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[Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon

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MessageSujet: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyLun 9 Juin 2014 - 17:31




yes i'm alone but i'm alone and free


Un pack de bières, quelques nuages et un lac gelé. Un peu de monnaie dans ton sac-à-dos rouge, fermement accroché à tes épaules. On entend le verre des bouteilles que tu trimbales, lorsque tu marches. Les bières sont dans ton sac. A côté de tes papiers d'identité. Tout se passe bien. Tu es venue en stop, tu repartiras en stop. Comme à chaque fois que tu te rends au lac gelé. Tu as calculé ton jour. Le jour de pleine lune, une nuit sans nuage et sans pluie.

Un pack de bières, un soleil en train de se coucher, de la musique dans les oreilles, un dieu dans le crâne et un lac gelé. S'il n'en a rien dit, tu as bien senti l'étonnement de Loki, lorsque tu as allumé ton MP3 et que le son a retenti dans vos, tes, oreilles. Même s'il n'en a rien dit. Il t'a semblé peut-être plus hésitant que d'habitude, lorsqu'il a lancé son commentaire désobligeant ; il semblerait que ta musique ne soit, à son goût, qu'une sorte de bruit douteux. Tant pis. Pour une fois que l'importuné, ce n'est pas toi. Pour une fois que tu peux lui faire subir ce que tu subis régulièrement, lorsqu'il décide de te harceler. Tu ne t'en prives pas. Alors, lorsqu'il déclare que les humains d'aujourd'hui n'ont aucun goût musical, lorsqu'il déclare que l'humanité s'est perdue, tu augmentes le son.



Pour le baisser cinq minutes plus tard.
Comment réussit-il à hausser mentalement la voix à ce point ?
Tu as mal à la tête. Lorsque tu t'assieds, près du lac, pour ouvrir une de tes boissons. Que tu avales doucement en regardant le ciel. Loki s'est tu en même temps que la musique. Tu savoures le silence, et le goût de l'alcool sur ta langue.
Ça faisait longtemps. Longtemps que tu n'étais pas venue ici, Astrid. Longtemps. Depuis que tu as découvert Loki ; plutôt, depuis que Loki est venu à toi. Peut-être un peu avant.



Tu en es à la fin de ta première bière. Tu commences à avoir un peu moins froid. Tu ne portes qu'une simple veste à capuche. Pas de manteau, pas d'écharpe, pas de gants. Seulement des chaussettes épaisses, des après-ski de basse qualité dépourvus de charme, un jean délavé, et cette veste un peu trop grande pour toi. Tu as presque l'air d'une adolescente, fringuée ainsi. Tu fais un peu plus jeune.
Le ciel se reflète sur le lac. Le ciel est coloré. Tu peux voir les reflets des nuages sur la glace, des nuages un peu blanc et un peu gris qui prennent, grâce au soleil, une couleur particulière, entre l'orangé par endroits, le rose violacé par d'autres. Tu trouverais presque ça beau, si les couleurs du ciel ne te laissaient pas si indifférente, si tu savais encore t'émerveiller devant ce genre de choses.
Silence. Même Loki se tait. C'est un silence presque religieux. Tu te détends un peu. Ça fait du bien. Tu penses que ça fait du bien.



Astrid.
Loki ?
Sais-tu comment fonctionne cette boîte que tu as utilisée, dernièrement ?
Quelle boîte ? Le mp3 ?
Certainement.
Tu sais comment ça fonctionne, toi ?
Tu ne réponds pas à ma question.
Non, j'en sais rien.
Comment pouvez-vous vous servir d'objets que vous ne comprenez pas ? Les humains sont si décevants.
Tu n'es pas au bout de tes surprises.

Tu le sais. Que les humains sont décevants. Pourquoi se sent-il obligé de vous rappeler votre basse condition d'humains, de mortels, à chaque fois qu'il ouvre la bouche ? Tu termines rapidement ta bière. Le silence tombe de nouveau. Comme la nuit. Mais cette fois-ci, le silence est lourd.
Tu le sais, que les humains sont décevants. Sinon, tu ne serais pas comme ça. Sinon, tu ne te serais pas renfermée sur toi-même. Tu le sais. Il n'a pas besoin de te le rappeler. Pas maintenant, pas ici.



La nuit tombe. Le bleu nuit prend de plus en plus de place dans le ciel. Au détriment du rouge orangé.
Il n'y a personne ici. Même si tu as cru voir une silhouette, quelque part.
Il n'y a personne. À part Loki et toi.



Dernière édition par Astrid Holmlund le Mer 3 Sep 2014 - 11:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyLun 9 Juin 2014 - 19:02


I want... Some blood




Une nuit comme les autres ? Pas sûr... En ce début de soirée, je me dirigeais vers le lac gelé. Un endroit idéal pour s'isoler un peu. Je me devais de me remettre de mes émotions, mes histoires ou autre. Malheureusement, rien n'est si simple avec moi. Rien n'est si simple tout court. Cette soif de sang commençait à se faire sentir et même quand j'essayais de l'oublier, il ne me suffisait que de regarder le soleil se coucher pour voir y repenser. La couleur du ciel me donnait terriblement envie de boire du sang frais. Mais qui pourrait m'en offrir hm ? Rhaaa cette pensée me faisait penser à cette fille que j'ai sauvé il y a longtemps et que j'ai retrouvé il  y a peu. Connerie que voilà.  Pourquoi je m'imaginais sa nuque sur un plateau. Je suis idiot.

