Bonnie, c’est la jeune fille blasée qui ne supporte plus sa vie de merde. Bonnie, elle change de comportement selon qui tu es. Bonnie, elle t’aime pour un oui ou pour un non. Bonnie, elle veut juste s’échapper et vivre ce qu’elle a lut dans les contes. Bonnie, c’est Bonnie, comme toi, tu es toi. EXTRAVERTIE ; Bonnie, si on ne peut lui reprocher un truc, c’est son extraversion. Qu’elle t’aime ou pas, elle sera toujours en train de rire, de sourire, de raconter des conneries, de les faire et de te sauver la mise. Elle est toujours là pour ouvrir sa gueule, te rabaisser ou t’aider. Elle s’attire des ennuies juste pour rigoler et elle le fait, jusqu’au bout. Bonnie, elle est capable de sautiller dans la rue, de baisser ton pantalon sur tes genoux, de soulever ta robe, juste par pur puérilité. Elle veut que tu l’emmènes où se trouve le monde, pour jouer. Elle aime, particulièrement, manifester pour les animaux, participer aux fêtes et autres. HYPOCRYTE ; Bonnie, elle est gentille, elle te sourit, elle te parle, elle rigole avec toi, mais c’est du n’importe quoi. En vrai, elle te déteste, elle veut te frapper à sang, assouvir sa colère sur ton pauvre corps tout frêle. Elle ne te montre jamais ce qu’elle pense réellement parce qu’elle est comme tout le monde : elle veut que tu l’aimes, que tu te dévoues corps et âme pour elle. Pour que tu sois son jouet, elle fait semblant de faire ce qu’elle n’aime pas, de rester avec toi. Elle te ment pour être heureuse, plus, elle se ment pour être heureuse. Elle n’arrive plus à reconnaître la frontière entre la vérité et le mensonge, ce qui fait qu’elle se prend dans son propre jeu et qu’elle finit par s’attacher à toi. Elle ne t’aime pas mais elle dépend de toi. SYMPATHIQUE ; Bonnie, paradoxalement, elle se doit d’être sympa parce qu’elle veut être entourée. Elle sait ce qui te plait, ce qui t’intéresse et n’hésites pas à courir des risques pour créer un lien entre toi et elle. Tu es un peu comme les marionnettes sauf que ses sentiments sont sincères envers toi. Elle te montre sa réalité, elle est naturelle lorsque tu es à ses côtés. Elle compatie à tes douleurs, t’aide dans tes pires moments, s’occupe de tes problèmes. Elle peut en devenir envahissante … pas tant que ça. Il t’arrive de te poser des questions quand tu mesures l’immensité de son hypocrisie mais chaque geste, chaque action qu’elle fait pour toi te prouve qu’elle est sympa. C’est du vrai, c’est sa faiblesse. NARCISSIQUE ; Bonnie, elle s’aime. Elle passe toujours avant tout le monde, même aux urgences, que ce soit grave ou pas. Elle se sait belle, elle se sait intelligente, elle sait qu’elle a tout pour réussir. Elle possède un égo surdimensionné que tout le monde ne cesse de faire enfler, compliment par compliment. Elle se promène toujours avec un miroir de poche ainsi que du maquillage et des vêtements de rechange. Elle accorde une importance excessive à son image, ce qui est dû à son histoire. Néanmoins, il est bon de savoir que le narcissisme est, aussi, « le fondement de la confiance en soi » et Bonnie ne fait pas exception à la règle. Elle respire de confiance ce qui te l’inspire. Elle est telle une divinité … non, pas à ce point. Dans tous les cas, en sa présence, tu te sens bien, rassuré. Enfin, c’est ce qu’elle essaie de te faire croire. DEPRESSIVE ; Bonnie, lorsqu’elle est seule, elle pleure. Lorsque tu n’es pas là pour occuper son attention, elle se renferme sur elle-même. Elle se couche dans son lit, la peluche de sa mère dans les bras, et elle ne bouge plus. Elle se sent vide, elle n’a plus de force, elle se laisse « mourir » dans son lit. Elle regarde à travers la fenêtre, sans rien dire, elle s’apaise puis s’endort. Lorsque tu n’es pas là. Elle prend des antidépresseurs afin d’être joyeuse, qui marche plutôt bien, tant qu’elle en est devenue accro. C’est cool la dépression, on te fournit de la drogue pour ton bien. Dans la tête à Bonnie, c’est le bazar, le grand fouillis, la guerre de 14/18, des gribouillis. Tout est tellement emmêlé que ca la vide de son énergie. Tout ceci est dû à sa relation avec toi, car elle ne sait pas où elle en est. Ce n’est pas son passé, c’est toi et uniquement sa dépendance de toi, qui l’enferme dans son mutisme. FÊTARDE ; Bonnie, elle fait la fête pour oublier ses démons intérieurs. Elle fait la fête pour que tu puisses passer un excellant moment avec elle, pour que vous puissiez vraiment vous amusez ensemble. Bonnie, elle ne te plus en infériorité mais en égalité lors de ces moments-là. Elle t’emmène dans les boîtes, dans les bars, dans les soirées, pourvu qu’il y ait de l’alcool, de la drogue et de la bonne musique sur laquelle se déhancher. Elle s’oublie, oublie son statut, sa vie, qui tu es. Vous devenez les uns les autres : plus personne n’a d’identité. Les problèmes s’envolent et ne reviennent qu’au matin quand elle a la tête dans la cuvette ou le corps enroulé dans du cellophane, le visage gribouillé au feutre indélébile noir. RÊVEUSE ; Bonnie, elle a passe son temps dans la lune. Petite, ses parents lui ont lu beaucoup trop d’histoire et elle souhaite les vivre. Elle croit au prince charmant et aux petits animaux qui suivent, en chantant, la princesse. Bonnie veut avoir les mêmes aventures, elle veut rencontrer le chasseur de Blanche-Neige, les sept nains, les 40 voleurs … Bonnie a des étoiles dans les yeux lorsque tu lui en parles. Ainsi, tu la rends heureuse.

