Sujet: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Mar 21 Oct 2014 - 18:01
Yellow Flicker Beat
feat. GRIFFIN LOVE REDDINGSWERK
Fatigué par avance du futur dîner de famille que tu vas devoir affronter plus tard dans la soirée tout en faisant de grands sourires, tu pousses un long, très long soupir à en fendre l'âme. Ce n'est pas que tu n'aimes pas ta petite famille parfaite, non, c'est juste que tu l'exècres de tous les pores de ta peau. Entre le père distant infidèle, la mère obsessionnelle en dépression et le doublon de garces, tu ne sais vraiment pas lesquels sont les pires. Tu ne pourrais même pas en faire un classement : ils étaient tous au même niveau pour toi. Mais bon, de l'autre côté, tu n'étais pas mieux. Entre le fils faux-cul manipulateur égocentrique superficiel et le doublon de garces faux-cul, même toi, tu choisissais le doublon de garces faux-cul. Même si toi, au moins, t'étais musicien, ce qui penchait la balance en ta faveur, non ? Non. Ce n'est pas parce que tu es agréable à regarder et à entendre que ça veut dire que tu es moins insupportable, le monde serait bien trop simple si c'était vraiment le cas.
Bref.
Tu vagabondes dans le quartier, pas très loin de ta maison, si on pouvait appeler ça une maison, tes fringues puant le fric à plein nez et écrit sur ton front en lettres d'imprimeries rouge : "JE SUIS UN GOSSE DE RICHE". Mais bon, tu étais comme ça, c'était pas de ta faute si tu respirais fric, parlais fric, mangeais fric, transpirais fric et tout le reste. Le seul moment où tu n'étais pas fric, c'était quand tu faisais de la musique, et seulement pendant ce court laps de temps, ensuite, tu redevenais le gosse de riche insupportable tête à claques que tu avais toujours été et que tu seras toujours. Certains espèrent que ça changera, d'autres non, mais bon, t'en as strictement rien à foutre, pour parler vulgairement.
Tu te poses enfin sur un banc, tes vêtements puant le fric te supplieraient de quitter cette horreur s'ils pouvaient parler, mais tu sors juste des partitions vierges, un critérium, et te voilà perdu dans tes pensées, à écouter le monde, à essayer de retranscrire les bruits en musique. L'air est un peu humide, aujourd'hui, à Terraria. Le brouillard du matin vient à peine de se dissiper et ton coeur bat au rythme des chants des oiseaux, des pas pressés, des rires des enfants. Oh, tu détestes ça, bien sûr. Tu hais ça, tu n'aimes pas ça. La seule chose que tu aimes, c'est le bruit des basses, la mélodie juste de tout instruments... Pas les hurlements trop aigu des mères et les rires de pouffiasses insupportables.
Un long, très long soupir à en fendre l'âme dépasse encore la barrière de tes lèvres et tu t'empêches de penser aux autres, au dîner de famille que tu vas devoir supporter et le reste. Respire, respire. Voilà, c'est parfait. Et lentement, ton cerveau faisant abstraction du bruit autour de toi, des gens qui fourmillent, des cris, des chants des oiseaux que tu aurais pu trouver agréable, le critérium glisse sur les partitions vierges, laissant déjà place à ta créativité.
Dernière édition par Aurélien de Navarre le Jeu 30 Oct 2014 - 17:09, édité 1 fois
Penses-tu que Griffin L. Reddingswerker respirera encore longtemps ?
Profil
MESSAGES : 48 RUNES : 107
INSCRIT(E) DEPUIS LE : 02/10/2014 AVATAR : Severus Snape HP AUTRES COMPTES : Hugi Nevermore
JE SUIS UN(E) : Haut(e)-Magicien(ne) MON ÂGE : quarantaine ARMES&POUVOIRS : Contrôle des insectes ╦ Gravitation ╦ Dague ╦ Sang pour sang
╦ Reset
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Mar 28 Oct 2014 - 15:31
Dans chaque église,
il y a toujours quelque chose qui cloche.
« Excusez-moi je vous regarde faire depuis un moment et je voudrais vous demandez si vous pouviez me composer quelque chose »
Tu es poli, respectable dans tes habits noirs couvrants. Tu respires l’austérité et le chapelier autour de ton cou ne ment pas. À défaut d’être totalement homme de foi, tu es homme de religion. Pencher sur le jeune homme que tu observais dessiner des notes tu tentes un sourire affable sur ton visage taillé à la serpe. Tes yeux ont des cimeterres planqués derrière leurs cils un peu trop longs pour être honnêtes. Tu n’as pas l’air inoffensif, tu n’as pas l’air dangereux. Tu es juste une personne qui fais irruption dans le quotidien des gens et qui essaye tant bien que mal de changer leur vision du monde par des mots, des grands gestes, par des discours qui n’ont rien de beaux et des lames sous la gorge parfois.
