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Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg]

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Ezhno De Luca

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ARMES&POUVOIRS : ∞ Métamorphose humaine : Capacité de prendre forme humain. ∞ Incandescence : Maîtrise et contrôle des flammes. ∞ Feu Follet : Création de deux boules de feu qui espionnent pour lui. ∞ Dynamite : Consiste à faire exploser un objet au moindre contact.



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MessageSujet: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptySam 5 Sep 2015 - 1:14



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Un enjambement de tronc. Un regard ici et là. Rien de plus naturel qu'une forêt immense en-dehors de ces murs. L'air est doux, quelque peu sec.... L'atmosphère un peu frais. Un frisson le transporte plus loin et plus vite. Le froid se fait sentir. Il fuit. La brume de chaleur qui s'échappe entre ses lèvres. Tout ça c'est de sa faute. Tout l'est. Il court aussi vite qu'il le peut. Ses jambes ne font que le ralentir. La nuit sombre laisse la lune éclairer son chemin. Il évite les arbres morts, il saute par-dessus, esquive. Un regard en arrière. Il n'a plus cette sensation d'être suivi. Il sourit, se laisse porter par sa démarche humaine. Immense dédale de verdure, il observe chaque recoin comme si cela est intéressant. Cela doit l'être. Il n'est pas curieux pour rien. Cette silhouette avance comme si de rien n'est, comme si elle ne craint personne. C'est mentir que de l'affirmer, mais actuellement il n'a pas peur. Il respire, hume, l'air autour de lui comme si cela lui fait du bien. Un sourire carnassier se dessine sur ses lèvres fines. Il va avoir des ennuis ? Non. Il a terminé plus tôt, il a galéré à nettoyer en vitesse les assiettes ; ses doigts, ses mains, sont égratignés, rouge. Il n'aime pas l'eau, mais se force à rester le plus fidèle à l'image humaine qu'il s'est fait au cours de son existence.

Pourquoi court-il ? Pourquoi a t-il courut, est là, la vraie question. L'important de fuir quand le danger devient menaçant et trop présent, c'est bien sûr pouvoir survivre. Il ne craint pas grand chose, il n'a pas vraiment peur. Il sourit devant le danger et le provoque. Il est lui-même un danger. Au milieu de cet océan végétal, il ne peut qu'être tranquille. Ses iris qui s'illuminent sous la noirceur des ténèbres nocturne. Un doré qui n'est pas discret. Une main qui masse sa nuque, un soupir qui lui échappe. Il ne lui reste pas longtemps avant de disparaître physiquement. Les lucioles le suivent de trop près. Sa démarche reste légère et détendue. Il n'a jamais vu aussi loin que le désert, il apprécie ce qu'il voit et déteste le froid qui l'attrape. Malgré son jeans, son keffieh attaché au hanche, son débardeur blanc et sa veste, il a froid. Il sent que c'est pas réellement normal en cette saison, même s'il est près des montagnes, il ne doit pas faire aussi frais. Mains à plat, l'une contre l'autre, il souffle sur le maigre espace. Sa peau se réchauffe, son corps s'enflamme de l'intérieur, gardant une température adéquate pour sa propre conscience.

Chaque passage près d'un arbre le rend nostalgique. Il sent que le passé lui manque. Il sait que la nostalgie est son quotidien. Chaque pas qu'il fait le rapproche de ce terrain verdâtre que la lumière de la lune laisse entrevoir. La lisière semble trop proche pour que ce soit vrai. Il pénètre dans cet espace clos, dans cette immense mer botanique. Son regard incandescent se perd dans chacune des nouveautés qu'il peut apercevoir. Ses doigts crépitent. Des étincelles, des flammèches se forment par poussière. Il vient risquer sa vie ici ? Tout cela pour fuir quelque chose qu'il a sûrement inventé.

Paranoïd.

