Tel un enfant il ne peut pas imaginer le monde sans lui. Pire que cela, il a cette terrifiante impression d'être le centre et du monde et des conversations. Il a cette tendance horripilante de se mettre en avant, mais, sans cela, apprécierait-il autant de jouer sa musique en pleine rue ou au beau milieux d'une campagne ? Assurément que non. Il a deux autres petites faiblesses, il est sensible à la critique, il apprécie la flatterie telle une gourmandise et se vexe aisément. Pour lutter de cet égocentrisme de forcenés il se moque de lui-même en se ridiculisant avec d'absurde fanfaronnade, mais ces gasconnades ne sont-elles pas encore une façon pour attirer l'attention ? La première étrangeté qui choque, moins l'âme que le regard, est son accoutrement. Riches Kimonos colorés et immenses Sugegasas, tressés par champs et forêts, sont des vêtements révolus il y a des années, mais c'est tout naturellement que celui-ci porte tout cela. Ceci n'est qu'une mascarade, une toile d'araignée camouflée qui piège l’œil et rend l'esprit attentif à quelques-unes de ses suggestions artistiques. Nonobstant cet artifice, il est bon de connaître son honnêteté, ce dément à l'apparence inoffensive ne ment pas, jamais, il déforme la vérités avec quelques formules alambiquées, il parera sa langue d'absurdité pour corrompre sa compréhension et parfois s'emmêlera-t-il dans un silence religieux lorsqu'il se sentira perdant, mais il ne ment en aucun cas. Il joue les êtres obscures et nébuleux par amusement. Il trouve les mystères cool et il s'écroule amoureusement dans ce drap opaque. Il s'amusera à cacher son visage et son nom. Son extravagance ne se limite pas à ses vêtements, sa presque fausse franchise et par cette mystérieuse aura inutile avec laquelle il se recouvre. Non, il a trop souvent cette ignoble tendance, insupportable pour les cœurs de pierres, à s'user de sensibleries explosives et d'incroyables hyperboles de gaietés. La sensibilité de son instinct le pousse à ressentir le commun comme étant exceptionnel, et son humeur changeante l'amène à larmoyer sur une plaie bénigne ou, voir ''et'', louer avec fermeté l'honorable loyauté de ce sang. Difficile de lui faire confiance dans ces conditions et même lui, dans une ultime introspection, ne sait pas s'il joue ou non la comédie. Malgré l'étrangeté de ses manières il est investi par une véritable sagesse, une culture qui souffre d'aucun doute et d'un savoir solide. Son expérience, qui lui est bien propre, fut acquis sur des routes sinueuses, dans ses voyages enivrants et au grès de rencontres toujours intéressantes. Il est loin de tout savoir et se prenant pour un ménestrel enchanté il confond cette ignorance pour une faiblesse intolérable. Il sue sang et eau pour combler ces affreuses et cruelles lacunes, les livres ne sont pas suffisants ! Après tout, comment comprendre la mort sans en être revenu ? Comment appréhender toute sa tristesse sans ouïr une agonie ? Comment espérer si on n'a pas vu l'apathie du désespoir? C'est peut-être de là que vient son âme aventurière, de là et de son courage. Que ne ferait-il pas pour éclaircir un sombre mystère, ou découvrir un paysage incroyable ? Marcher des semaines, vivre quelques combats et se reposer à la belle étoile au côté d'une réconfortante chaleur charnelle ? Oh, tout ne se passe pas toujours comme prévue, jamais même, mais c'est cela qui fait les bonnes histoires. Tout ceci est source de rencontre incroyable, il s'enrichit des personnalités fantasques qu'il croise. il ne peut vivre autrement car la monotonie lui est insupportable, sa précarité le réconforte et l'imprévisible embelli son humeur. l'âme aventurière oui, mais surtout volage, c'est un coureur de jupon qui, libre sous le ciel, ne comprends pas pourquoi il devrait s'enfermer dans quelques tristes intérieurs. C'est un invétérer parieur qui n'hésite pas à tricher malicieusement quand le besoin s'en fait sentir, pour un cambrioleur cela n'a rien d'étonnant. Oh, il a plus de talent pour boire ses spiritueux préférés plutôt que le crochetage ou le vol à l'étalage, mais il a pour lui l'avantage de ses pouvoirs. Il est assurément dangereux pour les mœurs de nos sociétés, mais pas seulement, il est un chasseur de vampires et de dieux. C'est grâce à sa connaissance sur les différentes mythologies qu'il ne peut supporter le retour de ces êtres immortels. Ils sont jaloux, revanchards, orgueilleux, intolérants et surtout tout puissant. Se prenant pour un artiste d'exception il sait qu'il obtiendra guère de plaisir à voir un dieu aller à sa rencontre pour le tuer par jalousie. Serait-il profondément flatté par cet acte défiant qu'il n'aimerait tout de même pas cela. Et les vampires ? Est-ce qu'un lapin vierge de tout maléfice corrupteur peut apprécier l'aigle qui perce sa chaire pour lui becter le globe oculaire ? Kyle en doute franchement, en sommes, il a beaucoup d'ennemi. Jovial, dynamique, volontaire et généreux il est de ces hommes qui semblent cependant ne jamais rien faire car il prend son temps, le calme l'inspire, le silence, la quiétude et la contemplation rechargent ses batteries, voilà d'où viens son dynamisme éternel. Et son bonheur constant ? Il a gagné sa place, il est ce qu'il a rêvé. Tous les matins, il se réveille l'estomac épris par la vie, même la glace d'une nuit arctique ne saurait rafraîchir cet organe enragé par la passion de son esprit. En sommes, il est heureux et rien si ce n'est la fin de sa vie ou celle du monde ne saurait lui soutirer ce bonheur flamboyant. Pourtant, il ne serait pas Homme si jamais il ne serait sérieux. Il l'est, face à la violence, la tristesse et le désespoir. Un sérieux parfois narquois, parfois sarcastique, mais toujours imbibé par ce franc plaisir qui anime ses lèvres colorées. Je retire ce que j'ai dit, il n'est pas un dément inoffensif, non, il a sa sagesse et sa violence en son cœur. Inspiré par cette violence, il avance sans doute et les pores de sa peau sont saturés par une constante confiance en lui. Son esprit est indéchiffrable et parfois dans son regard l'on peut retrouver une colère froide, lourde et silencieuse. Il a passé 12 ans sur la route, il a rencontré bien des gens, parfois mauvais, parfois en détresse et parfois généreuse. Il a passé 12 ans dans un voyage entrecoupé par la solitude. Cela a endurcie son corps et forgé son esprit, n'en doutez jamais, même quand il se morfond. La plupart pensent qu'il est un sans-abri, mais c'est faux, venant d'une riche et ancienne famille il a subi une éducation stricte. C'est sûrement grâce à cela qu'il a ce talent incroyable pour être polie et provocateur ou humble et piquant.