Tu te racles la gorge et te redresses un peu, gardant tes distances, toujours tenir la proie à distance histoire qu’elle se croit libre alors que tu es prêt à l’empêcher par tous moyens qu’elle t’échappe. Tes sourires n’ont rien de manipulateurs, n’ont rien de dangereux. Tu es un homme de bien. Un ascète qui passe son temps à tenter de créer un monde meilleur et si le sang coule ce n’est pas de ta faute, ce n’est pas en ton nom. Tu feras un monde meilleur. Tu feras passer ton message, les dieux sont là et veilleront sur nous, réveillez-les et cessez d’avoir peur. Les dieux sont là ils attendent venez, venez. Ta petite église à Marina commence déjà à avoir des fidèles parce que tu les reçois tous sans distinction. Ce n’est pas vraiment une église, il s’agit d’un lieu de culte rattaché à toutes les religions et à aucune. Tous peuvent venir prier leur dieu peu importe son Nom, tous leurs Noms sont sacrés pareils à tes yeux. Il y a un piano dans cette bâtisse et plusieurs t’ont demandé si tu comptais faire une chorale ou du moins des prières chantées.
Alors quand tu as vu ce jeune de bonne famille, l’idée t’est revenue. Pourquoi ne pas tenter ? Tu n’as rien à perdre et peut-être une personne perdue à ramener sur un chemin meilleur. Les riches, ceux qui ont tous, les favorisés, les puissants sont souvent les plus affaiblis, les plus touchés par les émotions passionnées qui les tuent. Ils se lient par des lois humaines, des conventions de politesse et d’hypocrisie qui les empoisonnent, des règles qui n’ont pas lieu d’être. Tu es la personne qui existe pour leur tendre la main.
« Je m’occupe d’un lieu de culte à Marina et je rechercherai quelqu’un pouvant composer une musique rassemblant les hommes et les femmes d’un peu partout. Je ne sais pas trop à qui m’adresser. Puis-je vous demander assistance pour cela ? »
Tu enlèves les cheveux de tes yeux, tu aurais dû écouter la vieille boulangère quand elle t’a dit d’aller les couper avant qu’il soit trop tard. Tu détestes avoir l’air négligé. Les raser te tenterai bien mais tu sais d’expérience que cela te donne un air de cadavre plutôt terrifiant. Au moins les cheveux un peu trop long adoucissent un peu ton visage. Tu soupires alors qu’une mèche retombe directement sur ton nez. C’est un jeune alors le meilleur moyen d’obtenir ce que tu veux est surement un soupçon de provocation. Après tout, les puissants sont toujours trop fiers pour leur bien non ?
« Si bien sûr vous ne pouvez pas faire quelque chose de ce niveau, pourriez-vous au moins m’indiquer une personne compétente …? »
Tu ne souris toujours pas. Le visage sérieux, les vêtements ajustés et les mains détendues tu es le calme, tu es l’homme de dieu qui écoute, qui demande et qui jamais ne s’énerve contre le monde. Parce que tu agis pour le bien de tous. Et si certains décident de l’entraver tu agiras au nom de tous.
Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ?
Invité
Profil
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Jeu 30 Oct 2014 - 17:44
Yellow Flicker Beat
feat. GRIFFIN LOVE REDDINGSWERK
Combien de temps as-tu eu avant qu'il vienne t'emmerder, hein ? Pas beaucoup, ou du moins, pas assez. Ton regard glisse le long du corps de l'homme en face de toi. Homme de foi, homme d'Eglise. Un rire intérieur t'étire légèrement les lèvres. Oh, lui aussi, il pue la faux-cul attitude, comme toi. Lui aussi, il sait assez bien manipuler les gens, ça se voit, ça se sent. A vrai dire, tu es né là-dedans, c'est une sorte de seconde nature, que ce soit de le faire ou de le subir. Tu ne fais que le regarder, l'incitant muettement à continuer.
