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who let the dogs out?? [fenrir]

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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 25 Juil 2015 - 12:45


« C’t’abruti va avoir d’ses ennuis~ »
Etrangement, bien qu’il s’agisse là du type dont tu empruntais le corps, tu n’avais pas l’air si ennuyé que ça à cette idée. Seth à l’appareil. En même temps, il était deux heures du matin passé. Et ça se sentait dans l’air, et dans le nuage qui se formait, moite sur tes lèvres charnues de Kalelsh. Mais qu’importe, parce qu’au final, c’était pas vraiment ta bouche à toi. Et pas tes clopes non plus, donc. Ce qui ne t’avais pas empêché d’en allumer une, dans le maigre espoir sans doute de te réchauffer.
Une capuche enfoncée sur les oreilles, le col du vieux cuir remonté sur les joues, t’as tout l’air d’un loubard de la banlieue nord de Froënbourg, même si ce soir, c’est dans le quartier sud que vous avez décidé de sévir. Vous. Toi et cette masse sombre qui te dépassait avec insolence. Ce type que t’avais rencontré y’a quelques jours de ça, toutes griffes et crocs dehors ; c’était pas très bien passé entre vous, au début. Mais au final, on peut dire que vous étiez tellement débiles que vous n’aviez pas su vous détester. Et puis, entre prédateurs, quelle que soit la nature de la proie, ça devait forcément coller entre vous, non ?

Ça avait tellement collé que l’alcool avait coulé à flot, comme dans un film de pirates, si bien que tu ne savais plus qui avait eu la superbe idée de s’engager dans un hold-up improvisé du frigo à viandes du restaurant dans lequel Ahmad bossait le jour au service livraison. Oui parce qu’apparemment, ton nouveau petit camarade poilu et puant aimait beaucoup beaucoup la viande. Et qu’apparemment, hier soir, tu avais voulu lui faire plaisir. A moins qu’il ne t’ait menacé, pas moyen de te souvenir.
L’entreprise eût été aisée si seulement l’un d’entre vous avait eu quelque expérience en matière de vol. Ton hôte s’était bien prêté au vol à l’étalage dans sa folle jeunesse, mais à l’époque, on ne t’avait pas encore domicilié de force dans son crâne.

Tu ne bénéficiais donc d’aucun truc et astuce pour le parfait cambriolage et, bizarrement, tu doutais fort que ton nouveau camarade tout de barbe et de muscles, discret comme une caravane dans un porte-monnaie, en savait plus long sur le sujet.
D’un autre côté, tu disposais de la clef de l’établissement –très certainement la seule raison pour laquelle vous vous étiez attaqués à cette périlleuse mission.
Vous pénétrez donc dans l’enceinte à pas de loup (l’expression n’eût trouvé meilleure place que maintenant). D’après les maigres souvenirs que tu disposais des lieux –hé, après tout, c’était pas toi qui bossais ici, hein ; tu t’étais contenté de le lui dégoter, ce job-, le restaurant ne disposait que d’une vieille caméra ronflante derrière le comptoir, pointée sur la caisse. Rien à craindre donc, malgré le fait que ton sbire titanesque projetait une ombre interminable partout dans la boutique.

« Bon, j’fais l’guet, la bidoche est dans l’arrière-cuisine j’crois bien… » que tu siffles, un mouvement de menton vers la porte du fond. « Tu fais juste gaffe à pas renverser tout sur ton passage, s’teup’laît… » T’as p’t’être le ton menaçant, mais c’était de mise, quand tu voyais les mouvements balourds de ton comparse, qui pouvait à chaque fois faire un boucan d’enfer.