Son passé. Sa vie. Celle qu'il mène actuellement. Tout cela n'incombe qu'une chose : la perdition dont il est victime. Mal du pays. Besoin de partir loin. De fuir dans le lointain. Peu importe s'il a un travail comme couverture. Peu importe s'il a déjà des amitiés de tissées. Peu importe le monde actuel. Il fuit la réalité pour se retrouver ici. Il ouvre les bras, profite du bon air, sourire tendre aux lèvres. Il se rend compte qu'il n'a jamais autant aimé la nature simple depuis qu'il se mêle à cette nouvelle humanité. Il s'arrête de marcher, s'assoit dans l'herbe haute comme un petit chenapan. Son regard est vague. Sa pupille semble disparaître, le doré dominant tout l'iris, s'intensifiant en clarté.  En tailleur, il prend position comme d'une personne qui médite et ouvre les mains. Deux petites boules se forment. Elles prennent vie et s'enflamment brusquement. Bleu et rouge. Elles fuient dans la forêt, parcourent la distance dans un flottement qui les rendent graciles et dansantes. Le Kami ne voit plus rien. Il est aveugle. Son esprit ne fait que garder le contact psychique avec ces feux follets. Elles lui montrent ce qu'il doit voir. Elles galopent le vent, virevoltent entre les branches. Il voit tout. Il voit loin. Il sent sa chaleur le quitter pour accompagner ces lueurs lointaines, les alimenter. Chacune des actions de ces créatures ne font que l'affaiblir, mais il a besoin de savoir s'il est paranoïaque. Savoir s'il doit se méfier de ce monde, malgré qu'il y vit depuis le début, le commencement. Une luciole disparaît. Un cri se fait entendre. Souffrance. Il ne sait pas ce qu'il s'est passé. Il n'a rien vu venir, mais la douleur arrive très vite, le lacère vivement. Il ferme un œil, sa main poser sous sa paupière. Il sent son œil lui faire mal. Pourtant, ce dernier feu follet vole loin, il accélère pour couvrir le plus de distance. Il voit des animaux, il voit des campeurs, mais il ne voit pas l'origine de sa souffrance. Luciole bleuté, cyan. Elle revient en vitesse vers lui. Elle contourne rapidement les arbres, les branchages, pour revenir auprès de son créateur. Il souffre, mais la douleur est bien fugace pour ce qu'il a enduré pendant sa longue vie. Pourtant, il sent le feu follet être pris d'une émotion qui se lie à la peur.

Il tourne la tête. Il n'a pas rêvé, il n'est pas fou. Soulagement qui fait place à la méfiance. Il sent son être bouillir des flammes qui le constituent. Il souffle d'entre ses lèvres une petite flammèche.
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Nidhögg

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MessageSujet: Re: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptyDim 27 Sep 2015 - 17:56

Rencontre... Titanesque !

Le clair de lune teinte d’argent la douleur empreinte sur mon visage. Le mal se glisse entre mes lèvres à chaque goulée d’air que j’inspire et pendant un instant, je souhaite que Hel, aux tréfonds des enfers glacés de Niflheim, ait assez pitié de moi pour m’abattre. Mettre fin à ma souffrance serait un cadeau du ciel; abattre la bête que je suis serait une prière exaucée. Mais ici, il n’y a que moi d’assez grand, d’assez puissant pour supporter cette torture sans faire demi-tour. Entre deux souffles aspirés comme de la neige empoisonnée, un grondement casse ma gorge cristallisée. L’hiver m’a soumis comme un vulgaire animal prit au cœur d’une tempête. Il s’est emparé de moi, givrant mon sang et figeant de froid chaque parcelle de mon être. L’esprit de  ma terre natale ne s’était jamais autant déchaîné sur moi avant ce jour. Déchiré de part et d’autre par la brise mortelle du nord, mes plaintes se brisent contre les arbres. Mes cris portent loin, jusqu’à ce que mes jambes ne supportent plus mon poids et que je m’affaisse dans la terre humide du soir. Mes lèvres gouttent le sol et mon corps épousent Gaïa avec véhémence; le loup avait raison. Repousser le moment où je ne fais qu’un avec moi-même ne fait que m’affaiblir. Je n’en tire aucun avantage. Encore fallait-il que je l’expérimente par moi-même grâce à cet excès d’orgueil mal placé. Amas frigorifié de douleur, je le pais plus que bien. Les dragons doivent demeurer dragon. Sages paroles que m’a un jour soufflées le vent nordique des montagnes, très loin derrière les murs.

