Tu es l'impatience et l'impulsivité. Tu es une énigme que beaucoup tentent de percer sans jamais comprendre. Tu ne te soucies pas de ce que les gens pensent, de ce qu'ils disent. Tu es ce que tu es, avec ton fort caractère et ton côté attachant. Day, tu es un étrange personnage. Sans doute, nombreuses sont les personnes qui ont un jour laissé tomber et qui n'ont pas cherché à te comprendre. Tu es un battant, un tigre dans toute sa splendeur. Tu sembles doux au toucher, tes grand yeux bleus/verts te donnent l'air d'un chat que l'on peut facilement domestiquer. Qu'on ne tente pas, tu n'es pas quelque chose que l'on peut dompter. Ni même avec de la patience, ni même avec de la douceur. Pourtant, un côté de toi est très attachant, tu es capable de remuer ciel et terre pour ceux à qui tu tiens. Tu as le courage de cent hommes, tu n'hésite pas à sauter dans le feu et à brûler, même celui-ci ne réussira pas à te calmer. Parce que quelque part tu es aussi comme le feu, brûlant, ardent, capable d'être attisé et provoqué par n'importe quoi, pour ensuite exploser et donner le plus beau des spectacles. Tu es une flamme éternelle, tu te battras toujours, tu oseras toujours, tu auras le courage pour foncer dans le tas.... Toujours. Cependant, que personne ne te demande de tendre les bras et d'élancer quelqu'un de proche. Tu serais amplement gêné, tu ne sais pas exprimer ton affection par un autre moyen qu'en embêtant ou en aidant les gens. Le contact te gène, tu peux facilement être dérangé et pester contre la personne qui te prends dans ses bras alors qu'au fond, bien au fond de toi tu apprécies cela. Ta bouche dira " Arrête, je déteste ça" et pourtant ton cœur dira " Reste un peu plus, j'apprécie ta compagnie." Tu sembles solitaire, uniquement accompagné par ton ombre, par le visage de la solitude. Tu te bats souvent à seul, tu vis seul, on pourrait plutôt dire tu survis seul. Ton aura semble être instable et explosive à tout moment, les gens peuvent souvent éviter de te croiser de peur que tu pétes littéralement un câble contre eux. Tu t'y aie habitué, tu as fini par accepter les choses. Pourtant n'est pas loup solitaire qui veut, tu peux certes vivre seul, cela ne veut pas dire que tu apprécies cela pour autant. Contradictoire encore une fois, tu as beau faire tout pour repousser les gens, tu aimes leur compagnie. C'est soulageant, c'est agréable, c'est du Day tout simplement. Tu vas t'énerver, tu vas pester, grogner et grommeler dans ton coin mais si l'on se concentre bien, on verra un minuscule sourire orner tes lèvres fines. Tu t'embarques souvent dans des situations alarmantes et étranges, ton caractère impulsif et sang-chaud te faisant souvent sauter au quart de tour. Il est bien facile de te provoquer et de te perturber, quelques mots bien ou mal placés et te voilà à sauter sur tes deux pieds en te tenant droit et fier, prêt à en découdre avec la personne qui ose dire de tel propos sur toi. Tu as beau ne pas porter une grande attention à ce que l'on dit sur ta personne, tu ne supportes pas que l'on te critique de manière injustifiée et tu supportes encore moins que l'on dise du mal d'une personne proche en ta présence. " Dis ce que tu veux de moi, mais parle mal de l'un de mes proches et tu le regretteras." C'est ainsi que tu penses, c'est ainsi que tu vis. Tu ne t'attends pas à ce que les choses tombent du ciel, dans tes bras. Tu persévères, tu affrontes, tu fouilles ciel et terre, eau et enfer pour trouver et obtenir ce que tu désires. Tu es prêt à donner tout ce que tu as, à remonter tes manches et à suer pour obtenir ce que tu veux. Il en est de même pour aider les gens de ton entourage, tu serais prêt à tout pour leur tendre la main et le tu le fais sans attendre. Le temps est précieux, tu es impatient, tu n'attends pas tu agis. On pourrait sans doute te reprocher ton impatience, le fait que tu ne soit pas capable d'attendre longtemps et que tu préfères grandement foncer dans le tas et réfléchir après. Qu'ils