Dernière édition par Ahmad Abdelbari le Sam 25 Juil 2015 - 21:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 25 Juil 2015 - 20:30

Il est (était ?) coutume, du moins au sein du panthéon Nordique, de festoyer dignement avant comme après les combats. Ayant passé plus des ¾ de son séjour avec les Ases au bout d’une laisse, on ne peut pas véritablement dire que Fenrir se soit particulièrement adonné aux plaisirs des boissons mais étrangement, il n’avait pas véritablement été en mesure de refuser tant il avait eu soif. Soif tel qu’un océan tout entier n’y aurait pas suffi. Pour l’océan, Seth avait répliqué que cela risquait d’être compliqué mais que les Hommes avaient au moins eu la présence d’esprit de même l’alcool en bouteilles. Ce type devait véritablement avoir vécu en des temps très anciens pour parler des bouteilles comme d’une astucieuse alternative à la céramique. Alors l’alcool avait coulé directement des bouteilles à leurs gosiers et ce, une bonne partie de la fin de l’après-midi jusqu’à ce que Fenrir n’ait Faim et ne se mette en tête de partir chasser. C’est surement à ce moment-là que l’idée du cambriolage est née. Un plan monté à la va vite, fait d’une suite d’idées plus ou moins crédibles que l’alcool rendaient brillantes. Seth parlait d’une montagne de viande fraiche et comme Fenrir ignorait à ce moment-là qu’il ne s’agissait que d’une fraicheur frigorifique, il en fut ainsi.

Oui mais voilà. Autant Fenrir pouvait se montrer extrêmement silencieux, quasi imperceptible sous sa véritable forme pourtant ô combien encombrante, autant sur ses deux pieds plats il devenait gauche comme seuls le sont les adolescents dont le corps à grandir trop vite et bien malgré eux. De même, si des siècles d’errances lui ont rendus forêts, montagnes et autres environnements naturels familiers, les villes, de par leur nature bien trop changeantes et encombrées lui laissait toujours comme un arrière-goût d’enfermement.

« Mais c’est tout étroit ici ! » lâche-t-il dans un grognement, encore incapable de chuchoter convenablement et n’y voyant aucun intérêt. « jamais vu une tanière aussi mal faite.. » il avance en glissant ses mains contre le comptoir, les murs, s’appuyant où il pouvait, cognant partout, grognant par intermittence. Les scooters avaient été rentrés à l’intérieur, encombrant la pièce plus encore si c’était possible. Sous forme humaine, il n’y voyait rien, ou pas assez. Fenrir accusait également son odorat humain de ne pas sentir la montagne de viandes promise alors que théoriquement, une porte seulement l’en séparait. Et tout cela l’agaçait. Assez pour qu’une queue vienne aider à l’équilibre et des griffes en place des ongles, lui qui se promenait déjà pieds nus.

Il ouvre la porte, et encore une fois, aucune odeur, rien. C’en est désolant. « j’sens rien ! » Fenrir à un gémissement ennuyé avant faire deux pas en arrière, de retirer chemise et jean pour les balancer à la tête du Guet et de se métamorphoser en bonne et due forme.

Et la lumière fut. L’odeur aussi. L’odeur surtout. C’est violent au début, ça l’est toujours lorsqu’il reprend sa forme véritable, comme une grande inspiration après une longue apnée. La tête lui tourne, -l’alcool ne doit certainement pas aider- mais il ne lui faudra que quelques minutes pour reprendre ses repères, sentir chaque être, chaque odeur à plusieurs centaines de mètres avant de se concentrer pour ne plus se concentrer qu’aux odeurs proches. Oui il y a de la viande, dans des boites métalliques et recouvertes d’un papier transparents, ou directement emballées dans ledit plastique et cuites bien souvent. Ou trop fines, transformée. Fenrir colle tout cela par terre dans un grand fracas, griffant et déchirant de moitié le film plastique sans arriver véritablement à s’en dépêtrer tout à fait et d’abandonner, la viande contenue ne méritant pas même l’appellation de viande.

Un grognement menaçant, puissant, sorte de "ramène ton cul par ici".
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 25 Juil 2015 - 23:50


Le corps de ton hôte avait frôlé à plusieurs reprises l’arrêt cardiaque à cause de ce gros bourrin de bête féroce, apparemment pas capable de tenir correctement sur ses deux pattes, l’alcool aidant ou non. T’avais les mâchoires tellement crispées que t’as mis un temps avant de piger que ça commençait à te faire mal. Et puis, tu crois t’être souvenu d’Ahmad discutant avec un commis du fait que le patron créchait juste au-dessus de sa boutique… Vous voilà bien. Tu chercheras pas à savoir si vous l’aviez rameuté ou non, il vous fallait sortir d’ici au plus vite.
Tu vas pour faire part de ta décision à ton petit camarade que celui-ci te balance chemise et futal dans le museau, finissant de t’aveugler. Les fringues glissent sur tes épaules, t’arrachant une grimace. « Par la croupe d’Isis, ça fait combien d’temps qu’t’as pas lavé tes frusq… » que tu chuchotes furieusement. Mais l’immensité de la silhouette se déployant devant toi te fait ravaler tes menaces…