Ma vue se brouille, un voile de brume épaisse la recouvre. Mon corps est plongé dans une eau glacée et la froideur glace dans le vide mes yeux dorés. Il n’y a plus une nuance de bleu dans mes iris, je m’en doute. Peu importe, puisque lentement, le vent hostile de Niflheim brûle mon corps entier. Les sensations de froidure, voraces et violentes, font de moi un corps encore humain recouvert d’engelures. Retrouver me forme originelle m’a-t-il déjà été aussi douloureux ? Jamais je n’ais ressentis autant de cruauté dans une de mes métamorphoses. Et jamais je n’ai été aussi heureux de voir, grâce à ma vue trompée, mes mains s’illuminer d’un bleu clair. Un bleu si pur que la transition à la teinte royale me peinerait presque. La lueur gagne mes bras, galope sur ma peau et dévore chaque membre de mon corps. Je suis la lumière, je suis l’hiver. La vie et la mort; je suis Nidhögg, gardien des enfers du Nord.

Je ne sais plus combien de temps s’est coulé avant que j’ouvre les paupières; des heures, des jours, des semaines ? Je suis toujours en vie, soit. Caché dans la forêt dense et immense des terres inconnues, le danger de me voir attaqué pendant ma perte de conscience est minime. Pourtant, c’est une magie qui m’alerte, m’extirpe de mon sommeil récupérateur. Mes yeux se braquent ainsi sur la lueur rouge devant moi. Pile devant ma pupille, elle a le pouvoir de me réveiller brusquement, de m’insuffler l’impatience et l’irritation d’une métamorphose tortueuse. Tu n’as pas ta place ici. Une de mes pattes s’abat lourdement sur elle dans un vacarme tremblotant. Sa fuite n’aura pas été assez rapide, pauvre chose. Mais malgré sa disparition, la magie ne s’envole pas. Plus faible, plus loin, elle semble vive et bouillante d’énergie.

Je n’apprécie pas les curieux.

En étant moi-même un, je me redresse avec l’idée d’aller épier de plus près la créature qui a osé me regarder en face sans avoir l’audace de se présenter. Si un chasseur a tenté une telle manœuvre, je me réjouis déjà de lui inculquer les bonnes manières. Le cas contraire, m’assurer qu’aucune mauvaise intention ne se cache derrière cet esprit sera pour apaiser ma méfiance. Le corps aussi noir que la nuit et les iris aussi dorés que les étoiles, je m’impose à la forêt. Trop imposant, mon avancé n’est d’aucune subtilité. Le souffle hiémal que j’expire devant moi devient l’annonce de ma venue.

Plus jamais je garderai forme humaine aussi longtemps.
Je m’en fais la promesse.  

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MessageSujet: Re: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptyMar 29 Sep 2015 - 11:50



Fear, Angry, Sadness

Music : Cauchemar


Cela peut être comique d'une certaine manière, mais l'influence qu'il ressent, ce vieux relent de fraîcheur ne lui plaît pas. Comment cela pourrait-il lui plaire ? Impossible. La méfiance est de mise, elle est présente et n'hésite pas à lui rappeler qu'il n'est pas seul. Que ce monde n'est jamais désert trop longtemps. Un œil ouvert, celui qui a perdu cette omniscience. La luciole rouge a disparu et il le sait. Il déteste sentir ça, il a mal, c'est une douleur vive qui le traverse. C'est comme un coup dans le ventre et il va faire regretter ça à la forme qui a osé le blesser psychiquement. Cette pensée lui vient et la luciole céruléen revient, tournoie autour de la clairière pour vérifier les environs avant de revenir vers lui. Le vent ne le dérange nullement, mais le bruit lui, oui. Il ne tourne pas la tête, il laisse la luciole aller vers l'origine. Lui-même se redresse de toute sa taille, l’œil ouvert, il n'hésite pas du tout à se montrer, malgré l'herbe haute. Il étend son énergie au travers de ce feu follet qui ose partir loin de son créateur. Elle passe entre les branches, cherche activement l'origine de cette agitation. Sa « sœur » a « vu » quelque chose, mais l'image n'est jamais allée jusqu'à la rétine de son créateur. Flammèche de feu qui n'a pas eu le temps de fuir. Le fait de disparaître si brutalement a désorienté et blessé le Kami. Il n'aime pas ça et le fait comprendre.

Un frisson de peur ? Non. Il n'a pas peur, mais c'est bien un frisson qui parcours son échine et sa moelle épinière. Il voit... un œil. Une rétine, une mirettes, c'est trop... gros. Grand ? Imposant ? Gigantesque ? Ti-...

« ...tanesque.... », murmure t-il pour lui même, pensée et parole se mélangeant aisément.