Secouant la tête, j'essaie de me concentrer pour oublier, mais c'est dur. Un calice ? Peut-être serait-il temps d'en trouver un en effet. Bien des vampires se trouvent comme calice un ou une amour. Mais moi, je me fiche de cela. Pas besoin d'aimer sentimentalement parlant la personne. Juste une nuque pour m'abreuver. Même raisonnement qu'un pervers quoi. Il veut juste un plan cul pour se les vider et moi, je veux une nuque pour m'abreuver. C'est aussi simple que cela.
Cela peut sembler malsain, égoïste, mais je m'en fou. J'ai besoin alors j'aurais. Cette idée dans le crâne, je partais donc à la recherche d'un coup à mordre. Une personne intéressante serait de mise. De toute manière, je me mordrais pas dans n'importe quoi. Aussi assoiffé que je puisse être, je ne voulais pas tomber sur n'importe qui. Je ne suis pas n'importe qui. Je mérite un sang de première qualité non mais oh...

Continuant de me faire souffrir la lèvre, je soupire doucement. La lune sera dans le ciel bientôt et donc je pourrais user de mon don pleinement. En effet, il n'y a que la nuit que je peux user de celui-ci. Une brume noire, capable de devenir solide. N'est-ce pas merveilleux ? Souriant en coin, je me dirige vers cette etendue d'eau gelée. Une vraie patinoire. Je me ferais un plaisir de briser un peu de glace d'ailleurs.

Cependant, alors que je me pensais seule, je me mis à ressentir une présence au loin. Hm ? Grimpant à un arbre, je me mis à regarder les alentours. Un panorama incroyable, vraiment, c'est si plaisant. Sourire aux lèvres, je vois une silhouette. Se pourrait-il qu'une seule personne soit là ? Amusé de voir une si belle opportunité, je descend de mon perchoir pour aller à la rencontre de cette possible humaine. Il serait dommage de me rendre compte qu'elle est vampire, mais j'en doute. C'est rare de nos jours de voir des vampires seuls ici. Fonçant, j'approche silencieusement jusqu'à sortir d'un petit buisson. Tentant de cacher mon enthousiasme, je me contente de me faire ressentir. Laissant quelques pas trainer au sol, je me fait remarquer tant bien que mal auprès de la personne semblant être une demoiselle. Parfait.

" Bonsoir."


J'espère qu'elle n'est pas du genre qui a la frappe facile, car sinon cela corserais les choses. Souriant en coin, je vins doucement sourire et alors m'installer proche d'elle. Avec sa bière en main, elle me donne encore plus faim. Observant sa chevelure blonde comme les champ de blé, je me perd vers les yeux. Pas mal du tout la miss. Vraiment pas mal. Me retenant de simplement la mordre et lui dire de but en blanc qu'elle est désormais un calice, je préfère la jouer calmement. Mais qui sait comment tout ceci se finira.

" Je peux m'installer ? Jte dérange pas au moins ?"


Question un peu idiote puisque je suis déjà assis, mais bon. C'est tout moi de m'asseoir et après demander si je peux. Silencieux par la suite, j'aimerais bien lui faire baisser sa garde. Qu'elle croit que je suis un timide. Diantre qu'elle se tromperait en pensant cela. Loin de moi ce genre de comportement. Bien au contraire même. Si la belle montrait un quelconque intérpet, réchauffer la glace via le frottement de nos corps nu était une possibilité qui ne me dérangerais absolument pas. Alala... Je suis là pour boire et non me faire une nouvelle conquête. J'en ais guère l'envie de toute manière. Secouant la tête, je revient à moi en attendant ses réponses.
Qui est-elle au juste ?

" Moi c'est Abaddon. Mais tu peux me surnommer Aba.."





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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyMar 1 Juil 2014 - 23:23




you are delusions of my mind


« Bonsoir. »

Si tu étais curieuse, tu te serais retournée. Si tu étais peureuse, tu aurais sursauté. Si tu étais intéressée par l'idée d'être accompagnée ce soir, tu aurais souri. Si, en tournant la tête, tu avais trouvé le jeune homme séduisant, tu aurais rougi.
Tu ne t'es pas retournée.
Tu n'as pas sursauté.
Tu n'as pas souri.
Et tu n'as pas rougi.
Échec cuisant.
Tu as même eu l'affront de ne pas vraiment te sentir ennuyée. Ce n'était pas plaisant non plus. Juste, aucune réaction. Niet. Nada. Le néant absolu. Ce n'était rien d'autre qu'une paire de fesses posée à côté des tiennes. Pas grand chose. Tu le regardes. Comme tu le fais toujours, lorsqu'un imprévu se produit. Tu regardes les yeux, le nez.
Il aura au moins eu la bonne idée de venir couper court au silence pesant, triste silence, qui régnait dans ton crâne. Loki ne dit rien. Ce qui est étrange. Parce que tu sens, quelque part, son intérêt grandissant. Comme s'il forçait lui-même tes sens à être à l'affût. Tu sens son intérêt, presque physiquement. Quelque part entre tes deux épaules, comme si ton échine se courbait un peu. Quelque part dans ton estomac, comme un petit nœud.