Ok. Ok d’accord. Il entendait ça par « je suis un loup géant ». Effectivement. Tu n’avais pas vu des masses de loup dans ta vie –Kalel faisait davantage dans le félidé, mais effectivement. C’était un bien gros loup.
T’as même pas le temps de vérifier s’il a encore ses sous-vêtements sur lui, ou s’il en était dépourvu depuis le début –bah oué, on se refait pas, hein, que tu te précipites par réflexe sur la mobylette qu’il avait manqué de renverser en reprenant sa véritable forme.
Tu étouffes par la même une série de jurons, on ne sait jamais, même toi tu pouvais piger qu’il n’était pas forcément recommandable d’insulter un loup de plus de 100 kilos, trifouillant dans la cellophane à quelques mètres de soi.

Néanmoins, pire encore que de se faire croquer le bras par un loup de mauvaise humeur, tu préférais que ça ne se fasse pas en présence des forces de l’ordre ou dans le vacarme de quelque alarme. Tu te surprends donc à prendre ton courage à deux mains et une grande inspiration avant de t’approcher de lui, alors qu’il semblait te sommer dans un grondement de ramener ton derrière kalelsh jusqu’à lui. Pas besoin de parler la bête féroce pour piger qu’il n’était pas satisfait des victuailles dénichées, mais d’un autre côté, tu n’étais pas un expert en cuisine moderne, si bien que tu ne pouvais pas deviner que la viande stockée ici n’était composée qu’à un pourcentage dérisoire de viande véritable.

Tu ramasses nonchalamment un gigot congelé que tu coinces sous ton bras et un lourd sachet de viande hachée que tu soupèses, le sourcil froncé de perplexité.
« Ouais bon, j’te l’accorde, c’pas du gibier tout frais chassé, hein… Mais, hé, c’est mieux que rien, et t’as des réserves pour un moment avec ça ! Réchauffé ch’uis sûr qu’c’est bon, ces c*nneries… »
Le ton de ta voix est précipité et tu ramasses encore deux-trois morceaux avant de lui tapoter l’épaule du bout de ce qui est censée être une épaule d’agneau. « Fais pas ton difficile, hein, j’voulais t’rendre service, moi ; allez, on décampe ; tu vas rameuter tout le quartier puant comme t’es… »
Armé de ta pièce de viande comme d’une massue sur ton épaule, tu ramasses du bout de la basket ses vêtements que tu roules en boule avec le gigot. « Viens, on va t’cuisiner ça un minimum pour qu’tu perdes pas d’crocs au passage… quoique, ça m’ferait un beau pendentif~ »

Tu vas pour tapoter aimablement entre ses oreilles de la main libre qu’il te reste mais, heureusement pour ta main et malheureusement pour vous deux, du bruit se fait entendre dans les escaliers de service. Un faisceau lumineux provenant sans doute d’une lampe torche balaye déjà le sol de l’arrière-cuisine dans laquelle vous voilà coincés.
« Par la momie d’Osiris, v’là l’patron, j’te l’avais dit… ! » que tu siffles, comme un serpent, le bout de tes doigts se glaçant aussitôt, moites autour des morceaux de bidoche encore gelés.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyLun 27 Juil 2015 - 21:21