ne mélangent pas tout, tu es loin d'être stupide, tu as juste tendance à compter plus sur tes poings et sur ta volonté que sur des stratégies longues et compliqués. Tu as une manière bien différente de procéder et un tout autre regard sur le monde, n'est pas Day qui le veut. Ton impulsivité te pousses à faire des choses extrêmes, tu es un fou, un fou dangereux, un fou amusant. Tu as tendance à faire les choses sur un coup de tête, sans même réfléchir à long terme, tu agis simplement, de manière coulante, comme un rivière alors que tu n'es que pur brasier. Un brasier qui dévore, un brasier qui s'accapare des gens appréciées. "Touch him and I kill you." Tu es ce côté possessif et protecteur, une fois un individu dans ton cœur, il sera très difficile de l'enlever. Tu le voudras avec toi, toujours, sans te laisser. Tu pourras le suffoquer, il ou elle te haïra peut-être mais toi, tu t'en fiches de le savoir. Tu seras prêt à te faire haïr et à faire des choses insensées rien que pour protéger cette personne. Pour qu'elle maintienne son sourire malgré sa haine envers toi. Tu as l'habitude à présent, tu ne t'en soucieras point. Tout du moins, tu essaies de le faire croire. Un côté de toi la surprotègeras, tu seras toujours là, comme un chien vaillant et protecteur. Loyal et toujours à ses côtés dans le meilleur comme dans le pire. Que l'on touche à ce qui est à toi, à l'un de tes proches pour récolter ta haine et elle est brûlante, tout comme ton tempérament. Tu as tendance à t'énerver facilement, à l'extasier et t'allumer pour pas grand chose et pourtant, rares sont les personnes aussi honnêtes que toi. Tu as un très grand sens de la justice, de ce qui est droit, de ce que qui est juste. Cela fait de toi une personne extrêmement honnête envers les autres. Jamais de tricherie, jamais de coup bas, jamais tu t'en prendras à autre personne que celle qui cause ton problème. Jamais tu ne soulèveras ton poing sur autrui que celui qui ose te provoquer, jamais tu ne t'autorisera à blesser quelqu'un de déjà blessé et de frapper quelqu'un à terre. Cela est plus qu'une question d'honneur, c'est une question de justice. L'honneur, il serait temps de l'aborder, c'est une moment important qu'il faudrait passer. Ta fierté est telle un serpent qui t'étreint, elle pourra finir par t'étouffer mais accompagnée par ta persévérance elle te pousse à gagner. Tu es fier, si fier de ce que tu accomplis, de ce qui te restes à accomplir. Ta fierté te fait tenir début, te réveiller tout les jours avec la tête haute et le regard déterminé. Elle te rends combattant, elle te rends indomptable. Que l'on tentes de te maîtriser, que l'on tente de te dominer, tu ne feras que de te rebeller. Parce que tu es un mélange explosif et décisif, tu n'es pas qu'une simple inconnue. Tu es le problème même. Tu es la colère et le calme, la haine et la compassion. Tu peux haïr quelqu'un aussi vite que tu ne peux lui pardonner. Tu es deux côtés que ne font qu'un seul. Tu es un peu lunatique et c'est ce qui te rends encore plus compliqué que tu ne l'es. C'est ce qui effraie et attire autant les gens autour de toi et tout cela tu le sens, tu le sens par ta grande intuition. Tu sais flairer le danger, tu sens quand quelque chose va mal tourner. Tu as un don pour te mettre dans le pétrin. Ce n'est pas toi qui court vers le danger, mais bel et bien le danger qui court vers toi. Ton intuition, tu la possède en grande partie grâce à ton sens de l'observation. Tu découvres, tu observes, tu enregistres. Les moindres mimiques, les moindres sourires, les moindres remarques. Tout cela tu retiens, sans pour autant t'en servir. Ce n'est qu'un moyen de découvrir et en aucun cas une arme que tu pourras utiliser. Pour résumer, tu n'es qu'une énigme et avant de ne serais-ce que penser à te contrôler il faudrait déjà commencer par te comprendre. Et pour cela bonne chance, il reste tant de côtés encore inexplorés. Pourtant, sachez juste que le feu brûle, mais il réchauffe bien des cœurs.