« Je peux m'installer ? Jte dérange pas au moins ? »

Ton regard descend. Il est déjà installé. Tu écoutes le silence qui règne dans ton crâne. Comme si Loki n'y était pas. Comme si Loki n'y avait jamais été. Lui qui remplit le vide, qui t'insuffle un peu de vie.
L'étranger ne te dérange pas. Il en faut plus que ça pour te déranger. Ni le temps pourri ni les injustices dans le monde, ni la télévision qui ne marche pas et les bus qui passent en retard, ni le soleil qui frappe et la neige qui tombe, le chaud, le froid, réussissent à te déranger. Pour quelqu'un qui craint de déranger, il semble bien peu hésitant. Il doit se foutre de te déranger comme de la dernière pluie. Il n'aurait, sinon, pas osé t'approcher.
Tu ne lui réponds pas. Tu considères qu'il a le droit de se poser à côté de toi. Cet espace ne t'appartient pas. S'il te dérangeait, tu serais partie. Les plus gênés s'en vont, comme on dit, habituellement.

« Moi c'est Abaddon. Mais tu peux me surnommer Aba... »

Tu fouilles dans ton sac ; les bouteilles de bière claquent. Tu en sors une que tu lui tends, sans même vraiment le regarder. Tu n'aimes pas observer les autres trop longtemps. Tu as l'impression d'être indiscrète, de déranger ; tu ne veux pas décrypter ce que les autres ressentent une fois confrontés à toi. Tu ne veux pas voir leurs réactions. Ce n'est pas ton problème. Ce qu'ils ressentent, la façon dont ils vivent les événements, tout ça les regarde. Tu ne veux ni les comprendre ni les aider.

« Astrid. »

Même s'il ne t'a rien demandé. Il paraît qu'il faut être polie, qu'il faut te présenter quand on se présente à toi. C'est ce que ta mère te disait. Qu'à défaut d'être souriante, tu pourrais être polie. On ne t'aimera pas, mais tu seras tolérée ; sans être intégrée, tu seras au moins socialement supportable.
Si l'individu ne te dérange pas, tu ne comptes pas être aimable pour autant. Tu ne sais pas être aimable.

Demande-lui ce qu'il fait ici.
Il fait sans doute la même chose que moi. Il vient tuer le temps loin de la ville. Ce qu'il fait ici ne me regarde pas.
Toute action a un but. Il y a une raison derrière sa venue.

Tu fixes le lac gelé, réprimes un frisson. Le soleil s'étant couché, tu commences à regretter de n'avoir mis qu'une simple veste.

C'est un homme. Les raisons de sa venue sont sûrement stupides ou déplacées. Il veut peut-être me demander du feu, passer le temps, j'en sais rien. Tout c'que je sais, c'est que si tu ne veux pas être emmerdé tu dois faire en sorte de t'intéresser le moins possible à lui. C'est ce que je fais. Je ne le vire pas, mais je ne m'intéresse pas.
Intéresse-toi.
Pourquoi faire ?
Je veux savoir.
On dirait que tu ne supportes pas de ne pas savoir.
Ce qui n'est pas ton cas. Tu es d'une ignorance...

Loki est divin jusqu'au bout des ongles qu'il ne possède pas. Divin jusque dans son dédain qui a le pouvoir de te faire réagir au quart de tour. Son dédain qui te fait te sentir comme la plus incapable des incapables, la plus inculte des incultes.

« Qu'est-ce que vous fichez ici ? A part de la glace, il n'y a rien à voir. »

Ça va, t'es content ?

Il doit avoir compris que son mépris est ta faiblesse. Que plus le temps passe, plus tu as besoin de son approbation. Tu n'aimes pas ça. Mais comment se défaire d'un Dieu ? Vous êtes condamnés à cohabiter. Tu te méprises déjà toi-même. Tu n'as pas besoin du sien.

Me réponds pas surtout.

Ton corps se recroqueville encore un peu. Tu te réchauffes un peu. Tout ton être trahit une volonté de garder tes distances avec cet individu. Même si tu lui as servi une bière. Ce n'est même pas par méfiance. C'est peut-être ça, le pire.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyMar 8 Juil 2014 - 16:46


I want... Some blood




Attiré, elle est comme un aimant qui a pour but de repousser mon ennui. J'agis par intérêt certes, mais au moins, j'agis. Elle ne semble pas indifférente. Elle est plus que ça, c'est comme si j'étais un fantôme. Elle n'a pas de réaction à proprement parler. Elle ne sourit pas, elle ne rougit pas, elle ne fait rien si ce n'est me regarder brièvement comme si son air voulait dire " tu veux un cadeau ? ". Bref, autant le dire, plus froid, tu meurs... Elle semble être le genre de fille qui se proclame comme étant " solitaire ". Ne disant rien sur le coup, j'attends une réponse à mes questions. Certes, elles étaient réthoriques, mais peut-être allait-elle y répondre. Le coup de la demande si je peux m'asseoir alors que je le suis déjà, c'est nul. Mais je m'en fiche. La regardant en coin sans trop insister, finalement, elle bouge et fourre une main dans son sac. Un briquet, un taser, une arme ? Elle va sortir quoi là ? Cela ne m'étonnerais même pas qu'elle tente de me repousser sans dire un mot. Mais malgré ma méfiance passagère, elle ne fait que sortir des canettes de bières et m'en tendre une. Hm ? Cool en faite comme miss. Je lui souris et prend la canette encore fraiche.