Il parle bien, vraiment très bien, même. Calmement, de façon à ce que tu sois presque pendu à ses lèvres, il attend, marque des pauses. Puis-je vous demander assistance pour cela ? Qu'est-ce que tu y gagnais, toi, à faire ça ? L'argent ne t'intéressait pas, la renommé n'allait pas être très grande, donc inutile, et ça allait te faire perdre du temps. Tu n'y gagnais rien du tout, et tu allais te faire chier à tenter de retrouver des partitions des chants grégoriens et des musiques classiques pour essayer de rester dans le thème de la foi et du culte. Il y avait beaucoup d'inconvénients, et que trop peu d'avantages. Même si avoir un homme d'Eglise qui nous en devait une, ça pouvait toujours servir. Même à toi, gosse de riche un peu trop prétentieux. Le jeu en valait peut être la chandelle, tout compte fait.
Tu ne lui réponds pas et restes silencieux. Tu as appris à rester silencieux, à écouter, longtemps, à attendre que les gens continuent de dire tout ce qu'ils avaient à dire. Ca a fait parti de ton éducation, après tout. Tes yeux verts l'observent, attendent sagement qu'il ai fini... Puis tu finis par laisser échapper un rire supérieur. Tu le regardes comme si sa présence était insignifiante parce que, après tout, elle l'est. Il n'est rien, il ne te sert à rien.
« La question de la compétence ne se pose pas. La question qui se pose ici est : qu'est-ce que j'y gagne ? »
Tu décroises tes jambes et te lèves pour se mettre à sa hauteur, pour ne pas qu'il continue de te regarder de haut. Vous n'êtes pas au même niveau, il a, pour le moment, la main-mise sur votre conversation, sur ce qu'il va se passer et sur ce qui ne va pas se passer. Tu ne peux pas retourner la conversation à ton avantage, tu ne proposes pas tes services. Tu ne peux pas poser tes conditions, donc tu demandes simplement ce qu'il te donne. Tu es, pour le moment, à son écoute, et la conversation ne peut pas tourner à ton avantage, tant qu'il n'a pas vraiment besoin de toi.
Penses-tu que Griffin L. Reddingswerker respirera encore longtemps ?
Profil
MESSAGES : 48 RUNES : 107
INSCRIT(E) DEPUIS LE : 02/10/2014 AVATAR : Severus Snape HP AUTRES COMPTES : Hugi Nevermore
JE SUIS UN(E) : Haut(e)-Magicien(ne) MON ÂGE : quarantaine ARMES&POUVOIRS : Contrôle des insectes ╦ Gravitation ╦ Dague ╦ Sang pour sang
╦ Reset
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Jeu 6 Nov 2014 - 0:29
Dans chaque église,
il y a toujours quelque chose qui cloche.
Il te rit au nez. Il faut avouer que tu t’y attendais un peu. Tu es perdu ici, loin de ton chez toi. Le travail te fait faire des déplacements indésirables quelquefois. Tu n’es pas dans ton élément, pas en position de force. Par contre, rien qu’à son regard, rien qu’à son mépris tu peux dire que tu as gagné ton pari : cet enfant est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il se lève pour te dominer, pour te montrer que tu ne peux rien lui faire, qu’il est le plus fort. Cela te ferait presque rire à ton tour. Tu vas lui donner raison.
En réponse à sa question, tu t’assois tranquillement sur le banc qu’il vient de quitter. Il peut faire le coq autant qu’il veut ou se sentir supérieur si ça l’amuse. Tu ne prêtes pas attention à ce genre de chose. Il est le genre de personne à ne simplement pas avoir conscience qu’il pourrait mourir sur l’instant. Pourtant il t’énerve. Surement parce qu’il est aussi le genre de personne à ne croire en rien. Tu as envie de jouer avec lui, d’en faire une pauvre petite chose suppliante de le laisser en vie. Mais tu te retiens, ce ne serait pas très digne. Puis tu n’es pas chez toi ici, tu n’as pas les mains aussi libres.
Alors soit, ce sera un duel verbal, ta dague ne sortira pas de dessous ton veston. Ce sera au plus intelligent, au plus obstiné et grâce à ce genre de connerie. Bullshit. Tu demandais juste comme ça en l’air. Tu pourrais très bien le toiser, lui lâcher un de ces regards sombres dont tu as le secret et tourner les talons. Pourtant tu te sens porté par l’enjeu qu’il représente. Le garçon pas d’obtenir ce que tu veux. Une partition tu pourrais la demander à n’importe quel musicien des bars de Marina, il serait ravi de te la faire après tout. Puis de toute façon tu ne sais même pas jouer.
Toute cette histoire va tourner au ridicule tu le sens.