La luciole ne bouge pas, elle réduit sa lumière. La réaction de ce maître fait qu'il perd concentration et elle faiblit. Sa lueur est faible, n'agresse pas l'iris, mais d'un coup la colère monte en lui. Une explosion de clarté illumine l'endroit où se tient la créature colossale. Elle explose dans une lumière aveuglante, un soleil bleu. Un globe de lave cyan qui tourne sur lui-même et diffuse ses rayons sur l'endroit. Le jour apparaît brièvement pour « photographier » la bestiole et envoyer l'image. Le destinataire de cette poste technologique reçoit parfaitement la parcelle concernée.

Il reste surpris, estomaqué par ce qu'il voit. Un œil doré entouré d'écailles obsidienne. Il est sans voix. Il ne sait pas quoi penser pour le coup. Le mini soleil reste en suspend avant d'éclater en une nouvelle explosion de flash photo et partir rapidement vers le Kami. Fuir. Vite. Loin. Une course contre le temps et l'imposante créature. Cette information a suffit à l'esprit pour décider de la marche à suivre. Il n'y a que très peu de créature qui possède ces attributs. Il lève la main et attrape cette luciole. Il plisse le regard, son œil droit toujours clos, il avance vers la direction d'où est revenu l'énergie. La colère prend le pas sur son inquiétude et sa paranoïa. Il ne pouvait donc jamais être tranquille sans qu'un enfant l'emmerde ? Oui. C'était un enfant. …. Et lui un vieillard. Cela ne le rajeunit pas. Il se frotte de sa main libre l'arrière de sa nuque. Il s'arrête sept mètres avant le commencement de ce dédale verdâtre. Il sait que cette chose approche, les arbres ploient sous son poids. Un éléphant dans une magasin de porcelaine. Un vulgaire mastodonte dans une forêt de verre. Il lâche la fée clignotante, la laissant tourner ici et là et inspire un court instant, avant d'ouvrir la bouche.

« Oī ! Le Godzilla ! Je vais t'apprendre moi à écraser les gens avec ton gros cul de pachyderme ! Tu t'es cru où ? Sur un canapé super confortable ?! T'as bien aimé mes flash photo sale mioche ! Sale lézard ! Je vais t'apprendre à respecter les vieux, ducon ! », hurle t-il.

D'autres noms d'oiseaux vinrent, c'est certains, mais la colère est maintenant présente et si vive. Il n'en a cure de ce que ce crétin de lézard, il doit arrêter de jouer ! Malgré ça, il sait qu'il est à présent faible, jouer avec ces feux follets n'est pas une bonne idée. Il tape du pied pour exprimer sa colère. Il pointe du doigt la forme qui se dessine devant lui....

« Par... la moustache du Pope.... Mais t'es vraiment un gros lézard.... T'arrives encore à voler avec toute cette graisse ? Non mais sérieusement, comment t'arrives à passer inaperçu ?.... » s'exclame t-il sans aucune gêne.

La gêne et lui ? Rien. C'est un zéro pointé direct. Il est trop franc et n'hésite pas à se moquer ou dire ce qu'il pense. C'est le cas. Il est mitigé par la colère et la connerie de voir ça. Lui-même fait de magie élémentaire, il ne pouvait être choqué de voir ça, c'était trop basique. Bon la taille du bestiaux reste impressionnant. Une chose positive ? La couleur de son regard, semblable au sien qui s'illumine d'un ocre enflammé. Il sourit presque devant cette « bouille de gosse » qu'il a devant lui. Pour lui tout est jeune, il n'a pas d'âge, comment peut-il avoir quelqu'un de plus vieux que lui ? Il s'approche de quelques pas, la luciole disparaît, se désagrège. Se méfier ? Son corps n'est pas fait de chair a proprement parlé, mais il ressent la douleur psychologiquement, c'est plus dur à encaisser que physiquement. Et vu l'heure il ne tardera pas à « disparaître » pour n'être qu'énergie dispersée. Il se baisse alors pour ramasser une branche ou plutôt une pierre, un caillou, un galet, importe un truc qui vole facilement. Son regard se braque sur la bestiole et il prit la pose d'un lanceur de baseball. Jambe fléchit, mains ramenées vers lui. Il souffle un coup et arme son bras pour ensuite lancé sa jambe et son bras pour tirer, visant le front de la bestiole en fronçant des sourcils, penché en avant, l'air sérieux avec une pointe de malice dans le regard. Le feu aime s'amuser et jouer avec tout ce qui est combustible, c'est bien connu.
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Nidhögg

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MessageSujet: Re: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptyJeu 15 Oct 2015 - 17:01

Rencontre... Titanesque !