Buvant tranquillement, j'assimile son nom qu'elle me donne dans la foulée. Oh ? Voilà un geste auquel je ne m'attendais pas. Mais j'en suis flatté. Sourire aux lèvres donc, je bois un peu plus de cette boisson délectable, surtout quand elle est fraîche. Il me faut patienter avant d'avoir ce que je veux... un peu de sang. Patience, patience... Mais j'aime pas ça. Grognant, je me contente de finir la canette alors qu'elle semble concentrée sur autre chose. Hm ? Serait-elle pensive ? Brave petite.
Alors que j'attends, finalement, elle change de ton. Assez acerbe selon moi, elle me questionne séchement sur mes intentions. Ce que je fait ici ? Je viens car ton sang m'attire. Bien entendu, une réponse de ce genre ne serait pas recevable. Ainsi donc, je me contente de me gratter le menton. Prenant un air innocent et totalement neutre par la suite, je soupire comme si je n'avais pas trouvé de réponse adéquate.

" Peut-être la même chose que toi... Admirer la glace et boire en attendant peut-être que quelqu'un me tombe dessus ?"


Sourire en coin, je sais que ma phrase peut faire peur, est étrange, mais je ne me cache pas. Me léchant les lèvres en priant ne pas être repéré et passer pour un pseudo pervers, je la regarde en coin me sentant fébrile. Calme... Calme, je ne dois pas encore lui sauter dessus.

" A vrai dire, je ne sais pas. Sans doute, une belle étoile qui m'a guidé ici. Le hasard le plus total. Après... Libre à toi de me croire ou non. Mais quoi qu'il en soit, tu n'as pas à craindre quoi que ce soit de moi, si tu crois des choses... Si je te voulais du mal, je pense que j'aurais déjà agis non ? ".

Avec un air espiègle, je sourit avant de finalement plier avec une facilité déconcertante la canette. La transformant en canette plate comme le lac, je la lance au loin en priant que ce ne soit pas une écologiste. Regardant l'objet faire quelques ricochets, avant de couler simplement. La regardant en coin, je m'allonge en croisant mes bras derrière ma tete et j'observe son dos en remontant jusqu'à sa nuque cachée par ses cheveux sous cet angle que j'ai. Soufflant, je regarde le ciel avant de simplement fermer les yeux.

" Tu attends quelqu'un d'autre ? Non parce que si c'est pour que l'autre vienne me chercher les noises ensuite et que ça finisse en bain de s... Enfin mal quoi, autant éviter krkr."

J'ai faillit cracher le morceau. J'ai faim moi. Mais pas question de montrer les crocs maintenant. Passant une main dans ma chevelure, je respire calmement.

" Le ciel est beau n'est-ce pas ? "





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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyJeu 17 Juil 2014 - 17:28




You should have stayed at home yesterday



« Peut-être la même chose que toi... Admirer la glace et boire en attendant peut-être que quelqu'un me tombe dessus ? »

Tu portes la bière à tes lèvres, sembles obnubilée par la glace. Tu écoutes surtout le silence amusé de Loki. Tu sens presque son amusement. Lui qui ne semblait pas emballé par l'idée d'un couvre-feu reculé – sans doute parce que plus tu te couches tard, moins il peut se promener – s'amuse, à présent. Le Dieu se divertit. Le Dieu se rit des mortels et de leurs méthodes d'approche étranges et ridicules. Tu portes de nouveau ta bière à tes lèvres.

C'est un moyen détourné de savoir ce que tu fais ici également.
J'avais compris.
Il s'attend peut-être à ce que tu le corriges. Que tu lui dises ce que tu fais ici.
Peut-être. Il me trouve peut-être un peu trop silencieuse et tente de meubler la conversation.

Loki ne te demandera pas de prendre ta place. Loki ne te demande jamais rien. Loki agit, fourbe, dans ton dos. Il se contente de nouveau de se taire et de s'amuser. Redécouvrir l'humanité et ses futilités. Comme s'il était, en tant que Dieu, au-dessus de la bêtise, au-dessus du superficiel. Il s'amuse, lui qui a accès à l'essence des choses, selon ses dire, de vous voir patauger dans votre médiocrité, de voir votre compréhension du monde restreinte par votre condition d'être humain.

Voilà que l'inconnu te parle de belle étoile, de hasard, de ne pas te faire de mal. Ton sourcil droit se hausse. Parce que tu ne lui as rien demandé. Le regard que tu lui jettes, en biais, signifie clairement que tu n'avais, de toute façon, pas peur de lui.
Ton autre sourcil rejoint le premier lorsque la canette se plie entre ses doigts. Ah, il a déjà fini ? Elle ricoche contre le lac, tu en poses une deuxième à ses côtés, tu ouvres ta troisième. Déjà tu peux sentir les effets de l'alcool, là, dans ton crâne. Cette drôle sensation entre les sourcils. Cette drôle impression de légèreté.