« Asseyez-vous on dirait que vous allez vous enfuir. Ne montez donc pas sur vos grands chevaux.»
Non c’est vrai, rien ne presse. Ce n’est qu’un jeu stupide, ce sont les jeux qui prennent le plus de temps, toujours. Toujours l’inutile qui prend le plus de temps, qui dévore des journées entières c’est connu.
« A vrai dire. Ce que vous y gagnez ? Et bien. »
Et bien je peux très bien ne pas te tuer tout de suite, n’est-ce pas merveilleux ?, tu crève d’envie de lui dire ça sans un sourire, après tout c’est vrai. Tu vas peut-être lui dire même. Ou peut-être pas. Ce n’est qu’un adolescent, il suffit d’être patient.
« Si vous êtes assez compétent, je pourrai réaliser un de vos souhaits »
Oui parce que les roquets qui s’estime bien plus capables qu’ils ne le sont tu connais. Tu n’es pas fou au point de croire tout ce qu’il t’avance.
« N’importe lequel qui soit réalisable bien entendu. Par contre je ne fais pas grand cas de la légalité. Juste dans les limites du possible »
Tu lui ferais presque un sourire de chat.
Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ?
Invité
Profil
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Mar 11 Nov 2014 - 21:37
Yellow Flicker Beat
feat. GRIFFIN LOVE REDDINGSWERK
Il t'énerve, il t'énerve. Bordel de pute, qu'il t'énerve. Ton langage, ton langage ! te crie une voix dans ta tête et tu te mords la langue pour ne pas t'énerver. Tu ne sais pas pourquoi, mais c'est le genre de personne qui t'énerve, qui te fait perdre ton self-contrôle. Comme ton père, tiens. Et ta dépressive de mère. Et tes insupportables de soeurs. Oui, c'est bien le genre de personnes qui t'énervent. Le genre qui prend le dessus sur une conversation et qui fait en sorte de bien te faire comprendre qu'ils te sont supérieurs. Le genre qui te fait serrer les points et te mordre la langue. Et Dieu sait combien il y en avait autour de toi.
Certes, tu étais mal placé pour parler étant donné que tu étais quasiment comme eux. Mais c'est le quasiment qui fait toute la différence. Toi, tu voulais juste vivre de ta musique, c'était pas bien compliqué, après tout. C'était peut être un rêve de gamin, mais c'était un rêve totalement réalisable. Non seulement tu avais le talent pour ça, mais en plus, tu avais les dons qui allaient avec.
Tu restes debout, l'observant s'asseoir et le jugeant du regard. Il t'énerve, il t'énerve vraiment. Mais tu essaies de garder un visage calme, ni trop souriant ni pas assez. Tu te contentes de l'observer et d'attendre sa réponse. Si vous êtes assez compétent. La phrase en elle-même te fait claquer ta langue contre ton palais. Evidemment que tu l'es, compétent ! Il allait te falloir du temps pour la faire, mais tu pouvais la faire, la créer, tu le savais. Créer un chant religieux était cependant très difficile et, même pour toi, ça relevait d'un certain niveau. On écrit pas un chant religieux comme on écrit un rap de rue : en deux temps trois mouvements, quatre notes et un seul rythme tout le long de la mélodie.
Tu es septique. Très septique même. Tu as même envie de lui redemander d'où il vient, mais tu t'en souviens, il te l'a dit. Marina. Ville portuaire toute sympathique. Lui, par contre, a l'air de moins bien l'être. Tu es toujours debout quand tu passes une main derrière ta nuque, réfléchissant déjà à comment commencer ce chant religieux. Le travail que tu allais fournir allait être incommensurable. Tu pétais certes plus haut que ton cul - ton langage ! - mais il y avait une raison : tu bossais beaucoup, bien, et le travail à la fin arrivait à ce que tu voulais étant donné que tu étais perfectionniste.
Ou du moins, seulement pour la musique.
« Je n'ai jamais composé de chant religieux. Et ce n'est pas le genre de chant que l'on peut composer en une heure. »
Ou comment dire que tu avais besoin de temps sans pour autant le lui demander vraiment.
Mais tu es toujours aussi septique.
Voire même plus.
Penses-tu que Griffin L. Reddingswerker respirera encore longtemps ?
Profil
MESSAGES : 48 RUNES : 107
INSCRIT(E) DEPUIS LE : 02/10/2014 AVATAR : Severus Snape HP AUTRES COMPTES : Hugi Nevermore
JE SUIS UN(E) : Haut(e)-Magicien(ne) MON ÂGE : quarantaine ARMES&POUVOIRS : Contrôle des insectes ╦ Gravitation ╦ Dague ╦ Sang pour sang
╦ Reset
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Dim 30 Nov 2014 - 20:41
Dans chaque église,
il y a toujours quelque chose qui cloche.