Au-delà des murs, le monde est vaste. Immense et sans frontière, tout y est possible lorsqu’on le arpente avec prudence. Et là, au beau milieu d’une gigantesque forêt, des arbres vieux de plusieurs centaines d’années, un dragon aux écailles noirs comme le charbon et au regard d’or écrase tout sur son passage. Cette créature des enfers, c’est moi. Renouer avec ma forme originelle me revigore de puissance et je bois cette violente sensation à grande gorgée. J’ai l’impression que mon corps ne fait qu’un avec la nature, que mes pattes se perdent dans la terre humide alors que mes griffes s’aiguisent sur les pépites de roque. Mon avancé est sans aucune délicatesse, mais c’est davantage grâce à l’agacement qui me chauffe l’esprit plutôt qu’à mon imposante stature que je ravage tout devant moi. Quelqu’un a osé déranger mon sommeil récupérateur sans daigner se présenter, c’est bien assez pour faire bouillir le sang dans mes veines d’une colère sourde. Jouer avec le dragon est beaucoup moins brillant que de s’amuser avec l’humain, cet inconnu le saura bien assez tôt.

Du moins, c’est ce que je croyais. Mais lorsqu’une deuxième sphère s’agite près moi en laissant une traîné de luminosité bleuâtre, la furie escalade mes côtes et s’accroche à ma gorge. Un grondement s’en échappe, un avertissement lugubre qui promet une altercation mouvementée s’il y a récidive. Je perds la trace de la luciole, mais je ressens aisément la magie qui s’en découle. Elle aussi se ternit, s’affaisse doucement dans une fatigue qui me fait bien plaisir. Et soudain, alors que je reprenais ma chasse au pif avec la patte lourde, une explosion fulgurante m’aveugle. Puissante et éclatante, le cyan est si violent qu’il blesse la rétine des mes yeux. Mes paupières protègent rapidement ma vue qui s’est embrouillée, mais une sensation de brûlure se répand déjà dans mes nerfs optiques. La douleur est désagréable, rageante, et c’est râlant d’inconfort que je frotte ma tête sur le sol, sur les arbres à gauche et à droite. Même  avec mes paupières comme bouclier, je peux aisément deviner les flashs de lumière qui m’incommodent.

Cela suffit !  

Aucune hésitation à suivre la traînée de magie que laisse derrière elle cette étrange sphère. Les yeux fermés, j’avance dans cette forêt comme le vent du nord qui ne rencontre aucune limite à sa promenade. Je me laisse guider par cette présence qui bouillonne de plus en plus, par cette magie qui brûle de colère autant que je refroidis l’air. Puis j’entends cette voix masculine odieuse, sale, sans aucun respect et débordante de provocations. Tu es si près, si présent que je peux sentir ton odeur qui se mêle aisément à celle de la forêt. Je ralentis ma débandade devant toi; les arbres disparaissent pour laisser la scène à des herbes hautes qui caressent mes pattes écaillées. Je t’estime à quelques mètres, mais la précision n’est point de mise lorsqu’on a un sens en moins, n’est-ce pas ? Et avec la vue, la patience a disparu.

Godzilla ? Mioche ? Lézard et ducon ? Pour qui tu te prends, espèce d’imbécile heureux ? T’as sauté tes cours de bienséances ou t’es seulement suicidaire ?!

Avec la qualité de magie pure que je ressens autour de toi, bien qu’elle s’endorme légèrement, je te devine créature ou divinité. Avec un peu de chance, tu n’es pas assez bouché d’esprit pour faire la sourde oreille mentalement. Mais qui peut bien avoir un tempérament aussi explosif et grossier ?