Fenrir était particulièrement sceptique pour la viande. Pour le patron en revanche, il ne comprenait pas en quoi ce serait un problème, lui avait bien senti qu’il était au-dessus de leur tête depuis le début, mais ce n’était qu’un humain. Endormis jusqu’à il y a peu d’ailleurs. Par contre, le Loup aurait aimé préciser à son comparse qu’il ne mangeait pas d’humains : ces derniers se digéraient très mal et lui restaient sur l’estomac plusieurs jours durant. Mais manifestement la présence de ce mâle ennuyait beaucoup son comparse Divin, ce qui était fâcheux au regard de leur position : acculés dans l’arrière-boutique, avec entre eux et la sortie, ledit patron. Fenrir montre les crocs et hérisse le poil tout en gonflant exagérément son aura, comme s’il n’était qu’au dixième de sa forme véritable, plus grande, plus forte et autrement plus terrifiante. Mais si le patron à un juron et un mouvement de recul en les aveuglant du faisceau de sa lampe torche, il ne tombe pas dans les vapes comme Fenrir l’eut escompté au regard du déploiement de son aura. Echec. Et ce que l’homme pointe dans leur direction ressemble très fortement à un fusil de chasse et le loup en déteste les gros insectes qui en sortent pour lui mordre la chaire. Il pourrait fuir mais ce serait laisser la viande (et Seth, accessoirement) derrière. Tant pis pour sa digestion, il va faire une exception à son régime alimentaire.

Mais c’était sans compter l’intervention de Seth qui vient manifestement de lui sauter sur le dos, avec la viande sous le bras, en serrant les genoux comme s’il n’était qu’un vulgaire canasson. C’est bien la première fois que quelqu’un ose faire une chose pareil, surtout lorsqu’il s’apprête à déchiqueter quelqu’un, aussi il redresse violement la tête en se campant sur ses membres, trop surpris pour être immédiatement agressif. Il n’a d’ailleurs pas le temps de retourner ses crocs contre l’écervelé qui osait se prétendre Dieux, que l’homme en profite pour faire feu. La morsure est moins douloureuse que dans ses souvenirs mais elle ne l’atteint pas moins de plein fouet –à bout portant aussi c’était un peu facile, tseuh-. Fenrir ne demande pas son reste et bondit vers la sortit dans le fracas des scooter, panneaux publicitaires et contenu d’étalage qu’ils défoncent au passage, lui et son drôle de cavaliers qui mérite bien les quelques bleus qu’il ne doit pas manquer de récolter au passage.

Une fois dehors ils ne sont pas encore sortis d’affaire et le Loup s’enfonce dans les ruelles en évitant soigneusement tout humains à l’odeur. S’il a le pas chaloupé, son allure est rapide et ses changements de directions parfois brutaux. De plus, il n’hésite pas à bondir ici au-dessus d’un groupe de poubelles, là sur un muret et c’est bien un miracle qu’il n’en sème pas son cavalier. Fenrir en serait presque admiratif si la chose ne l’emmerdait pas tant. Aussi au lieu de s’simplement s’arrêter en lui ordonnant de descendre dès qu’ils eurent atteint un endroit à l’abri des regards, Fenrir se roule, écrasant a demi son cavalier sans toutefois le blesser. La gueule au niveau de son visage, deux lourdes pattes de part et d’autre de la tête de ce dernier, l’animal grogne ce qu’il pense de ses techniques de fuites lorsque l’odeur d’un humain lui parvient, l’obligeant à se métamorphoser précipitamment.

Drôle de position pour être vu. Et la femme –parce qu’en plus c’est une femelle- a un temps d’arrêt, comme choquée, avant d’étouffer un cri, un « excusez moi pardon » presque inintelligible et de s’enfuir. S’asseillant sur Seth pour qui il a autant de considération que s’il s’était agit d’un vulgaire tapis, Fenrir passe une main au-dessus de sa tête pour vérifier n’avoir pas oublié de faire disparaitre ses oreilles –mais il n’y a rien- avant de se contorsionner pour constater qu’il n’y a pas trace de queue touffue. Allez savoir ce qui était encore passé dans la tête de cette écervelée !

« …….ben quoi ? j’ai trop de poils ? »

Il est vrai que c’était la pilosité qui lui donnait le plus de soucis sur ses formes humaines, mais pour une fois, rien de choquant alors qu’il se regarde le torse pour en diminuer encore la pilosité.