Tu paries avec toi-même qu’il te déteste. Tu te flagelles mentalement, tu t’s laissé emporter par le jeu et tu t’es fait détester. Avant tu pouvais faire ce genre de choses. Maintenant tu es quelqu’un de respectable, tu es prêtre, plus caïd. Tu savais que ça tournerait au ridicule, tu vois qu’il prend sur lui pour ne pas tourner les talons. Voyons Griffin, on ne demande pas un service en mettant la personne hors d’elle. Tu salues son self-control au passage mais bon. T’as merdé.
T’as oublié l’espace d’un moment ton rôle, ton rôle qui t’es si cher et auquel tu te raccroches de toutes tes forces. L’ancien Griffin sûr de lui, sûr de tout, invincible qui ne craint rien est revenu en force. Tu t’aperçois dans un sourire qu’il réfléchit sérieusement à ta proposition malgré tout et cela te fait un peu chaud dans ton cœur de connard.
D’ailleurs tu vas t’excuser tien. Au final il te plait ce môme.
« Ah pardonnez-moi je me suis mal exprimé. Je ne tiens pas vraiment à une musique absolument religieuse ou connotée comme telle. Juste un air qu’on puisse chanter qui. Je ne sais pas. Je dirai volontiers qui fasse du bien mais c’est surement un peu trop vague. Quelque chose de simple qui se retienne facilement et qui parle de la foi »
Tu fais une sorte de grimace, tes sourcils se froncent alors que tu réfléchis à comment faire passer ce qui commence à prendre forme dans ta tête, à comment expliquer que toi le prêtre, tu ne veux pas d’une musique religieuse pour ton Eglise.
« Je ne suis rattaché à aucun culte en particulier, j’accepte toutes les croyances, toutes les religions alors il y a des gens très différents qui viennent me voir. J’ai peur qu’une musique typée religion en vexent certains. Ce serait plus un hymne que puissent chanter les habitués lors des prêches qu’autre chose »
Tu le regardes, espérant que tu ne sois pas trop confus, qu’il ne se braque pas face à tes mots ou ne s’enfuis pas au courant. Tu lui proposerais bien de l’emmener à Marina mais tu n’imagines même pas la réaction des parents si leur gamin ne rentre pas à l’heure ou une connerie du genre. Puis la proposition d’un inconnu serait surement mal perçue. D’ailleurs venant de toi il aurait tout intérêt à se méfier d’un tel engagement.
« Vous ne voulez vraiment pas vous asseoir ? »
Penses-tu que Invité respirera encore longtemps ?
Invité
Profil
Sujet: Re: Yellow Flicker Beat [PV Libre] Dim 11 Jan 2015 - 20:35
Yellow Flicker Beat
feat. GRIFFIN LOVE REDDINGSWERK
Tu l'écoutes, attentivement. Tu recherches les accords, les instruments nécessaires. La partition prend déjà forme devant tes yeux, plus ou moins. Après tout, avoir un prêtre qui vous en devez une, c'était quand même un truc qui pouvait toujours servir. Mais à vrai dire, tu ne penses pas vraiment à ça. Savoir que des gens pouvaient être réunis par ta musique te donnait déjà une once de fierté que tu ne connaissais pas vraiment. Créer était jouissif, cela te procurait une sensation de liberté incontrôlable. C'était quelque chose que personne ne pouvait t'enlever. Mais jamais tu n'avais encore eu l'occasion de ne serait-ce songer que ta musique pouvait, peut être, rassembler des personnes, leur donner de l'espoir et... Un léger soupir s'échappe de tes lèvres. Ce n'était pas qu'une mélodie que tu devais créer, mais un chant. Un chant tout entier. Les chants se faisaient, pour la plupart, en latin : tu te voyais très mal reprendre des cours de latin de collège, donc pas question. Tiens, déjà une colle.
Puis tu poses ton regard sur son visage. Tu ne l'as pas écouté. Tes paupières papillonnent et tu secoues légèrement la tête quand il te propose de t'asseoir. Non. Tu ne veux pas t'asseoir, tu es très bien debout. Puis, de toutes façons, c'est pas comme si tu allais t'enfuir, comme il l'avait dit. Tu pourrais, vraiment. Mais la simple idée de savoir si tu peux arriver à créer ce chant te met dans tous tes états d'excitations. Personne n'avait jugé ton travail, jamais. Tu ne faisais écouter tes compositions à personnes, jamais, alors peut être que si quelqu'un reconnaissait ton talent... ça te motiverait à quitter ta prison dorée.