  Biographie

Le bruit de la montre se répercuta dans la petite pièce, en accord avec leurs cœurs, le tic-tac continua à se distinguer jusqu'à ce qu'une porte s'ouvre en grand, d'un mouvement soudain et imprévu. Un visage ferme et renfermé se distingua, puis tout à coup ce fût au tour de la silhouette de jaillir du soir noir, refermant aussitôt la porte en se servant d'un de ses pieds. Day rouvrit les yeux, dévoilant ses pupilles d'un émeraude profond puis plissa les paupières comme si la lumière le dérangeait. L'adolescent grogna tel un animal mécontent et s'adossa contre la porte, attendant des explications.

- Heureux que vous avez pu venir, je dois vous avouer que vous êtes très dur en affaires.
- Arrête ton spectacle de médecin avec moi Zach, tu peux me parler normalement tu sais bien que je déteste quand tu me parles de cette façon.
- Toujours aussi froid Day, bref assieds-toi tu veux que je fasse ce rapport non ?
- Ouais...
- Alors, je dois le faire selon les règles.

Avec hâte, le jeune garçon à la chevelure brune s'installa sur le fauteuil noir, déposant son sac à dos à ses côtés et se laissant glisser jusqu'à trouver la position parfaite. Son regard sembla curieux et en même temps furtif, il détestait tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à un médecin, sûrement à cause de son père. Day releva sa tête, s'habituant à la lumière puis soupira en passant une main sur ses cheveux bruns.

- Commençons donc, racontez-moi votre enfance.
- Je vais faire tout selon les règles mais garde ça pour toi, je ne le fais que parce que je suis vraiment coincé.
- J'ai le secret professionnel et à moins que vous n'ayez tué quelqu'un, je n'ai aucun droit d'aller le rapporter à quelqu'un d'autre.

Le médecin à la chevelure blonde baissa les yeux, prenant son bloc-notes et un stylo quelconque prit sur son bureau. Avec des mouvements calculés, il traça des lettres et des mots incompréhensibles. Day baissa les yeux, déglutissant difficilement.

Je suis né dans une famille aisée, enfin si l'on veut. Mon père est un médecin, ma mère était un mannequin. J'ai toujours été leur deuxième enfant, celui qui passait après Jake, celui qui était là juste pour rajouter du bonheur. Je ne l'ai jamais envié pour avoir été le premier, je l'ai toujours apprécié pour ce qu'il était. Mes parents ont toujours été très stricts dans leur manière de vivre. Ils nous ont toujours surveillés de près, nous ne pouvions jamais faire une erreur ni avoir un fil de cheveux qui n'était pas arrangé. On se devait d'avoir une culture parfaite et un sourire éblouissant. Nous nous devions d'être parfaits... De parfaits pantins malléables. Ils espéraient sans doute le mieux pour nous mais, ils ne faisaient que de nous détruire. Leur but n'était pas de nous rendre meilleurs, juste de nous faire avoir la meilleure image possible pour ne pas ébranler la leur. Maintenant que j'y pense, ils sont l'égoïsme même. Leur vie professionnelle passait après tout le reste. Il y avait toujours eu le travail, l'image puis nous. On venait toujours en troisième place

L'adolescent prit une profonde inspiration, s'autorisant à fermer les yeux quelques minuscules secondes pour se remémorer des souvenirs. Il avait appris à les oublier, à tel point que son cerveau les avaient effacé. C'était sans doute le bon côté d'avoir une mémoire sélective. Engel releva la tête, ne croisant qu'une tignasse dorée dont le propriétaire semblait prendre des notes. L'image de ses parents le fit se crisper sur son fauteuil, son poing se refermant et se serrant jusqu'à faire blanchir ses jointures.

Depuis ma naissance et mon jeune âge, l'on m'a toujours traité différemment, que cela soit mes parents ou bien mon entourage. Mon nom de famille semblait me donner carte blanche pour faire ce dont je voulais, l'on me respectait, quelques fois l'on utilisait ma naïveté pour obtenir des services de mes parents. Ils l'ont toujours su, mais leur image était plus importante que le reste. Ils étaient pris dans leur propre piège, un piège qu'ils ont eux-mêmes fabriqués avec le temps. Ils avaient sans doute beaucoup trop d'orgueil.