  Biographie

"Des moments.. Notre vie est une suite de moments et chacun nous entraines vers la fin.. Laissez les passer, laissez les tous passer.. Notre vie et une suite de moment, laissez les passer.. Des moments qui convergent tous vers celui ci." Bonnie est née dans un quartier pauvre où la violence fait régner les plus forts. Bonnie ne connait pas sa date d’anniversaire mais dés que le printemps est là, elle sait qu’elle a un an de plus. Bonnie n’a jamais fêté son anniversaire. Bonnie n’a qu’un seul ami qui la colle tout le temps. Bonnie ne se souvient plus de grand-chose de son passé pauvre, son présent et son futur sont riches. Elle va dans une bonne école et ses parents sont toujours vivants. Elle ne garde en elle que les moments marquants de son passé.

1er souvenir ;  Un coup pour ouvrir ses yeux. Deux coups pour  sortir de sa torpeur. Trois coups pour agir. C’est tout ce qu’il faut pour actionner ses neurones et renvoyer son coup à l’adversaire. Un coup qui le désarçonne tellement qu’il en lâche son morceau de pain. Il se releva et tomba à la renverse, mains plaquées sur le visage, tentant d’arrêter l’hémorragie nouvelle. Les larmes dégoulinaient de ses yeux, débarrassant son visage, ensanglanté, de la suie. Elle se leva et testa ses jambes flageolantes pour, finalement, se mettre à courir. Le fin bout de tissu, qui couvrait son frêle corps, battait ses cuisses sous la course effrénée de l’enfant. Ses cheveux propres mais, pourtant, aux allures sales, s’échappaient de son chignon. Un sourire béat se dessina sur son visage tandis que le sang continuait de s’écouler de sa lèvre inférieure. C’était la première fois qu’elle s’éloignait autant de sa maison, la première fois qu’elle se battait. Elle tourna au coin de la rue et s’effondra, l’adrénaline disparaissant. Ses mains se mirent à trembler et la douleur surgit. Elle porta ses doigts à sa lèvre, désormais gonflée, et grimaça. Elle poussa un léger cri en apercevant les bleus qui constellaient ses bras. Ses yeux la picotèrent, elle l’ignora et leva la tête vers le ciel. Elle adressa une simple prière à un Dieu qui n’existe pas. Elle se rendit compte qu’elle n’aimait pas sa vie. Elle n’aimait pas vivre dans les quartiers malfamés. Elle n’aimait pas voir sa mère tapiner pour qu’elle, Bonnie, soit heureuse. Elle détestait être ici où on vous tue pour un simple morceau de pain, où misère et haine se regroupent. Les larmes dévalèrent de ses joues tandis qu’elle pensa à son père biologique, père qu’elle n’avait jamais connu. Depuis sa naissance et en sept ans, il n’était jamais revenu pour les sauver de cette merde.  
2éme souvenir ; Couchée dans un lit, un gant mouillé devant faire baisser la température, elle délirait. Les contes, que lui racontait sa mère depuis une semaine, lui montait à la tête. Depuis qu’elle était malade, elle voyait des fées volées dans leur vieille chambre miteuse, un loup poursuivant une petite fille et un crapaud qui ne cessait de lui répéter de l’embrasser. La sueur mouillait ses vêtements, la fièvre réchauffait le gant. Elle était incapable de bouger, la fatigue obstruant chacun de ses mouvements et elle luttait contre l’envie de dormir. Elle sentait son dos contre le matelas, mais prétendait qu’elle volait grâce à la poussière de fée. Elle n’avait jamais été aussi heureuse depuis sa première bagarre dans la rue, qui remontait à trois ans, où l’adrénaline avait été à son comble. Elle avait l’impression d’échapper à toute l’horreur de son misérable quartier, de sa misérable vie. Elle attendait que les fées l’emmènent dans leur pays magique afin qu’elle puisse vivre des aventures comme le petit garçon qui est leur ami. Elle donnerait tout pour vivre ceci. Tandis qu’elle divaguait, un nouveau sourire ravi s’affichait sur son visage.