Tu réfléchis, sérieusement. Une ride vient se former au milieu de ton front alors que tes sourcils sont froncés. Combien de temps te faudrait-il ? Deux mois ? Moins ? Non. Trois semaines pour faire une première ébauche qu'il écouterait, deux semaines de plus pour finir la mélodie avec les modifications voulues, et au moins encore deux bonnes semaines pour fignoler le tout. Tu te laisses une marge d'erreur : on ne compose pas quelque chose qu'on a jamais fais en deux jours. Tu veux que ce soit parfait. Il faut que ce soit parfait. Mais un mois et demi, c'était beaucoup trop long, beaucoup trop d'attente.
« Un mois. »
Quitte à ne pas dormir pour que ce soit parfait. Mais un mois devrait te suffire. Ca devait te suffire, si ça ne te suffisait pas... c'est que tu n'avais pas le niveau voulu. Des compositeurs faisaient beaucoup plus et beaucoup plus rapidement. Tu n'avais cependant pas le niveau des compositeurs les plus connus de votre monde, tu savais que tu avais du talent, mais tout de même, tu savais où était ta limite.
« C'est long, je le concède, mais je suis perfectionniste. »
HRP:
MON DIEU JE SUIS DESOLEE D'AVOIR ETE SI LOOOONGUE. J'espère que ça te va, je modifie si quelque chose te dérange. ZOUBIS ZOUBIS. Et pardon, encore, je m'excuse, vraiment ;;
Penses-tu que Griffin L. Reddingswerker respirera encore longtemps ?
Profil
MESSAGES : 48 RUNES : 107
INSCRIT(E) DEPUIS LE : 02/10/2014 AVATAR : Severus Snape HP AUTRES COMPTES : Hugi Nevermore
JE SUIS UN(E) : Haut(e)-Magicien(ne) MON ÂGE : quarantaine ARMES&POUVOIRS : Contrôle des insectes ╦ Gravitation ╦ Dague ╦ Sang pour sang
╦ Reset
Vous vous observez mutuellement. Pas comme si vous cherchiez à comprendre vos sentiments ou une bêtise du même acabit mais plutôt comme si l'autre était une énigme insoluble qui demandait réflexion. Tu restes tranquillement assis, le visage à demi levé. Être grand te permet de ne pas être écrasé par une personne debout devant toi, c'est utile. La mèche rebelle vient à nouveau jouer avec ton nez et d'un geste de pur agacement tu la places au sommet de ton crâne, tu sais très bien qu'elle retombera d'ici 5 minutes. Tant pis tu auras au moins gagné une bataille. Tout à ta guerre interne contre ton corps tu remarques à peine le mécontentement tenté de peine de ton interlocuteur. Tu ne vois pas d'où ça vient, tu t'es excusé et tout. Bon tu accordes que t'abuses peut-être un peu des fois dans tes demandes, dans ce que tu exiges des autres. Sa proposition tombe. Un mois te semble plutôt raisonnable surtout venant d'un gamin. Après tout il doit avoir d'autres choses à faire, des devoirs ce genre de conneries. Puis sortir avec ses amis, les soirées tout ça. Tu te demandes vite fait de quoi peuvent bien être remplie les journées d'un fils de bonne famille. Puis la pensée passe et s'étiole comme elle t'est venue. Tu hoches vaguement la tête et fouille dans ta soutane pour en sortir un mince rectangle de papier. Tu te relèves, tes genoux craquent de ne plus avoir vingt ans. Cette salope de mèche retombe dans le mouvement et tu la remets une énième fois là où elle devrait rester une bonne fois pour toute de la main inocupée. De l'autre tu tends la carte où il est marqué « Lieu de culte de Marina. Prêtre référent Griffin L. Reddingswerker » et les coordonnées correspondantes.
« Voici mes coordonnées. Je ne suis pas vraiment du coin. Pourriez-vous me recontacter quand vous aurez terminer que je puisse me déplacer ? »
Ta voix a traîné sur les dernières syllabes comme si tu rechignais à déjà partir et laissez ton nouvel intérêt. Les gens qui te saisissent de cette manière qui attise une sorte de respect sont assez rares. Tu aimerais que ce gamin puisse sourire sans arrière pensée, sans devoir regarder par-dessus son épaule pour vérifier que ce qu'il fait est correct. Les enfants devraient vivre librement, les hommes devraient vivre librement. Peu en sont capables, lui il a le potentiel de le devenir.