Sa phrase s'arrêta soudainement et il fit craquer sa nuque. Un maigre soupire sorti de ses lèvres, il venait de commencer son histoire mais, cela le fatiguait déjà. Le psychologue sembla quant à lui très absorbé par ses notes, il ne releva pas le regard, ses doigts et son stylo dansant sur la feuille précédemment vierge mais maintenant à demi-remplie.

Je ne saurai pas dire ce qui s'est passé avant mes sept ans, je ne me souviens plus. D'après mes parents j'ai toujours été le garçon idéal, leur petit bout de chou, leur ange. Entends par là que j'étais facilement manipulé et que je respectais leurs règles à la lettre. Mais ça n'a pas vraiment duré, je suis rentré à l'école comme tous les enfants, après avoir de nombreuses années étudié à domicile et les choses ont commencé à changer. J'ai toujours été une personne indépendante, j'ai appris à me débrouiller seul mes parents n'étant jamais là et mon frère étant surchargé, je n'avais que la gouvernante de la maison qui me surveillait. En arrivant dans l'environnement j'ai vite compris que je ne pouvais avoir confiance en presque personne. J'ai tout de même essayé, pendant un an et demi. En cette période j'ai vu un nombre incalculable de gens venir m'aborder dès que mon nom de famille passait entre leurs deux oreilles. J'ai très vite commencé à changer, je m'énervais plus facilement, j'étais un enfant normal, un peu plus turbulent que la norme. J'ai commencé à me disputer, à me battre avec d'autres enfants parfois amicalement et parfois moins amicalement et malgré mes bonnes notes j'ai tout de même attiré l'attention des enseignants qui ont très vite appelé mes parents.

Son dernier mot sembla comme craché, un nouveau soupire et un nouveau regard de la part de son ami psy lui firent comprendre qu'il allait avoir droit à LA question qui l'embêtait plus que tout. La réponse était bien évidemment évidente, mais il allait se faire un plaisir de la dire à nouveau.

- Vous ne semblez pas vraiment porter vos parents dans votre cœur. Vous ne les aimez pas ? Ils n'ont pas accompli leurs rôles de parents selon vous ?
- Mes parents ne sont clairement pas les meilleurs parents du monde mais, ce ne sont pas les pires. Je ne les porte pas réellement dans mon cœur, tout du moins à cette époque je ne les aimais pas vraiment. Ma mère je peux encore l'apprécier, mon père je le déteste. Ils n'ont jamais été présents, ils nous jamais protégés que ce soit Jake ou moi, au fond je ne suis même pas sûr qu'à l'époque je pouvais les considérer comme parents.
- Ils ne sont donc pas des "parents" selon vous ?
- Ma mère oui, elle fait ce qu'elle peut. Mon père c'est une autre histoire. J'en parlerai plus tard.
- Très bien, continuez je vous prie.

L'adolescent se redressa, son regard émeraude faisant le tour de la pièce encore éclairée. Le soleil n'était plus rayonnant et la lune commençait déjà à se montrer. Pourtant, il n'était que 21 heures. Il n'eut aucun bruit, seulement un agréable blanc qui les apaisa tous les deux. Day remonta sa main jusqu'aux boutons de sa veste et l'ouvrit, la ôtant avant de la jeter sur le bureau à ses côtés. Il faisait trop chaud, ses vêtements commençaient à coller contre sa peau.

Je n'ai pas besoin de te dire qu'ils n'ont nullement apprécié mon comportement. Comme toujours ils ont fait bonne figure et m'ont tiré par les oreilles devant les enseignants pour ensuite l'allumer une fois rentré. J'ai eu le droit à toutes sortes de discours allant du « Tu devrais mieux te comporter Engel, te battre avec tes camarades ne t'apportera rien de bon. Tu dois apprendre les bonnes manières.» de ma mère au bon vieux « Tu n'es qu'une honte pour la famille. Tu es une énorme déception Daniel. » de mon père. Tu remarqueras que ma mère a beaucoup plus de tact. Par la suite mon quotidien a été de plus en plus contrôlé par mes parents, j'avais suivi des cours de bonnes manières en parallèle avec mes cours normaux. Ils ont été très à cheval sur mon éducation et le moindre manque de respect et remarque me valait des reproches et des punitions de plus en plus inventives. Tout cela était supervisé uniquement par mon père, bien évidemment. Il se prenait pour le Dieu de notre maison, il croyait que ses paroles étaient des commandements et que j'allais simplement les boire et hocher la tête gentiment.