Plus qu’irrité, je laisse de nouveau ma tête se perdre dans la terre. J’apprécie la douceur de l’herbe haute qui glisse sur mes paupières et l’impression de fraîcheur qui s’infiltre dans mes yeux. La nature a bien des ressources apaisantes, mais je n’attends tout de même pas d’elle qu’elle me redonne une vue parfaite à l’instant. Et avec toi, insouciant qui recommence à me balancer des âneries, je n’ai qu’une envie; fermer ta grande gueule. Avec prudence, j’ouvre de nouveau les yeux pour en découvrir une vision embrouillée de ce qui m’entoure. Ton soleil bleu ne m’aura pas loupé, tu peux en être fier. Un sommeil profond, une noirceur apaisante et tout rentrera dans l’ordre. Du moins, je l’espère. Je prends le temps de capter la poussière de lumière lunaire pour  te deviner, lorsque je reçois un projectile au milieu de mon front.

Non… Assez.

Ma gueule menaçante s’ouvre, mes dents aiguisées se découvrent et j’inspire l’air de la nuit en me redressant. Mon thorax se coffre et je deviens une vraie furie. Ma queue piquetée s’écrase tout près de toi dans une explosion de terre et mes griffes raclent le sol, prêtent à réagir à la moindre offense de ta part. Et voilà ma réplique, aussi gentille soit-elle alors que je bouille de rage; un grognement puissant, sinistre et porteur du froid aride de Niflheim. L’herbe autour de toi en devient givrée, mais ce n’est pas assez pour égaler ma hargne. Une lueur d’un bleu royal éclaire le fond de ma gorge, illuminant l’alentour d’une ambiance glaciale. Ce n’est pas l’envie qui manque de te jeter ce projectile dévastateur, mon corps tout entier quémande cette défense qu’il n’a pas lancée depuis longtemps. Pourtant, au dernier moment, je referme la gueule en laissant les faisceaux lumineux se battre entre mes dents emboîtées.

Es-tu capable de te taire ne serait-ce qu’un instant ? Grossier, arrogant et antipathique ! Ce ne sont pas des traits de personnalité qui te sauveront la peau ! Apprends à tenir ta langue et à faire preuve d’un minimum de respect si tu veux avoir réponse à tes questions ! Et le moins que tu puisses faire, c’est de te présenter au lieu de chercher à attiser l’animosité !

Dernière tentative de communication ? Certes. Parce que je suis peut-être impatient et furieux en cet instant, mais je n’en reste pas moins intelligent. Et toi, feras-tu moins le malin en voyant le décor d’été gelé ? Nos regards dorés fusionnent, mais nos âmes sont loin d’être compatibles.

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MessageSujet: Re: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptyMar 20 Oct 2015 - 18:23



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Music : Daybreak


Le dragon a « parlé ». Il a élevé sa voix dans cet esprit qui n'est qu'une rivière de lave qui ne cherche qu'à dévorer le plus de contrée, de terrain, pour assouvir sa faim insatiable. Une faim qui le taraude depuis le début de ce monde. Astre brûlant, le soleil, boule de magma en fusion, n'est qu'une hypothétique utopie pour lui. Il adore l'observer au contraire de l'astre froid qui s'élève au-dessus de sa tête. Lune sans compassion, sans douceur, elle observe le monde et le couvre d'un drap nocturne, sombre. Elle ne connaît pas la chaleur d'une embrassade, la douceur d'un geste aimé. Pour elle tout semble fait de gris et noir, tout semble pareil, sans nuance de température et couleur. Plus rien n'est différent.... Tous les chats sont noirs la nuit. C'est bien vrai. Actuellement, il « écoute » ce reptile, il fait attention à chaque mot qu'il laisse entrevoir dans son esprit brûlant, réfléchissant à chaque réelle signification. A t-il poussé le bouchon un peu trop loin ? Oui. Il le sait pertinemment, mais il n'y fait pas attention. Il s'en fout en faite. Il peut bien mourir, ce n'est que ce corps qui finit en poussière pas sa volonté. « Tenir sa langue » c'est une bien bonne blague, il penche la tête de côté. Il trouve ce dradra un peu trop suffisant à son goût, mais il fait avec, il accepte tout ce que le monde lui offre. Il doit l'admettre, ce monstre devant lui a raison. Cela lui arrache une grimace ? Non, il comprend tout à fait, mais il n'a rien fait. Il n'a fait qu'un repérage pour semer ces gens qu'il a sentit trop près, il n'est pas dans l'erreur d'avoir réveiller ce hamster trop bien dans sa maison de coton. Il cligne des yeux, il observe attentivement chaque formes de ce dragon. Il n'a pas peur. Le froid l'a surpris, il a sentit son corps grelotter, il n'aime pas l'hiver, il déteste avoir froid, il déteste que ce corps tombe malade, il n'est pas dans son élément, et il le sait que trop bien. Il ne peut pas aimer les créatures liés à cet élément trop chiant à gérer.