Tu es sur tes gardes. Non, pas sur tes gardes. Plutôt... perturbé. Oui, voilà, il te perturbe. Il arrive a perturber tes défenses, ton masque. Il arrive à te faire sortir de tes gonds, à te faire tressaillir, sursauter. C'est une mauvaise chose. Mais dès qu'on te parle de musique, tu t'emballes, ce n'est pas de ta faute, c'est comme ça. C'est ta façon d'être, de t'exprimer. La musique, c'est tout, pour toi. C'est ta vie, ton existence. C'est un besoin viscéral, un besoin que tu essaies de supprimer au mieux, de n'en faire qu'un passe-temps sans valeur et pourtant tu n'y arrives pas. Ce n'est définitivement pas ta faute, merde !
Tu sors de tes pensées quand il te tend sa carte de visite que tu prends entre ton index et ton majeur droit. Tu en lis les premières lignes sans grande conviction. Griffin L. Reddingswerker. Le nom ne te dit rien, rien du tout. Et pourtant, tu étais persuadé de connaître tous les noms des personnes qu'il te fallait connaître... Tu hoches simplement la tête quand il te demande si tu pourras le contacter. Oui, évidemment. Tu n'allais pas te casser le cul à créer un chant religieux pour, au final, ne rien faire avec. Ce chant était une marche à grimper pour arriver au sommet. Elle était haute, difficile et ressemblait plus à une montagne à escalader qu'à une marche d'un grand escalier. Mais qu'importe, tu la franchirais.
Tu relèves les yeux vers lui quand il reprend la parole. Tu remarques immédiatement le changement de ton, le changement de voix. Il ne te vouvoie plus, comme s'il parlait à quelqu'un qu'il allait protéger. L'idée est, en soit, pas très déplaisante, mais que pourrais-tu bien demander à un prêtre ? Les prêtes sont des personnes qui vivent rarement dans le luxe, au contraire, ils aidaient les autres, leur promettaient un lieu où dormir s'ils étaient dans la rue. Que pouvais-tu bien demander, toi, fils à papa, fils de riche, à un homme qui avait dédié sa vie à aider les autres ?
Parler de musique te changer le temps d'un instant, qu'il soit court ou long. Même ta capacité à te servir des autres disparaissaient. Comme si, le simple fait de parler musique te faisait devenir une autre personne. Non, en fait, parler de musique faisait juste tomber ce masque que tu portais continuellement, tous les jours.
Tu ranges la carte de visite dans la poche arrière de ton jean - qui a coûté les yeux de la tête, en passant - et tu secoues ensuite ta main devant ton visage en haussant les épaules.
« Vous m'offrirez un café un jour. »
Oui, voilà. Un café, quand tu iras à Marina. Quelle logique imparable. Mais tu ne pouvais définitivement pas faire payer quelqu'un pour de la musique. Tu faisais de la musique pour aider les gens, pour t'évader. Pas pour que les gens paient pour t'écouter, pour chanter tes chansons.
Quel idiot tu fais, Aurélien. Tu devenais de plus en plus un être misérable que ton père foutrait à la porte dès qu'il se rendrait compte que ta musique n'était pas qu'un simple passe-temps.
« Je m'appelle Aurélien. » souffles-tu enfin.
Juste Aurélien. Pas De Navarre, pas Aurélien de Navarre. Juste Aurélien. Juste Aurélien, juste un simple et petit Aurélien.
Quel idiot tu fais, Aurélien, à ne pas garder ton masque plus longtemps.
Penses-tu que Griffin L. Reddingswerker respirera encore longtemps ?