Ses lèvres s'esquissèrent en un sourire malicieux et fier, une étrange lueur émana de son regard et Engel sourit. Un simple sourire, presque imperceptible que son ami remarqua bien.

- Malheureusement pour lui je n'ai jamais aimé qu'on me contrôle.

Son sourire s'agrandit et il jeta un regard complice au psy qui ne put que lui rendre son sourire et retourner la feuille déjà remplie.

J'ai refusé de coopérer, je trouvais toujours un moyen pour m'échapper et filer en douce entre les cours à domicile. Par contre je ne manquais aucun cours à l'école, je n'avais pas besoin de grand-chose pour comprendre, j'apprenais avec facilité même si je ne faisais rien et je ramenais de bonnes notes à mes parents. Ma mère avait toujours été rassurée, mon père par contre ne portait jamais attention à cela. Il était sans doute le plus absorbé par cette histoire d'image et les ennuis que je m'attirais, les bagarres que je faisais ou étais mêlé arrivaient toujours à ses oreilles. Mon frère plus âgé en avait lui aussi assez de cette histoire, il ne suivait plus toutes les attentes de la famille. Puis un jour de fût le trop-plein pour mon père, il a levé la main sur nous devant les yeux de ma mère alors qu'on n'avait pas plus de 10 et 15 ans. Sous la colère ou bien par méchanceté je ne sais pas, je m'en fiche un peu. Je ne peux simplement pas lui pardonner pour avoir pu s'en prendre à des enfants, qui plus est mon frère et moi. Après cet incident ma mère s'est comportée d'un tout autre manière avec nous, elle a revêtu son rôle de "maman prête à protéger ses enfants " et elle aussi lui a tenu tête ce qui lui a encore plus déplu. 

Après cette histoire il a encore levé une fois la main sur moi, le jour où j'ai découvert qu'il trompait ma mère. Il est parti peu de temps après en demandant le divorce. Je n'ai pas tardé à réaliser que j'étais impuissant et surtout beaucoup trop faible contre lui, cette idée m'a obsédée jusqu'à faire chuter mes notes. Tout du moins, jusqu'à ce que je le rencontre. 

Le brun s'accorda un temps de répit et étira tous ses muscles endormis. Après un moment, il bailla, les paupières closes et la respiration tranquille. Il se souvenait parfaitement de quand il l'avait vraiment "rencontré".

- Le ? Qui donc ? 
- Tu sais très bien de qui je parle. De ton abruti de frère. 
- Je me disais aussi, il n'y a que lui qui puisse te supporter de toute façon. 
- Et encore, au début il ne pouvait pas me voir...

Daegan, le garçon qui était dans ma classe mais, que je ne connaissais pas réellement. Je l'ai rencontré en début de soirée alors que je m'étais encore échappé par la fenêtre de chez moi sans aucune véritable raison. J'avais 11 ans à l'époque et ce don pour attirer les ennuis était déjà présent. Sans vraiment savoir comment je suis arrivé dans un parc puis j'ai vu une bande agresser des jumeaux. Ils frappaient une fille alors qu'ils devaient clairement être plus âgée qu'elle et qu'elle ne savait pas se défendre. Je me suis retrouvé impliqué après avoir insulté un des membres du groupe et n'aurais clairement pas pu gérer seul.  C'est là qu'il est arrivé. Ce maso complètement fou c'est lui aussi immiscé dans la bagarre alors qu'il ne nous connaissait même pas et finalement après une bonne dizaine de minutes on s'en est sorti avec des bleus partout, des vêtements déchirés, essoufflés mais étrangement complètement hilares. Il est reparti comme il était venu après avoir salué les jumeaux et même si j'ai cru ne plus jamais le revoir je l'ai souvent revu. On avait le don de s'attirer des ennuis et se mettre dans le pétrin tous les deux pourtant, il n'avait même pas besoin de mots on se comprenait toujours. Enfin lui... Je ne cherchais pas à le comprendre plus que ça. On s'est souvent disputés, il ne m'aimait pas réellement et il était souvent obligé de se battre à mes côtés car c'était le hasard qui décidait. On s'est souvent battus l'un contre l'autre, on s'est énervés, frappés et insultés. Cependant, par je ne sais quel hasard il s'est retrouvé chez moi après une de ces nombreuses bagarres pour que ma mère le soigne et ensuite il ne m'a plus lâché. Je me suis inscrit au cours d'art martial, lui aussi, on a commencé nos cours ensemble et cela nous a encore plus rapproché.