« mieux ? »
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyMar 28 Juil 2015 - 21:12

D’accoutumée, tu ne réfléchissais pas beaucoup. Mais là, l’idée que ta petite manœuvre puisse déplaire à ta monture ne t’avait même pas effleuré l’esprit, toi qui avais jusque là fait gaffe à lui laisser prendre la part du lion. Le temps que le patron ne dévisage ce qui se trouvait devant lui, à savoir, un loup aux dimensions démesurées, que tu avais mis la main à la caisse, empoignant quelques runes au hasard, et avais sauté sur le dos de Fenrir, retenant ton souffle, comme si cela eût empêché l’animal de te sentir.
La surprise aidant, tu ne te fais pas croquer la jambe, si ce n’est par une rangée de scooters dont les freins s’enfoncent dans la chair trop tendre de ton enveloppe corporelle. Fenrir s’élance, pire qu’une moto juste bonne à la casse. Tu serres les genoux, l’échine courbée contre le poil dru, et les dents serrées en sentant le sang tiède rouler de l’impact de balle à l’épaule du loup et de ta jambe meurtrie.

L’air trop froid du dehors s’écrase sur ta figure, vous signifiant que vous étiez finalement parvenus à franchir la sortie. Un autre coup de feu, et le cliquetis du fusil qu’on recharge. Il n’ira pas plus loin. Il n’a pas intérêt de toute façon, parce que toi, tu vas pas tenir plus longtemps sur cette vache folle à dents de sabre. T’aurais presque l’impression qu’il le fait exprès de te montrer ses prouesses de course, si tu n’étais pas trop concentré à retenir le gigot et son futal sous ton bras.
T’avais participé à tellement de courses de moto que tu pensais avoir tout vu, au niveau transport agité. Mais il faut avouer que t’as l’air un peu vert quand il te jette par terre, finissant d’écraser ton pied et de t’arracher un gémissement.

Il se roule au sol, comme si t’avais été qu’une vulgaire mouche sur le dos d’un mastodonte. Ce qui, de près ou de loin, revenait au même.
Un nouveau réflexe stupide veut que tu brandisses le gigot entre vous comme bouclier de fortune, soulevant un nuage de froid entre vos deux mentons.
Un bouclier, quelle drôle d’idée. T’as beau être plus stérile qu’un potager aride du fin fond de Kalel, t’as la pensée libidineuse et là, y’a juste un type poilu et suintant à une distance peu recommandable penché au-dessus de toi. T’as même pas tilté tout de suite qu’une dame avait couiné en vous découvrant dans cette position. Parce que t’aurais couiné aussi, oui, comme une gamine prépubère, si tu n’étais pas conscient, viscéralement parlant, hein, instinct de survie oblige, que ce type –plutôt bien fichu, ‘faut avouer- était de nature un loup d’une tonne. Dommage. Tu contiens un soupir déconcerté, jetant un œil un peu trop pernicieux à l’attirail sous la ceinture inexistante de la bestiole.

Un ricanement qu’on ne te connaissait que trop bien dans le panthéon de Kalel. Tu pointes de l’index la source du problème.
« Je crois surtout que tes poils ne dissimulent pas ce qu’il faut~ Mais crois-moi, moi, ça m’dérange pas le moins du monde~~ »
Tu mets fin au supplice –genre supplice de Tentale, vous voyez le genre ? en t’extirpant d’entre ses pattes plus si poilues que ça. Tu te relèves, époussetant les manches de ta veste un peu défoncée… et accessoirement pleine de poils, ce qui t’arraches un juron parce que ta veste, elle est sacrée, quand bien même tu vendrais père et mère –ou frère plutôt, pour passer la nuit –d’une autre manière, bien entendu-, avec un tel gabarit.
« Belle foulée, j’conçois… Même si ça manque de suspension » que tu grinces en faisant craquer le dos de ton hôte –Ahmad allait encore penser qu’il avait passé une nuit de folie… tu parles. « t’as bien mérité ta bidoche » Tu vas pour défaire la victuaille de son vêtement crasseux… lorsque tu te rends compte qu’ici-bas, le congelé, ça collait… Genre, très fort… (t’y étais pour rien, aussi, tu connaissais pas ça, la glace, chez toi !) « Pas qu’l’idée m’déplaise, mais j’crois qu’tu vas d’voir rentrer dans ton plus simple appareil, beau mâle… »