Profil
MESSAGES : 48 RUNES : 107
INSCRIT(E) DEPUIS LE : 02/10/2014 AVATAR : Severus Snape HP AUTRES COMPTES : Hugi Nevermore
JE SUIS UN(E) : Haut(e)-Magicien(ne) MON ÂGE : quarantaine ARMES&POUVOIRS : Contrôle des insectes ╦ Gravitation ╦ Dague ╦ Sang pour sang
╦ Reset
Il y a quelque chose en lui qui t'intrigue. Tu ne saurais pas mettre le doigt, le mot juste dessus mais il a piqué ton intérêt, ta curiosité. Tu supposes qu'il y a quelque chose en lui qui en appelle à ton instinct de protecteur, comme une mère prendrai soin d'un petit même d'un autre espèce. Une sorte d'instinct maternel, oui une connerie de ce type-là qui te pend au nez. Il semble autant enjoué que toi à l'idée que cette rencontre se finisse et c'est peu dire que l'humeur est en train de s'assombrir autour de vous. Tu as envie de le prendre sous ton aile, de le débarrasser de cet air hautain qui semble plus le pourrir qu'autre chose. Il y a des gens qui ne sont pas fait pour être ce à quoi ils sont destinés. Il doit être un de cela et cela te touche d'une manière étrange. Tu détestes quand les gens s'enferment à cause de choses aussi illogiques et stupidement humaines que la destinée ou l'honneur. Et ce sentiment s'aggrave quand on enferme des gosses qui n'ont rien demandé dans cette spirale.
Un café ? Sérieusement ? Okay, tu t'avoues vaincu ce gamin te fascine totalement. Qui demande un café contre un mois de travail acharné ? Abasourdi, tu l'es à coup sûr, tu te demandes si c'est un génie, une personne sans aucun sens des réalités, un gosse généreux ou simplement un imbécile. Peut-être un mélange d'un peu tout ça. Tu hausses un sourcil, comme sur le point d'ajouter quelque chose. Mais non tu te reprends au dernier moment. Même si tu pourrais lui rendre un service bien supérieur (connaître le secret le plus inavouable de son rival, savoir quel âge a réellement la couguar du coin, brûler la maison de son prof détesté ; l'imagination humaine est sans limite), tu verras ça plus tard.
Tu lui tends la main comme un accord d'homme à homme, comme une promesse.
« Griffin »
Tu adores ce nom parce ce que c'est le nom que Charles t'a donné, le reste n'est que pur blabla et remplissage dû aux années et à une sorte de coutume. Par exemple avoir des papiers d'identités valides, ce genre de détails aussi idiots que l'administration en général. Tu tiens cependant à préciser une dernière chose qui te tient à cœur.
« Ma porte est toujours ouverte et mon téléphone jamais débranché si tu as une question ou quoi que ce soit »
Et enfin un sourire. Un sourire qui veut dire « à bientôt, fier de t'avoir rencontré, finalement je t'aime bien et je t'aiderai avec plaisir même s'il s'agit de cacher le corps de ton propre père » (oui tout ça)(il faut juste bien savoir lire les sourires de Griffin). C'est un sourire un peu bancal parce que les sourires ne sont pas fait pour être collé à ton visage, c'est un mélange incompatible autant que l'huile et le vinaigre. Mais la sincérité qui s'y rattache fait un peu office de moutarde dans cette vinaigrette qu'est ton apparence. Une fois que tout ceci sera fini, tu le sauveras, regarde bien gamin et sois patient parce que Griffin te sauvera un jour ou l'autre.
Tu vois sa surprise à ta réponse. Evidemment, qui ne serait pas surpris ? Tu passes d'un gosse de riche insupportable à demander ce que tu auras en échange avant de dire qu'en fait, non, tu ne veux rien d'autre qu'un café. Espèce de bipolaire. Tu te donnerais vraiment des claques, à force. Et bon dieu, tu ferais tout et n'importe quoi pour que ton père ne tombe jamais sur toi dans tes moments d'évasions.
Il te tend sa main et tu restes un instant surpris. Perdu dans tes pensées, tu n'as pas vraiment compris pourquoi. Ah. Si. Il s'est présenté. Tu lui serres la main avec un temps de retard et tu t'insultes mentalement. Elles étaient passées où, tes bonnes manières ?
La main toujours serrée, il reprend la parole et une tension disparaît de tes épaules sans que tu ne saches pourquoi. Est-ce que ce serait les dernières barrières de ton masque qui s'effondre devant lui ? Non. Surtout pas. Tu lâches sa main à la fin de sa phrase et tu lui rends son sourire. Mais le tiens est loin d'être vrai, loin d'être sans masque. Il n'est pas forcé, mais il n'est cependant pas totalement vrai, pas totalement réel, comme si c'était plus une formalité qu'autre chose.
« Je vous appellerai si besoin. »
Tu ne passes pas au tutoiement. Tu as toujours ce recul, ce besoin de n'avoir personne autour de toi de peur qu'ils remarquent ce que tu es, ce dont tu as besoin. Tu ne veux pas qu'ils sachent que tu es un couard, que tu flippes, que tu as peur de quitter ta prison dorée.
Penses-tu que Contenu sponsorisé respirera encore longtemps ?