3éme souvenir ; Assis sur le sol, il regardait les pigeons. Ses vêtements de marque tâchés par de la boue et du sang. Il jouait avec une montre en or, au dessus d’un corps inanimé. Un frisson la parcourut. Elle observa ses cheveux blonds qui voletaient sous la petite brise. Elle était littéralement hypnotisée par cet individu. Il s’était retourné et la toisait. Son cerveau s’était bloqué, ses jambes refusaient de l’emmener ailleurs. Son souffle était saccadé tandis qu’elle s’émerveillait devant le regard cramoisi du garçon. Elle déglutit de travers et presque aussitôt, il se retrouva à ses côtés. De peur, elle s’était étranglée un peu plus mais il s’était contenté de lui tapoter seulement le dos. Ses yeux s’écarquillèrent et elle avait reculé, surprise, puis était tombée sur les fesses. Tout dans le regard du jeune homme lui faisait penser qu’elle pouvait être son prochain repas, mais quelque chose lui faisait penser que ce n’était pas pour tout de suite. Il lui tendit une main qu’elle n’attrapait pas. Méfiante, elle prit la parole en première :
« Q-Qui es tu ? »
« Matthew Zachary-Logan Bennett. ».
« Euh … okay. Pourquoi tu l’as tué ? »
« Il voulait pas me rendre ma montre. »
« Hé ! C’est pas une raison ! T-Tu as bu son sang ? »
« J’avais faim. »
« Manges de la vraie nourriture, pas lui … En plus, c’était un boulet ! »
« … »
« … quoi ? »
« Tu t’appelles comment ? »
« Bonnie Sans nom de famille. »
« C’est possible ? »
« La preuve est que je suis là. Dans les sous quartiers, on a pas de nom de famille. On est trop pauvre pour en avoir un. »
« Oh … Et t’as un deuxième prénom ? »
« Bien  sûr que non ! T’es idiot ? »
« Qu’est-ce que t’aimes bien ? »
« Huh ? T’es vraiment débile, ma parole ! Mais, sinon, j’aime le ciel. »
« Pourquoi ? »
« Parce que … c’est la liberté ? Hum, le ciel me fait rêver. J’aimerais être un oiseau ! »
« Bonnie-Oiseau, c’est moche. Je t’appellerais Bonnie-Sky, maintenant, t’as un deuxième nom. T’es moins pauvre. »
« C’est moche aussi mais … j’aime bien. Si seulement ça pouvait être vrai … Hé ! Viens à la maison, maman a dû rentrer du travail, elle doit faire des petits cookies. Ils sont trop bons ! »
« Que fais ta mère ? »
« Hum … Je sais pas, juste que les gens la traitent de catin. C’est trop classe comme mot, même si je sais pas ce que ça veut dire. Plus tard, je serais catin, aussi ! »
« Ici, c’est toi, la vraie débile. Une catin est une prostituée. Sinon, j’veux bien venir. C’est bon les cookies. »
« J’m’en fiche si je suis débile, je suis pauvre, après tout. Bon bah viens ! »
« Tu te trouves stupide ? »
« Comme tous les mioches qui vivent ici. »
« Tu devrais pas le penser, c’est faux. On y va ? »
Elle faillit protester mais il était déjà en route.
4éme souvenir ; Ils étaient tous les deux assis sur un petit pont de bois qui surplombait une rivière. Leurs pieds pendaient au dessus de l’eau. Ils regardaient les feuilles de cerisier, sans parler. Ils venaient de se disputer pour la énième fois. Matthew voulait organiser une fête pour le quinzième anniversaire de sa meilleure amie, elle refusait. Matthew voulait organiser une fête pour féliciter sa mère de se marier avec le meilleur ami de Mr. Bennett. Elle avait refusé. Une énorme engueulade avait éclaté entre eux. Elle était restée placide devant toutes les tentatives de son meilleur ami. Ca faisait trois ans qu’elle le supportait, trois ans qu’elle devait se remémorer que personne ne savait la date de sa naissance, même pas elle. Ca la rendait malade, et chaque année, elle réprimait des sanglots. Elle plissa ses yeux et fronça les sourcils, retenant un énième pleur. Un bras, alors, entoura sa taille et elle se laissa bercer par la délicieuse musique du petit courant d’eau, tout en callant sa tête contre l’épaule de son meilleur ami.