   Biographie


Mon histoire, ma vie et mon passé définissent ce que je suis et ce que je serai, laissez-moi donc vous révéler mon ennuyeuse existence ! Mais sachez-le, aucune tragédie n'est venue secouer ma jeune âme si ce n'est la plus languissante et la plus sécurisante d'entre-elle, elle efface les grandes joies et les grandes tristesse, elle dépeint les paysages en les ternissant par sa fourbe présence et pourtant, parfois, on craint de la perdre, la monotonie. La jeunesse veut sans débarrasser et la vieillesse veut s'en tapisser. Ô temps impitoyable faites que mon corps vieillisse, que mes membres se racornisse, que la laideur m'embrasse telle une prédatrice, mais que jamais mon regard ne se ternisse. Ô destin inexorable, faites que ma jeunesse soit spirituelle et à jamais mienne.

Tout était déjà réglé, mesuré et quantifié, je n'avais pas mon mot à dire. L'obéissance fut le mot d'ordre dans ma jeune existence. Je devais simplement suivre la ligne verte. N'étant jamais allé en cours dans une école publique, ma famille et leur ami proche furent mes seule connaissance. Je les aime profondément et j'ai suivi le plan à la lettre presque jusqu'au bout. Dû à mes nombreux privilèges je ne peux m'avouer malheureux, mais mon bonheur semblait bien fade.

Ils n'envoyaient pas leurs précieux fruits à l'école pour préserver leurs esprits de toutes corruptions incontrôlables, mais, déjà, un vers dévorait mon cerveau avec férocité. Il s'appelait chimère : un génie de la divagation. Je m'en rappelle, poussé par cet imaginaire, je rêvais de m'enfuir depuis mes plus jeunes interrogations. Mon éducation fut parfaite en tout point de vue, je me souviens encore de ces interminables horaires qui rythmaient ma vie. Ce souvenir est un ennemi qui vole mon inspiration telle une sangsue exsangue. Mais il y avait bien un cours particulier que j'appréciais, c'était la musique, j'étais passionné par son apprentissage, non, j'étais littéralement hypnotisé par cet art.