Cela a duré deux ans, il a été mon seul vrai ami et j'ai fini par lui accorder toute ma confiance. Puis mon père est revenu, comme si rien n'était. Ma mère était toujours amoureuse de lui, elle l'a laissé une fois de plus entrer dans sa vie tout en s'accordant en quelques points avec lui. Il n'avait plus le droit de faire ce qu'il voulait et cela l'a bien emmerdé. Elle n'était plus la poupée malléable qu'il voulait qu'elle soit, c'était elle qui décidait et ce n'était pas plus mal. Je voyais son agacement envers mes actions et le fait qu'il ne puisse pas me dresser comme il le voulait le faisait encore plus rager. Mais ce qui l'énervait par-dessus tout était Daegan, il ne l'aimait pas. Il ne pouvait pas le supporter car il disait qu'on était trop proches tous les deux.

- Je crois savoir ce qui s'est passé ensuite... Vous n'avez vraiment aucune limite n'est-ce pas ? 
- Il était d'accord qu'on le fasse et puis c'était tellement amusant de voir la réaction de mon père. Bref, je reprends.

On a joué avec cette proximité, c'était de toute façon la seule personne avec qui je pouvais le faire et un jour, vers mes 14715 ans j'ai été le présenter à mes parents comme mon petit ami. Ma mère ne l'a pas vraiment mal pris, elle avait été contente même si elle aurait voulu avoir des petits enfants mon père quant à lui à faillit avoir une attaque et m'a expulsé de chez moi. Enfin il a cru bon essayer, il ne pouvait plus faire ce qu'il voulait. Il m'a encore dit des choses super-gentilles et m'a encore rappelé à quel point j'avais été une déception et m'a regardé avec dégoût pendant un bon bout de temps. Je n'ai pas besoin de dore ça m'as vraiment dérangé. Bien sûr, à aucun moment je ne suis sorti avec Dae'. On était simplement amis, rien de plus. On a fait chacun notre route jusqu'au jour où j'ai appris qu'il était amoureux et sortait avec une fille. Je sortais avec une fille moi aussi, mais je ne pouvais pas l'imaginer avec quelqu'un d'autre. Je voulais qu'il ne soit qu'à moi, il n'était qu'à moi...

- T'étais amoureux de lui quoi ! 
- Non, je n'étais pas amoureux de lui. Maintenant que j'y pense c'est complètement égoïste. Mais je ne voulais pas qu'il parte avec quelqu'un d'autre, j'étais persuadé qu'elle allait lui faire du mal et je me suis attiré sa haine pour ça.
- Mon frère ne t'a jamais détesté.
- C'est ce que tu crois.

Le jeune héritier soupira et grimaça, serrant les poings et tournant la tête vers la fenêtre. Le bruit des ruissellements de l'eau le fit se calmer, la pluie n'avait pas cessé.

Je ne me suis pas trompé, elle l'a vraiment blessé en le trompant avec un autre. J'ai toujours su qu'elle n'était pas si honnête, je l'avais vu à ses actions et ses tiques. Je me suis énormément énervé, c'est d'ailleurs ce jour-là que j'ai découvert que je pouvais avoir une force étonnante quand j'étais en colère. Heureusement pour elle, après avoir dit du mal de lui elle est partie comme une voleuse. À mes seize ans, je suis parti de chez moi pour habiter chez ma tante et j'ai rencontré une petite fille abandonnée par ses parents. Je l'ai trouvée tremblotante sous la pluie glacée et je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre avec moi. Je suis resté juste le temps de l'aider à se nourrir et lui donner des vêtements mais, elle ne semblait pas vouloir me laisser seul. Aellys, c'était le nom de du gnome qui me suivait partout. Je l'ai de nombreuses fois chassé et repoussé mais elle est toujours revenue pour me prendre dans ses bras. Je n'ai pas tardé à l'inviter chez moi et à constater qu'effectivement j'attirais les problèmes. Elle avait une grosse tendance à voler tout ce qui lui passait sous la main. C'était sûrement pour cela que ses parents l'avaient abandonné mais ce n'était pas une assez bonne raison. Je l'ai gardé avec moi, la cachant et l'autorisant à prendre tout ce qu'elle voulait. Bien évidemment, mes parents l'ont trouvé et là le problème se posait tout de suite. Elle n'avait pas la même classe économique que nous, ils n'allaient pas céder tout de suite. J'ai dû insister pas mal de temps pour qu'ils acceptent de la prendre sous leurs ailes et maintenant on peut dire qu'elle fait partie de la famille.