5éme souvenir ; Elle se regardait dans le miroir. La courte mais très habillée robe blanche, qu’elle portait, dévoilait ses cicatrices. Elle grimaça tout en continuant de s’observer. Une femme était intervenue et avait commencé à la coiffé. Un nouveau tour devant la glace pour s’émerveiller de sa beauté. Depuis qu’elle avait quitté les bidonvilles, pour vivre chez Mr. Marshall, elle vivait un rêve. Elle dormait un lit tellement douillet que s’en était trop beau ! Chaque matin, une femme lui apportait ses vêtements de la journée, la peignait, l’habillait avant de l’emmener dans la salle à manger, où sa mère et son beau-père l’attendait. Elle se mit à sourire puis tourna sur elle-même. La bonne à tout faire la prévint que Madame voulait la voir. Elle avança jusqu’à la chambre de sa mère et frappa deux fois. Une petite voix la fit entrer et elle découvrit une jeune femme resplendissante, dans une robe de mariée époustouflante. Les joues creusées de sa mère alertèrent la jeune adolescente.
« Maman, tu ne manges pas assez. »
« Ne t’inquiète pas pour moi, ma chérie. Tu es magnifique, tu sais ? Enfin, ce n’est pas le sujet. Aujourd’hui, j’ai … reçu un cadeau pour toi, de la part de ton père. »
« Beau-papa veut m’offrir une fleur ? Il a pas besoin de l’envoyer ! »
« Non … de ton vrai père. »
« J’en veux pas. »
« Je pense que c’est important. Tu as seize ans, ma chérie, il faut que tu saches la vérité. »
« Papa est un salaud. Il nous a laissé crever dans les bas quartiers ! Il nous a jamais rien envoyé ! »
« Il n’avait pas le choix ! »
« J’en veux pas ! »
« Bonnie … »
« Bonnie-Sky, future Marshall, je te pris. »
« Chérie, ton père est … »
« Mon père est Beau-papa. »
« Ton père est Hadés. »
« C’est qui ? Un mec qui tapinait avec toi ? »
« Le roi des Enfers ! Ecoute, c’est réel, chérie ! Ton père est Hadès ! La preuve est que tu t’entends avec les enfants de l’ombre ! »
« Hein ? »
« Matthew. »
« Et bah quoi ? »
« Matthew … vampire. Enfin, prends ce colis ! Et ne redis plus de méchanceté sur ton père ! C’est lui qui n’a pas eu de chance, après tout ! Il ne peut pas venir sur Terre, quand il le veut ! Puis, je suis sûre que ton père m’aimait et t’aimes ! Aller, files ! »
Elle la poussa dehors. L’adolescente se sentie lessivée. Elle retourna dans sa chambre et ouvrit le colis. Elle y découvrit une lettre, accompagnée d’un téléphone dernier cri. Elle attrapa le morceau de papier, le froissa, et le jeta par terre. Elle se laissa glisser sur le sol et pleura pendant un bon moment. Piquée par la curiosité, elle prit la lettre, finalement, et la lut. C’était simplement le « mode d’emploi » du téléphone ainsi que deux petites lignes personnelles. Hadès lui confiant ce portable pour qu’elle puisse l’aider au travail et aider les morts à repartir en paix. Tout cela ne lui fit ni chaud, ni froid. A ce moment là, elle s’interrogeait juste sur le pourquoi du comment. Elle souhaitait en vouloir à son père mais c’en était impossible. Quelque chose l’en empêchait. Elle entendit la musique de l’orgue mais elle ne bougea pas, sa mère venait de lui ruiner sa journée.