Je ne vous ai pas parlé de ma famille, avant que Fujiwara soit mon nom, il fut, autrefois, celui d'un clan morbide. Un clan de soldat munit d'un honneur sanglant, le temps a tué leur mœurs guerrière et au lieu de périr ils se sont adaptés en adoptant le commerce. Très fière de cette culture multi-centenaires ils n'ont jamais abandonné cet héritage qui est aujourd'hui le mien. Je me souviens encore de cette résidence secondaire où les anciennes règles étaient de mises si toute l'année nous nous habillons comme tout le monde, là-bas, dans une forêt de Terraria, nous avions d'autres vêtements et nous faisions prospérer des cérémonies incompréhensibles pour un enfant. D'ailleurs, d'où viens mon pouvoir ? De mes ancêtres bien-sûre. Ma famille possédait autant de biens que de connaissances et à l'époque ils ont acheté des modifications génétiques en argent sonnant et trébuchant.

Mais honnêtement, il n'y a pas grand-chose à dire de plus sur ma vie passée dans cette acidifiante bourgeoisie. La plus grande question est la raison de mon départ, n'ayant aucune liberté je suis devenu un rêveur et mon imaginaire me montrait un voyageur vivant aux rythmes de notes mystérieuses. Mon imagination me comptait l'histoire d'un homme sans attache qui avait sa conscience pour seul gouverneur, qui créait ses devoirs au grès de sa seule droiture. Un musicien talentueux qui ne se courbait ni face à l'orgueil des dieux ni face à l'autorité des rois. Un vagabond sans visage venu d'un autre temps pour découvrir ce monde désaxé. Je me suis mis dans sa peau, je me suis mis à fantasmer. J'ai fait un vœux, j'attendais ma bonne fée.

Un beau jour, elle est venue à moi ! Elle n'avait pas la petitesse d'un poix cassé, ni de beauté angélique. À vrais dire, elle n'avait pas de bras pour me réconforter, pas de langue pour communiquer et aucune aile pour m'emporter loin de mon tendre enfer ennuyeux. Elle vint vers moi sous la forme d'une image, d'une scène ou plutôt d'une journée. Un jour, donc, mon père m'invita à le rejoindre à son travail. J'y suis allé, le froid de la climatisation me semblaient plus acérée que celle d'une montagne, la violence des discutions dépassaient les tempêtes les plus farouches, la cruauté des hommes percuta mon cœur et m'assomma. C'était ça mon futur ? Devenir un soldat de l'économie ? Je pouvais propager le bien en gagnant suffisamment d'argent, mais j'étais égoïste, je me fichais de la souffrance d'autrui, seul la mienne comptait. Je ne voulais pas rentrer dans ce Colisée où les colonnes sont faites de liasses de billets et où les téléphones portables deviennent des tambours de guerre. Que n'aurai-je pas fait avec cet argent pour embellir notre monde !


Me transformer en oiseau, contrôler le son et les vibrations, j'ai compris à mes 17 ans la raison de leurs existences ! Ma bonne fée m'avait donné ses ailes pour m'envoler, sa voix pour me faire entendre et ses bras pour me protéger. J'avais les clefs de ma libération depuis toujours, mais je n'avais pas la maturité pour les prendre en main. Mon rêve n'en était pas un, c'était une vision du futur. Je pouvais devenir ce vagabond du passé ! Alors, je me suis envolé. Qui pouvait m'arrêter sans me tuer ? À 17 ans, j'ai répondu : Personne. Je pris ma vie en main, j'abandonnai lâchement ma famille. Mes tendres parents, mes doux cousins, ma fratrie adorée et je n'ai ensuite jamais eu la chance de les rencontrer sur ma route éternelle.