Si Loki pouvait sourire, il sourirait. Tu sens qu'il t'encourage à continuer de boire, il est fébrile, le petit. Et l'alcool te monte déjà trop à la tête pour que tu puisses comprendre pourquoi.

« Tu attends quelqu'un d'autre ? Non parce que si c'est pour que l'autre vienne me chercher les noises ensuite et que ça finisse en bain de s... Enfin mal quoi, autant éviter krkr. »

Sa question te ferait presque sourire. D'ailleurs, on voit le coin de ta lèvre se relever un peu. L'effet de l'alcool, sans doute. Tu secoues lentement la tête, comme s'il venait de te dire une bêtise. Comment dire ? Que l'autre personne en question est déjà là. Seulement, ce n'est pas une personne ; ce n'est qu'une voix, qu'une âme, une divinité ; il ne pourra la voir, cette autre personne qui le scrute à travers tes yeux, qui l'écoute grâce à tes oreilles.

« Non, je n'attendais personne. »

Qui voudrait te rejoindre en pleine soirée au bord d'un lac ? Tu es une fille ennuyeuse. Tout le monde le sait, tu es vide. Vide comme une vieille boîte de cookies. Tu sonnes creux. Il est là parce qu'il ne le sait pas, lui. Il s'en rendra vite compte. Et te laissera vite tranquille.

« Le ciel est beau n'est-ce pas ? »

Il parle beaucoup.
Parce que tu ne parles pas beaucoup, toi ?
Je ne parle pas je t'instruis, humaine, nuance.

Comme pour vérifier, dans une grimace, tu relèves la tête. Elle bascule un peu trop en arrière. Tu bois trop vite. Ta canette se retrouve encore une fois à tes lèvres. Tu n'as pas l'impression d'avoir fait ce geste toi-même. Elles sont fortes, un peu, tes boissons, non ?

Continue de regarder les étoiles et dis-lui que le ciel est beau.
Pourquoi ?
Parce que. Réponds-lui ce qu'il veut entendre avec autant de délicatesse que possible. Tu verras. On va bien s'amuser.

Ta tête reste en arrière, tu fixes le ciel.

« Oui. Oui, il est beau. »

Maintenant, lève-toi.
Pourquoi ?
Parce que. Je veux deviner ses intentions. Je veux savoir pourquoi il est là, pourquoi il te parle.
Dis plutôt que tu veux le faire tourner en bourrique.
Précisément. Alors lève-toi, dis-lui que tu t'en vas, et pars.

Tu prends le temps de terminer ta canette. Avant de lancer ce que lance toute personne qui souhaite prendre le large.

« Bon. »

Tu fermes ton sac, aussi adroitement que possible. Une légère tape sur l'épaule de l'inconnu puis tu te redresses, d'un bond. Agile. C'est l'héritage que Loki t'a donné, l'agilité dont tu fais preuve, à présent. Même sans être exceptionnelle, elle reste plutôt bonne.

« C'est pas tout, mais je bosse demain. Ce fut un plaisir, Abaddon. »

Langue déliée par l'alcool. Tu viens d'épuiser ton quota de mots de la journée. Tu t'éloignes, d'un peu décidé. Comme Loki te l'avait demandé. Petit robot alcoolisé que tu es.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyJeu 24 Juil 2014 - 15:25


I want... Some blood




Je cherche un putain de sujet intéressant, mais actuellement, je ne trouve rien. Il faut que je la garde proche de moi, sans quoi, les choses deviendraient compliqués. Soupirant de lassitude donc, je me demandais bien des choses sur elle. Elle ne semblait pas totalement saine. Elle avait ce ptit truc qui rend la personne intriguante en plus d'avoir une odeur de sang plus qu'intéressante. Frissonnant de plaisir, je vins donc à garder mon calme alors que mon excitation se faisait grandissante. La belle prend le temps de répondre à quelques questions, mais toujours avec ce mur de glace entre nous. Brrr... Pas très bavarde la miss. Ne disant rien de plus, je l'observe en coin. Sa nuque semble plus qu'appétissante. Je vais craquer moi.. Mon dieu que c'est dur de résister face à un dîner sur patte si plaisant à la vue. Alors qu'elle répond encore comme pour écourter la conversations, je vins doucement à me poser des questions. Que faire ? Comment lancer les hostilités. Sourire aux lèvres donc, voilà qu'elle agit. De façon innatendue, la voilà qui se lève. Oh ? Aurait-elle un truc à faire ? Pour quelqu'un qui n'attends personne et qui semble avoir du temps à tuer... Cela chamboule mes plans et je n'aime guère cela.

Recevant sa tape sur l'épaule, je la regarde faire. Bon... Vu que le plan tranquille n'a pas marché, je me dois de forcer un peu les choses non ? Me redressant dans un silence mortuaire, je me met à réfléchir. Mon ombre au sol n'est pas trop visible, ma présence s'efface, bref... Cela devrais marcher normalement. Esquissant un joli sourire sur mes lèvres, je me délecte déjà de ce fameux repas qui gagnera peut-être en prime un lien avec moi.; Après tout, mordre sérieusement, cela signifie gagner un calice. Bref... Prenant une grande respiration, je m'appuie sur une jambe et regarde vers la miss.