6éme souvenir ; Sa mère lui criait dessus. Matthew boudait dans un coin. Elle se sentait nauséeuse et dans les vapes. Elle réprima un gloussement et bougea son bras gauche. Une douleur lancinante la fit grimacer. Elle tourna la tête vers les bandages qui enserraient ses bras. En dessous, ils étaient consternés de cicatrices crouteuses, complètement dégueulasse. Sa vision se flouta et sa tête bascula à l’avant. Instantanément, elle se mit à vomir ses tripes. Elle s’écroula sur le sol et ne vit plus rien. Le noir. Elle adorait cette sensation de plane totale, cette douleur qui lui picotait la peau. Elle n’avait juste pas pour habitude de son sang, de sa mère qui cri et un Mat’ boudeur.
7éme souvenir ; Elle avançait rapidement, les sanglots obstruant sa gorge. Elle s’était disputée avec Matthew. La cause du problème était qu’elle avait brûlé son coude, pour tester, mais ça restait une brûlure légère. La flamme était trop douloureuse et ne lui procurait pas le même plaisir qu’un ciseau, cutter. Lorsqu’il l’avait découvert, un briquet en dessous du bras, la flamme léchant sa peau pâle, il avait piqué une crise et l’avait engueulé. Il l’avait insulté d’idiote, qu’elle n’avait aucune maturité, qu’elle était débile et plus, qu’il ne voulait plus la voir si elle continuait ses conneries. Elle s’était braquée, lui avait envoyé un coussin en pleine figure et avait crié qu’il ne la verrait plus, si c’est ce qu’il souhaitait. Maintenant, elle le regrettait. Elle, elle l’adorait, elle ne voulait pas ne plus le voir. Elle essuya rageusement ses larmes avant de trébucher sur un caillou. Une main se tendit devant elle, elle l’attrapa et se releva. C’était un homme d’une trentaine d’année, cheveux noirs comme l’ébène et regard saphir. Elle écarquilla ses yeux de surprise. Il était sublime. Il lui fit un sourire spécial colgate blancheur éclat et dit, d’une voix très virile.
« J’adore ton style, ton regard qui dit « faites pas ça, j’pourrais casser la gueule à un camionneur ». »
« Vous mentez. J’étais en train de pleurer, j’avais pas … »
« T’avais envie. La haine se lit dans ton regard, c’est une vraie porte. On peut te lire. »
« Qu- Vous êtes fou ? Vous savez j’ai pas de sous. »
« Je mise sur toi … Tu me rapporteras tellement … Je me présente, Edward Trancy, styliste/photographe à mes heures perdues. »
« Bonnie-Sky Marshall. »
« Bonnie-Sky Marshall, mannequin à ses heures perdues. Sky … Le ciel ? Une déesse, je peux te voir ainsi. Tu me rapporteras beaucoup … On ira loin. »
« Je suis pas une déesse mais … une … h-humaine ! Je veux pas être un Dieu, je trouve que c’est triste. J’ai pitié d’eux, je veux pas qu’on ait pitié de moi. Voyez moi autrement. »
« Ta vision … me plait ! Sois mon mannequin ! »
« Voyez moi autrement. »
« Alors sois mon mannequin ! »
« Comment me voyez vous ? »
« Comme une simple gamine qui s’emmerde dans sa vie et qui rêve de voir autre chose. »
« C’est d’accord. »
« Sais tu faire rêver ? »
« Non. »
« Oh … ? »
« Je suis qu’une simple gamine déprimée qui s’emmerde dans sa vie mais qui rêve des contes de fée. »
Ils s’étaient souri lorsque Matthew surgit de nulle part.
« Je t’interdis de m’interdire de te voir, idiote ! Tu es vraiment la fille la plus débile que je connaisse ! »
Edward le salua puis partit, laissant la jeune fille et l’adolescent, en colère, seule à seul. Pendant près d’une heure, ils se battirent, incapable de se réconcilier puis, finalement, ils stoppèrent leur connerie et se raccommodèrent sur un « J’te laisserais pas partir comme ça, abrutie. » et un « J’fais c’que j’veux, t’es pas mon mec, okay ?! ». Ils parlèrent alors de la drôle de rencontre avec le photographe. Mat’ l’encouragea en disant que ça lui allait bien au teint. Il la flatta pendant un bon moment puis ils rentèrent chez eux.