Quelle est cette musique qui sonne en moi ? La mélancolie ? Je n'étais pas malheureux, peut-être ai-je fugué un futur brillant car je tremblais à l'idée d'échouer ! De décevoir ? Sûrement, mais je m'avançais sans le savoir vers de plus grandes difficultés. C'était une erreur de jeunesse, mais de ce fiel dont je me suis fait mon destin, j'ai créé mes plus grandes joies. N'est-ce pas ça le rôle d'un artiste ? Créer du bonheur avec pas grand-chose ? Je me perds en mélancolie et je perds mes derniers désirs, ma dernière envie de raconter mon histoire, si je pouvais m'arrêter là, je le ferais. Bon.
J'ai dû réconforter de trop grands romantiques, j'ai dû combattre des démons pour les convaincre de me laisser vivre, j'ai dû adoucir des cœurs trop ardents et élever des hommes au-dessus de la vision qu'ils avaient d'eux-mêmes. J'ai joué mille hymnes à la vie rien que pour un sourire, un repas ou un lit. J'ai fait de ma vie une aventure et je ne pourrais pas le regretter ! J'ai appris à régler mes différents avec les hors-la-lois, à me défendre de la mort et à copuler avec le présent. J'ai su prendre par la cambriole ce dont j'avais besoin. Sans mes pouvoirs jamais je ne l'aurai pu, c'est vrais.
En dix ans j'ai vécu un siècle et j'ai connu mille amours pour lesquels je me serai damné à la malchance sans pour autant avoir le courage de vendre ma liberté à la douceur de leurs soupirs. Me fichant de la gloire, due à la violence, j'ai fui autant que j'ai conquis des victoires dont j'ai offert les lauriers peu après les avoir acquis. Il m'est impossible de décompter et raconter toutes les rencontres et toutes les embûches contre lesquelles j'ai dû faire face. En partager une me forcerait à dix ans de bavardage. Chaque jour m'offrait son lot d'incongruité. J'ai finalement survécu à mes froides haines et à mes passions exaltés. Il n'y a rien de plus, rien de plus à dire si ce n'est :

Je suis un étranger partout où je vais, je suis un vagabond intemporel qui hère sur une route éternelle, un musicien talentueux qui fait de son Fa une monnaie, je suis un compagnon éphémère pour tous les curieux voyageurs et tous les aventuriers courageux. Personne ne me connaît, mais l'on peut me reconnaître. Je, je, je et voilà trop de ''je'' pour un si petit texte, je me perds dans mon égocentrisme et je ne vous vois plus, désolé, adieux !   

   
Pouvoirs & Armes

Contrôle du son:

Il peut créer n'importe quelle sonorité et lui insuffler un certain nombre de décibels voulus.

Malheureusement, il peut le faire que grâce à un instrument de musique, même sa voix ne suffit pas. Il doit garder une certaine concentration et ne pouvant pas sélectionner une personne en particulier, tout le monde en est victime, même lui. Il ne peut pas rendre sourd avec ce pouvoir. Il doit être en contact avec l'instrument.


Manipulation des vibrations:

Ce pouvoir lui permet de contrôler les vibrations. Il amplifie une vibration et la projette vers l'ennemie. Visuellement cela donne l'effet d'une bourrasque destructrice fonçant pour trancher la chaire.

Il ne peut pas créer une vibration grâce à ce pouvoir, il doit en manipuler une déjà existante, il peut manipuler n'importe quelle vibration, mais il peut blesser quelqu'un qu'avec celle de l'air. Il doit être en contact avec celle-ci. La vibration idéal pour lui est celle d'un instrument ou de sa voix.


Métamorphose aérienne:

Il peut se transformer en un faucon pèlerin,à savoir que ses objets se fondent alors en lui.

Malheureusement la sensation de vol est si enivrante qu'il peut oublier son humanité et rester un certain temps transformer, heureusement, sa transformation est limité dans le temps, il ne peut pas rester plus longtemps en aigle quand homme, une fois la limite atteinte, il redeviendra un homme qu'il le veuille ou non et ne pourra plus se transformer pour le reste de la journée


Il s'éveillera


L'Oracle Moderne: (Ou Futur Proche)

Kyle est capable de voir au maximum six minutes dans le futur. Dans une situation stressante, comme dans un combat, ça sera 6 secondes maximum. Malheureusement il lui est actuellement impossible de contrôler ce pouvoir, pourtant c'est ironiquement le premier pouvoir qu'il a eu, mais depuis tout petit il pense qu'on appel ça l'instinct. Ce sont très rarement des visions heureuses et en plus de cela, après une vision, il subit migraines et  nausées. Plus il voit loin dans le futur plus ces maux seront forts, si un vision de quelques secondes n'aura pas de répercutions, une vision de 6 minutes lui vaudra de fortes douleurs. S'il a des petites visions à répétition les effets sont amplifiés (5 visions de 6 secondes lui vaudront une vision d'une minute par exemple) avec les visions plus longues c'est pareil, sauf qu'elles sont tant amplifiées qu'il risquera une hémorragie interne suivit d'un décès.





Écran magique

Salutation ! J'ai 23 ans et voilà bien longtemps que je n'ai pas rp, je suis heureux d'avoir trouvé un forum aussi accueillant et j'espère m'amuser parmi-vous ! On peut pas faire plus chiant comme présentation ! Je n'ai pas d'autre banalité à rajouter me semble-t-il !  

Voici le super-code-de-la-mort-qui-tue-juste-pour-votre-merveilleux-regard : ()