" Astrid ? "


Espérant attirer son attention et provoquer un mouvement de rotation du corps, je bondis alors pour apparaitre proche d'elle. Trop proche pour que celle-ci soit saine. Ma main se dirige vers sa nuque et ni une ni deux, je tente de l'immobiliser. Cette attaque est aussi rapide que claire. Une main sur la nuque tandis qu'une jambe se place entre une des siennes pour alors tenter de faucher la belle. Tentant de la mettre au sol, mon regard rouge vif fixe son corps de manière général. Une fois que mon assaut est terminé, tentant de la maintenir le plus possible au sol, je la regarde alors avec des yeux à l'expression nouvelle.
Celle-ci mélange du mal, de la perversité, une touche de malsainité et beaucoup d'amusement. Sans l'étrangler, je vins doucement lécher mes lèvres et dévoiler deux belles canines plus longues que les autres. Pauvre miss qui semble si mortelle. Douce blague de ce soir.

" Besoin d'explications je suppose ? ... "


La fixant, je vins m'abaisser doucement pour respirer l'odeur de sa nuque. Elle sent bon, cela est certain. Soupirant d'aise, je vins à sourire de plus belle.

" As tu peur... des vampires ?"




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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptySam 26 Juil 2014 - 0:51




Disregard the emotions inside your head


Tu marches. Sans vraiment tituber. Tu es un peu moins saoule que prévu. À moins que ce ne soit le nouvel équilibre que Loki t'a offert en emménageant dans ton corps qui soit à l'origine de ton pas. Tu marches. Attentive, sens à l'affût. Le but est de mettre le plus de distance entre toi, Loki et lui. Sans paraître effrayée. Sans avoir l'air de vouloir le semer ; marcher calmement mais vite, marcher vite et bien.

« Astrid ? »

Retourne-toi doucement.

Tu obéis. Pivotes légèrement sur toi-même. Avec un légèrement froncement de sourcils, lorsque tu te rends compte qu'il est proche. Trop proche. Ce n'est pas une distance respectable, entre deux inconnus. Cette main sur ta nuque t'écoeure. Tu n'as pas le temps de crier qu'il te donne envie de gerber que tu te retrouves au sol.
Tu passes par plusieurs état. Surprise, colère contre Loki, colère contre toi-même de ne pas l'avoir vu venir, dégoût. Trop de sentiments d'un coup. Toi qui faisais en sorte de ne pas en ressentir, de mettre une barrière entre le monde et toi.
Les battements de ton cœur résonnent dans tes tempes, ton estomac se serre, tes yeux s'écarquillent. Toi qui le prenais pour un mec simplement intéressé. Loki a eu plus d'intuition que toi. Ce n'est pas comme si il s'y connaissait, en fourberie et en perversion.

Tu ne fais pas tout de suite attention à sa dentition. Quand un homme vous plaque au sol, votre réflexe n'est pas de regarder s'il a besoin d'un détartrage. Il y a cette première question. Quand il déclare à ta place que tu as besoin d'explication.
Et il y a cette deuxième question.

Alors, Astrid, as-tu peur des vampires ?

Ton regard s'assombrit. Tu sembles réfléchir. La pression sur la nuque t'empêche de bouger.

Loki ! Loki !

Voilà que tu l'implores comme on implore un Dieu. Que tu tentes de te débattre entre les bras de cette bête.

Loki je t'en prie !
Qui est-ce qui ne croyait pas aux vampires ?
C'est pas le moment !
Laisse-toi faire.

Tu commençais à sérieusement paniquer lorsque tu t'es sentie happée. Comme on s'évanouit.
L'alcool et la peur ont permis cela. C'est toi qui as fermé les yeux, Loki qui les a ouverts.

Il y a une chose à savoir, sur Loki le divin, Loki le magnifique. Une règle de base. Si Loki peut toucher à ta femme, tu ne peux pas toucher à la sienne. Loki ne connaît pas le sens des propriétés privées, lorsqu'il s'agit de celles des autres. Par contre, lorsqu'il s'agit de ce qu'il considère comme étant sa propriété, son bien, ses affaires...
Pas de chance. Quand Loki dit « mon hôte », Loki dit « mon ». Quand Loki dit « mon », Loki dit « à moi, exclusivement à moi : elle m'appartient, son corps aussi ».
Pas de chance. Loki partage ce corps. Il est hors de question que ce corps appartienne à qui que ce soit d'autre. Soyons bien clairs.

Le temps d'un clignement de paupières. C'est tout. En un clignement de paupières l'expression de peur a changé. En un clignement de paupières, le regard s'est illuminé. Le visage a changé. Le sourire qu'il affiche en vaut le détour.
Un petit vampire veut jouer aux pervers ? Ne lui a-t-on pas appris à connaître son ennemi, avant de s'engager dans un combat.