Il fixe l'herbe gelé, il plisse le regard.

Il fait un pas, puis deux, trois... ainsi de suite, il continue, il avance et ne fait que se diriger vers ce grand reptilien. Il ne regrette pas le mal qu'il a fait, geste d'auto-défense, il ne regrette jamais rien. Se mettre à douter est une mauvaise idée, et il ne veut pas perdre cette assurance qu'il a gardé après des millénaires d'existence, pour lui c'est un bagage qui devient un boulet qu'il traîne derrière ces corps physiques, qu'il crée au fil des siècles pour s'adapter. Les épines végétales cassent sous chaque pas qu'il fait, il approche sans perdre de vu ce qu'il veut faire. Un sourire courbe le coin de ses lèvres, il ne se gêne pas pour ramener sa main vers lui et la chauffer, une flamme se créer, il se réchauffe de ce froid hors-saison, il en a besoin, vraiment. Si beaucoup de personne pensent que le froid est tout puissant, ils ont tord.... A t-on déjà vu l'hiver plier sous un feu de camp ? Jamais. Le feu étouffe sous trop de fraîcheur, même cet élément contraire peut brûler si très bas, c'est bien un ennemi naturel qu'il peut détester autant qu'admirer.

Le froid est donc pour lui un poison. Ici même, il peut être puissant grâce à l'été, mais aussi très faible à cause de son utilisation de feux follets. Il fixe le doré de ce dragon qui a semblé miroiter avec le bleu. Jolie couleur au passage. Il s'arrête, lève la tête et siffle d'admiration, réellement impressionné. Il s'accroupit comme pour espacer encore plus, lui donner de la grandeur à ce monstre ancien. Genoux au sol, il pose à plat ses mains sur le sol gelés suivi de son front. Il s'excuse. Humilité ? Mauvaise foi ? Aucunement. Il est sincèrement désolé, le feu qui vit en lui peut changer du tout au tout. Il redevient calme, il redevient solennel. À l'époque des batailles du passés, il est respectueux envers ceux qu'il place en estime, c'est sûrement pareil.

« J'ai trop de nom, mais Ezhno devrait suffire., voix lourde et devenu bien trop rauque pour l'âge qu'il semble donner. Je ne te visais pas réellement, je me protège de base, mais l'envie de te taquiner était bien trop tentante. Je m'en excuse. Il redressa la tête, les iris le dardant d'une lueur presque joueuse qui se fait bouffer par le calme qui prend vite place. J'aurais pensé qu'un enfant saurait garder la patience après avoir vécu un minimum.... »

Il est vieux, il le sait, mais vit avec. Ses mains chauffent pour se protéger de la morsure du froid. L'herbe brûle, se calcine et il reste sur ses genoux, l'observant simplement. Il regrette l'époque de ce calme qu'il y a entre créature. Il commence a sentir le froid et ça l'emmerde bien. Il déteste les gens lié à la glace. Le feu qu'il est, est partagé entre le faire cramer avec le peu d'énergie qu'il en magasine ou bien d'être patient. Le brasier préfère péter une bonne coche avant de parler calmement, mais il se retient. Il soupire vaguement. Son caractère de tout à l'heure semble avoir été effacé, il n'y a plus que la place pour un peu de patience et d'agacement. Si l'avenir est lisible, il serait resté chez lui, il n'aurait pas tenté de prendre l'air et tomber dans une paranoïa qui a cherché des noises à cet enfant.
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Nidhögg

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MessageSujet: Re: Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] Rencontre.... Titanesque ! [Pv : Nidhögg] EmptyLun 29 Fév 2016 - 18:08

Rencontre... Titanesque !

Empli d’impatience et étouffé de colère, je garde mes iris dorés sur toi. Je guette le moindre de tes faits et gestes, observe ton torse se lever et s’affaisser à chaque respiration. Je suis peut-être prêt à t’arracher la tête au moindre débordement de ta part, mais la voix de la sagesse sur laquelle je me repose depuis quelques siècles me somme de refreiner mes ardeurs. Rien n’est plus difficile que de contenir mon instinct en cet instant; la sauvagerie et l’apathie ronge la chair sous ma sombre carapace. Et pourtant, je me freine. Mes pattes restent clouées au sol, ma queue racle légèrement la terre et ma mâchoire se contracte férocement. L’instabilité de ma transformation me rend légèrement imprévisible.  Ma respiration désordonnée par l’adrénaline et la rage, je me somme l’immobilité de tout coeur. Rester maître de moi-même après si longtemps est laborieux, mais je dois faire preuve de contrôle pour ne pas commettre d’erreur. En tant que représentant de l’organisation, c’est le moins que je puisse faire.

