensation. Capable d’augmenter la douleur qui transperce le corps et apte à apaiser le mal pour rendre la blessure tolérable, je perds parfois le fil de ce pouvoir avec mes émotions. Une colère sourde ou une peine lancinante aura tôt fait d’interférer avec ce nouveau pouvoir. Et pour en rajouter, ce que j’enlève en douleur, je le gagne et ce que je donne en souffrance, je le perds en énergie. Plus j’utiliserai ce pouvoir, plus je le maîtriserai. En ce qui me concerne, je préfèrerais enlever mes propres douleurs émotionnelles, mais c’est impossible.  


Écran magique

Si vous voulez savoir des choses sur moi, venez demander ! Tout ce que vous avez à savoir pour l'instant, c'est que Nessia-chan, c'est moi ! ;)
()

Code:
[b]Yamazaki Sousuke[/b] de [i]Free![/i] est Dev A. Petrova.
 




Dernière édition par Dev A. Petrova le Ven 22 Mai 2015 - 21:30, édité 6 fois
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