Bonnie n’a pas d’autre souvenir qui lui vienne à l’esprit en cet instant. Bonnie a une vie plutôt normale, en tant que fille d’Hadès et meilleure amie d’un vampire. Elle vit comme une simple adolescente. Bonnie n’échangerait pour rien au monde de sa vie, qu’elle été nulle jusqu’à paradisiaque. Sa vie est une partie d’elle, Bonnie est ce qu’elle est grâce à sa vie. Elle vit heureuse avec sa mère et son beau-père, dans les quartiers chics, à côté de la maison de Matthew. Elle ne sait que penser de son père biologique et, d’un certain côté, ce n’est pas si grave, car Bonnie a toute sa vie devant elle pour trouver un nom aux sentiments qui l’habitent. "Des moments.. Notre vie est une suite de moments et chacun nous entraines vers la fin.. Laissez les passer, laissez les tous passer.. Notre vie et une suite de moment, laissez les passer.. Des moments qui convergent tous vers celui ci."


   
Pouvoirs & Armes

   DEATH DIARY ∞ Le portable de Bonnie envoie un message à chaque fois qu'une personne, qu'elle connait, va mourir. Il lui laisse la possibilité d'intervenir sur la mort de chaque individu et, ainsi, sauver des vies.

UNDERTAKER ∞ Bonnie voit d'une couleur différente, d'une couleur indéfinissable, l'esprit des personnes décédées. Elle les guide dans leur quête, afin qu'ils puissent retournés auprès de son père, dans le royaume des Morts.
HIDE&SEEK ∞ Bonnie peut changer la couleur de ses yeux, de ses cheveux, de sa peau, de ses lèvres ... etc.


Il s'éveillera

GAÏA DU DESSIN ∞ Bonnie peut donner vie à ses dessins, ça ne dure qu'un certain temps. Si elle dessine une nouvelle chose, la précédente disparaît aussitôt.


Écran magique

Alors, moi, tu m’appelles comme bon te semble, je m’en fou royalement, quoiqu’un p’tit Dieu devrait mieux passer. Faut juste que tu saches que je signe sous IceQueen, oui, j’ai kiffé la reine des neiges. J’ai 17 ans, et je crois que l’on  s’en fou. Ma date de naissance, tu la trouves dans mon profil. Je ne te dirais pas comment j’ai trouvé le forum parce que je suis une garce et que c’est mon secret. Je voulais dire que je n’ai rien compris au code, sûrement parce que je suis conne, je me demande lequel est le bon. Juste au cas où : Sharmalama est passée par ici. Je souhaite vous dire que … HADES CEYLEPLUSSEBEAUCOMMEPAPA **