Je ne bouge pas d’un millimètre lorsque tu t’avance vers moi. Je me concentre sur tes pas, le bruit de l’herbe gelée sous ton poids, la chaleur qui émane de toi et la flamme qui colore chaleureusement ta main. Feu et glace, quelle drôle de confrontation. Mais ton feu n’est pas celui de mon ancien monde et, d’une certaine manière, il me fascine. Les nuances de rouges et d’oranges s’entremêlent dans un balai dangereux, promesse de destruction et de larmes. Plus que de sentir cette magie, l’énergie qui émane de toi emprisonne lentement mon attention. Ce n’est pas l’aura d’un feu froid et glacial que j’avais l’habitude de connaître dans l’ancien royaume, ce n’est pas la glace des flammes qui scintillaient dans la neige, ni le vent d’hiver qui promettait engelures et mort à qui le voulait bien. Non, ce feu est bouillant, brûlant comme  un amas de lave et destructeur comme les enfers au cœur de la terre. Le reflet de ta vraie nature, je n’en doute pas une seconde et cela m’intéresse d’autant plus que tu t’accroupis devant moi.

Un tantinet intrigué par ce changement d’attitude, je reste toutefois sur mes gardes, les griffes plantées dans l’hiver que j’ai semé. Je t’observe en silence, examinant tes mains qui se posent sur le sol, ta tête toucher l’herbe fraîche et le feu crépiter autour de toi pour restaurer un environnement qui est tien. Pour toi, le froid ne semble pas le bienvenu alors que de mon attention, ta flamme en est le centre d’attraction. Pendant un instant, je retourne des millénaires en arrière et m’imprègne du parfum des batailles; flagrances de mort et nuances d’intégrité qui font d’une guerre un immense champ de pertes et de gains. Doucement, la nostalgie des enfers glacés me caresse le cœur. Saleté de braillard qui a dérangé mon moment de répit, ton visage est bien encré dans ma mémoire, maintenant.

Mais si je dois admettre quelque chose, c’est que le feu que tu manipule a si bien emprisonné ma curiosité que plane sur moi un calme - certes fragile. J’écoute donc ta déclaration sans broncher ni décamper de ma position de défense; Ezhno, être taquin et provocateur. Mais quelle est cette ténacité dérangeante qui te pousse à me traiter encore de gamin ? Bien qu’elle m’énerve plus ou moins maintenant que tu m’offre des excuses dignes de ce nom, elle m’incite à te faire conversation. C’est de bons augures; mon envie de te broyer les os s’évapore tranquillement.

Tu semble bien sûr de toi pour quelqu’un qui crache des bêtises à tout va. Es-tu né avec le monde entier ou avec la première éclaire de feu qui a touché terre ?

Je ramène ma queue rocailleuse vers moi. Je rabaisse ma cage thoracique et laisse s’éteindre lentement cette glace bleue au fond de ma gorge. Bien que je reste sur mes gardes, prêt à déferler ma colère sur toi, je fais la part des choses pour tenter une meilleure communication. Après tout, je ne suis pas gardien pour rien. D'ailleurs, je prends rapidement la décision de me présenter sous mon vrai nom pour ne pas griller ma couverture humaine.

Nidhögg, gardien d’un enfer. Ou de ce qu’il en reste. Quant à ma patience, sache qu’elle n’est plus lorsque je renoue avec ma vraie nature. Te voilà avertis. Fais-en bon usage et évite d’attiser ma colère, ce serait grandement apprécié.

Si je souhaite la franchise de mon interlocuteur, je lui donne la mienne dans la mesure du possible. Je ne suis pas impudent au point de quémander quelque chose que je n’offre pas de mon plein gré. Ce serait carrément se foutre de la charité. D’un autre côté, je sais que j’aurais pris un malin plaisir à de donner la réplique si je t’avais rencontré un autre jour, entre les murs du monde derrière nous. 

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