« Non, ça ne me fait pas peur. »

C'était sans doute la première fois. La première fois que tu te retrouvais à la place de Loki. À la place de l'observateur. Lorsqu'il prend possession de ton corps, habituellement, tu n'es plus consciente. Tu es enfouie. Mais là, tu es en deuxième ligne. Cachée derrière toute sa divinité. Le vampire t'a effrayée mais l'arrogance et la sûreté de Loki t'ont apaisée.

Tu peux ressentir, un peu, la puissance qu'il possède ; lorsqu'il utilise l'air de rien ce pouvoir qu'il t'a légué. Le pouvoir de rendre l'esprit de l'autre confus, quelques secondes, de faire en sorte en un regard qu'il se souvienne plus de qui il est, pourquoi il est aussi, qui tu es, où il se trouve, ce qu'il peut faire. Aussi hébété qu'un nouveau-né.

Cet état ne dure jamais longtemps. Il te l'avait expliqué. Plus d'une dizaine de secondes, moins de trente. C'est court. Mais c'est assez de temps pour que vous puissiez vous délivrer de son emprise et vous sauver.
Ce que Loki ne manque pas de faire. Prendre la fuite. Il t'a déjà expliqué l'avoir fait maintes fois, pour échapper au courroux des Ases, à ceux qui en voulaient à sa vie. Tu sens les mouvements de ton corps, de chaque articulation. Il ne t'appartient plus, ce n'est pas toi qui contrôles. Ce sont bien tes yeux, qui voient. Mais lui qui les bouge. Tu peux sentir l'effet de chacun de tes pas. Est-ce comme cela que Loki vit toutes vos journées ?

Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
On court.
Tu cours plus vite que moi.
Je ne cours pas plus vite, c'est impossible, nous utilisons le même corps. Je cours mieux que toi parce que je sais courir, c'est pour cela que tu as l'impression que je peux aller plus vite. A force de vivre cloîtrés dans vos maisons, vous avez oublié comment courir, chasser. Vous avez oublié comment vivre.
Ce n'est pas le moment pour tes grandes phrases pompeuses.

Vous devez échapper au vampire. Pour cela, il vous faut prendre la fuite et rejoindre la ville. Au milieu des immeubles, vous serez plus durs à trouver.

Ce n'est pas non plus le moment pour tes réflexions sur ma manière de faire. Je cours, tu me dis quel chemin prendre pour rejoindre Froënbourg.
Est-ce qu'il est encore à nous trousses ?
Oui.
L'angoisse que tu ressens de nouveau serre votre estomac commun.


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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyLun 11 Aoû 2014 - 21:30


Give me your's




Cette fille, elle est devenue une cible. Uune cible parfaite car elle a indirectement tout ce qu'il faut. Un joli minois, une odeur qui attire. Moui... Elle me plait bien. Sourire carnassier aux lèvres, je me demande bien ce qu'elle va penser de tout ça. En bonne humaine qu'elle semble être, elle va sans doute pleurer et basta. Soufflant de lassitude, je m'apprête à m'en donner à coeur joie, mais voilà, rien ne se passe comme prévu. Non, elle ouvre les yeux et là, c'est spécial. Dans un premier temps, c'est comme si elle n'était plus elle. Serait-elle possédée ? Ou autre chose ? Quoi qu'il en soit, un corps reste un corps. Le mental je m'en fou. Une personne ultra conne, mais qui a un corps de bombe, ça reste une bombe. Inversement, une mocheté avec le cerveau d'Einstein, ça reste une mocheté malgré son intellect... Bref, pas question de reculer. Même si son regard m'intrigue, je m'apprête à la mordre, mais alors que j'allais ouvrir ma gueule, voilà qu'autre chose se fait sentir.

Là, c'est plus qu'étrange. Je ne suis pas débile, mais sur le coup, c'est comme si on me court-circuitait l'esprit. Je n'arrive plus à penser, si bien, qu'avec un peu d'extrapolation, on pourrait dire que j'avais la tête d'un autiste en phase terminale. Il ne manquait plus que la bave pour faire réaliste. Un moment absent, c'est sans mal que l'autre s'échappait jusqu'à ce que je retrouve mes facultés mentales. Waow... Quel pouvoir.

" Coriace ? ... J'aime ça moi..."


Me redressant, je respirais un grand coup. La chasse nocturne est ouverte comme on dit. Frissonnant de plaisir, je m'élançais à sa poursuite en usant de ma vitesse anormalement élevée contre celle d'un humain lambda. Sourire aux lèvres, on pourrait me prendre pour une bête et c'est clairement ce que je suis indirectement. Après tout, je veux son sang et rien d'autre. Tirer un coup ? Mouai... Eventuellement, mais dans l'immédiat, ce n'est pas son corps qui m'intéresse, mais ce qu'il contient qui est largement plus attractif selon mes sens. Me léchant les lèvres presque comme un pervers, j'approchais de sa position. La voilà, droit devant...

" Voyons... Revient..."


Courant après elle, je ressentais une grande quantité d'énervement m'envahir. Je pouvais donc utiliser mon pouvoir... Sortant de nul part, une brume rouge commence à émaner de moi. Tendant un bras, voilà que la brume s'élance vers elle. la rapidité de celle-ci semble grande et si par malheur celle-ci approche trop près de ces pieds, je m'amuserais à rendre de plus en plus brûlante cette brume. Je vais la croquer toute crue.