- Les choses n'ont pas vraiment changé quand j'y pense... Et c'est bien pour ça qu'on m'a demandé de passer chez un psy. Parce que je suis soi-disant beaucoup trop agité et violent. Tu parles.
- Heureusement que tu m'as moi.
- Mouais...

Tout doucement, il se leva sans faire aucun bruit. Sa main tapotât la table et lorsqu'il retrouva sa veste il l'empoigna avec fermeté avant de l'enfiler. Par la suite, le dénommé Day s'accroupit et s'empara de son sac, soulevant légèrement son T-Shirt ce qui eût pour effet de dévoiler son petit couteau. Le médecin sourit et déposa ses affaires dans un coin.

- Toujours aussi sur tes gardes on dirait .
- Je m'attire des ennuis pratiquement à chaque fois que je sors, je dois être sur mes gardes.

Le brun marcha jusqu'à la porte, prenant son sac et le mettant sur son épaule. La porte s'ouvrit, dévoilant l'obscurité de la nuit déjà bien avancée à présent. Le jeune garçon fit un pas, puis un autre et s'arrêta avant de franchir la porte. Doucement il tourna son visage vers son ami, ses joues devenant légèrement mais, très très légèrement rougies.

- Merci Zach...

Il repartit aussi vite qu'il était venu, laissant seul le psychologue qui marmonna dans sa barbe un simple de rien souriant.

   
Pouvoirs & Armes

Petit poignard ∞ Day ne le quitte jamais, c'est son arme. Son compagnon de toujours. Ce couteau c'est la femme de sa vie qu'il a toujours sur lui. Son don pour d'attirer des ennuis et tomber sur des gens louches ne lui donnant aucun autre choix que celui d'apprendre à se défendre, il a très vite appris à se battre et à utiliser ce poignard. Il sait très bien maîtriser celui-ci. Plus comme un jeu, il est très rare de le voir le sortir et peu de gens savent qu'il le porte en permanence.
Force surhumaine ∞ Sur une situation de stress intense ou de colère noire il peut montrer cette force herculéenne. Donner des coups au mur, casser des distributeurs et causer de sérieux dommages aux gens qui le dérangent sans ressentir aucune douleur figurante, c'est possible pour Day. Cependant une fois sa colère et/ou son stress passé et l'adrénaline passée il récupérera sa force "normale" et aura donc mal comme une humain normal après sa baston. Ce n'est pas pratique tout les jours.
NOM_POUVOIR/ARME 3 ∞ Description ici


Il s'éveillera

CONTRÔLE DES LIENS ∞
Un étrange pouvoir que Day sera très souvent tenté d'utiliser lorsqu'il le découvrira sans pour autant le faire. Contrôler les liens, faire ton prof aimer ta tante et te faire aimer ton meilleur ami, c'est cruel sans doute et pourtant il se découvrira ce don. Bien sûr cela ne marche jamais plus d'une journée et les personnes affectées garderont leur bons et mauvais souvenirs en tête. Désole c'est le prix du lien. Day ne pourra pas l'utiliser plus de deux fois dans une journée et pour l'utiliser il faudra qu'il pense ou ait dans son champs de vue les deux personnes concernées, il faudrait également qu'il dise le lien qu'il souhaiterait qu'ils aient à haute voix pour que le pouvoir marche. Étrangement, cela ne marche pas sur lui.



Écran magique

Aloha. Je me présente, vous pouvez m’appeler  Envy ou comme vous le voulez. Je dois avouer que j'ai beaucoup tournée autour du forum pendant ses dernières semaines puis, finalement j'ai cédée. Oui je suis faible /SBAFF/. Je suis tombée sur Breath grâce aux top-sites mais également par partenariat avec un autre forum sur lequel je suis et je souhaite passer de bons moment avec vous. Je vous apporte des cookies 8D

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