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MessageSujet: Re: [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon [Terminé] Catch me, catch me, if you can | feat Abaddon EmptyMar 26 Aoû 2014 - 19:43




I'm the chain around your neck as you scream



Il est rapide, le saligot. Rapide et sournois. À croire qu'il préfère quand sa proie se débat. Pas de chance, Loki a passé son diplôme en matière de fuite durant son ancien temps. Et s'il n'a pas récupéré ses pouvoirs de l'époque ainsi que sa puissance, il n'a pas oublié. Mais ainsi enfermé dans un corps d'humain, Loki n'est pas aussi rapide. Son humaine va devoir se muscler un peu. Il le lui dira plus tard. Loki doit courir. Et rassurer son hôte trop émotive dont l'angoisse lui tord les entrailles. Ce n'est pas bon pour sa course.

Arrête ça !
Arrêter quoi ? Je ne fais rien !
Tu paniques. Ton corps le sent, il réagit, et je ne peux pas courir correctement.
Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ?! Il nous poursuit !
Cesse donc de gémir et pars du principe que tu vas t'en sortir.
Et comment tu peux en être si sûr ?!
Parce qu'il est hors de question que ce morveux prétentieux touche à mon corps.
L'hôte est tellement paniquée qu'elle ne prend pas la peine de le corriger. Il n'oubliera pas de le lui rappeler, une fois sortis de ce foutoir, que qui ne dit mot consent. Loki sourit dans sa course. Elle a avoué en se taisant qu'il avait tous les droits sur ce corps humain.

Non, Abaddon, vampire ou humain, ne plantera pas ses crocs dans ta gorge. Ou ailleurs. Non, tant que Loki courra, il ne pourra rien vous arriver. C'est ce qu'il faut que tu te dises. Il faut que tu lui fasses confiance. Mais bon sang, comment faire confiance à un Dieu qui profite de votre sommeil pour s'enfuir par la fenêtre ? Comment faire confiance au Dieu des escrocs ?

Vos yeux communs se baissent et Loki prend le risque de tourner la tête pour juger la distance entre vous et votre ravisseur. Les muscles de votre visage se contractent, il fronce les sourcils. Une expression que Loki ne pas afficher souvent.

On va rejoindre la route. On croisera les machines qui vous servent à vous déplacer rapidement.
Les voitures ?
C'est ça, les voitures. On montera dans une voiture de la
C'est quoi, là, par terre ?
Je n'en sais rien. Ça vient de lui. Ce qui vient de lui est à éviter.
Tu n'as pas besoin de beaucoup réfléchir pour comprendre pourquoi Loki tient à monter le plus rapidement possible dans une voiture. Ton corps est fatigué. Courir dans la neige de la cité Nordique n'a rien d'amusant. Courir alors qu'il n'est pas en pleine possession de ses pouvoirs de Dieu non plus. Et vous faire bouffer par un vampire – ou par un taré qui se prend pour un vampire – ne fait pas partie de vos projets communs.
Quant à cette étrange brume sur le sol, tu préfères ne pas y penser. Tu notes cependant que Loki a une notion d'instinct de survie assez élevée pour éviter soigneusement d'entrer en contact avec elle. Tu le sens au nombre de coups d'oeils qu'il jette au sol. Tu ne saurais dire si la situation le contrarie ou l'excite. Peut-être un peu des deux.

Vous rejoignez la route qui mène à Froënbourg. Tu n'as pas besoin d'expliquer à Loki le geste à faire pour faire du stop ; il l'a vu, quand vous l'avez fait pour aller jusqu'au lac.
Une première voiture vous passe devant le nez. Elle semble même accélérer. Tu aurais volontiers hurlé sur ce pleutre de conducteur, toute paniquée que tu es ; mais Loki ne s'offusque pas. Il ne s'égare pas, pas comme toi. Il continue de courir, essaye de se faire régulier. Une autre voiture passe. Elle doit vous prendre pour un simple jogger, puisque cet imbécile oublie de tendre votre bras. Là, tu l'insultes, le dieu dans ton crâne, pas capable de dégainer un pouce quand le moment vient.

Il accélère encore parce que la brume de l'autre vient de vous lécher le bas des jambes. Et c'était loin d'être agréable.

C'est au bout de la troisième voiture qu'on finit par s'arrêter près de vous. La voiture ne s'arrête pas longtemps, puisque Loki continue de courir ; le conducteur se cale à votre rythme.

« Ce détraqué me poursuit ! »  

On attribuera à Loki l'Oscar du meilleur interprète de la demoiselle en détresse de l'année. Il désigne d'une main tremblante l'endroit où doit se trouver votre prédateur, caché dans la brume.

« Aidez-moi ! »

C'est sans jeter un regard en arrière que Loki s'engouffre dans la voiture. Sans non plus se préoccuper de qui est le conducteur. Tant qu'il vous mène loin d'ici. Le reste, on verra plus tard. Les chevilles vous brûlent, il doit y avoir des cloques.
La prochaine fois, quand Loki te dira qu'une créature existe, tu y croiras. Tu ne manqueras pas de te faire bouffer bêtement.



Spoiler:
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