Tu te glisses comme une anguille, levant le nez pour situer là où vous aviez échoué. Tu pointes une direction du bout du menton, claudiquant de la patte gauche. « Bouge-toi, ch’ais pas pour toi, mais moi j’me les caille… Et puis, accessoirement, tu pisses le sang, donc que la bidoche te plaise ou non, ‘faut qu’on t’nettoie ça… » Non, tu n’essayais pas du tout de le ramener dans ta piaule, nooon. Non, c’est pas comme si, pour une fois, Aydin n’était pas au bercail et que t’étais enfin tranquille, noooon. Il n’y avait absolument aucun loup dans cette histoire…

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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyMar 28 Juil 2015 - 23:42

Fenrir baisse les yeux sur l’origine du problème avant de pousser un grognement las et agacé « ces humains me fatiguent avec leurs principes tordus.. ». Sous sa forme véritable, il n’aurait pas manquer de sentir l’allusion –sinon la frustration- de Seth, chose qu’il est parfaitement à même de comprendre. Toutefois, l’idée qu’un corps humain puisse être désirable d’une quelconque manière lui échappe totalement, ses propres ébats n’ayant toujours eu lieux que sous forme animal, instinctive et…stérile, les Nymphe Louves Géantes n’étant pas particulièrement représentées.

Fenrir s’est redressé à la suite de son comparse dans une grimace lorsqu’il doit s’appuyer sur son épaule. Rapidement, un nouveau grondement se fait entendre lorsqu’il constate qu’il est incapable de lécher convenablement la plaie. Affichant un air sombre, il s’en détourne pour regarder le Dieu s’étirer dans une série de craquements d’os qui lui rappelle ces petits animaux dont il tord le cou d’un coup de crocs.

« si je t’ai laissé faire c’est uniquement parce que tu tenais la viande et que je ne pouvais pas tout faire ! »

Tient-il à préciser en affichant une grimace carnassière qui n’a rien d’effrayante sur son visage humain. Pour l’instant, Seth n’a jamais cherché à prendre l’ascendant : c’est lui qui buvait en premier, lui encore qui l’a précédé dans l’arrière-boutique pour y découvrir la viande et toujours lui qui a montré les crocs pour chasser le bipède. Et si Seth avait choisi les morceaux de viandes qu’ils avaient dérobés, c’était uniquement une question de praticité. Mais il est vrai que les choses ne seraient précisés que lors du partage de la viande –même si Fenrir avait des nausées rien qu’à imaginer qu’il allait devoir se nourrir de ces restes de carcasses froides depuis d’innombrables lunes.

« Arrêtes ça, tu veux faire couiner toutes les femelles du coin !? Elle a dit que les humains chercheraient à me mettre en cage si je continuais à oublier les vêtements.. » grogne-t-il avant de lui arracher l’étrange gigot-jean-chemise des mains pour constater par lui-même que..et bien, que c’était collé. Et gelé. Inutile de se retransformer, il n’arriverait qu’à déchirer les vêtements, et sa forme humaine ne parvient pas à les desceller et pendant qu’il s’y essaye toutefois –vous avez dit buté ?- Seth prend de l’avance et l’enjoint à se dépêcher.

« Attends ! » n’étant blessé qu’à l’épaule, Fenrir le rattrape sans mal avant de lui saisir fermement le bras de son avant-bras valide. « Donnes moi ça, tu en as deux : je ne veux pas finir en cage et je ne digère pas l’humain ! » c’est à la veste de Seth qu’il s’est agrippé, ce dernier possédant en effet une veste ET une chemise. « D’ailleurs si tu as deux chemises, tu as peut être deux pantalons ? Et de toute manière, même si tu n’en as qu’un, je te conseille plutôt de me le donner.. »

En revanche, Fenrir ne voit aucun inconvénient à le suivre. Quant aux vêtements, si cela ne tenait qu’à lui, il passerait son temps nu et ce, quelque-soit sa forme mais Astrid lui a longuement parlé de ce que les humains appellent « la pudeur », les « atteintes à la pudeur », l’ « exhibitionnisme » et les sanctions qui s’en suivaient, insistant tout particulièrement sur les arrestations musclés qui verraient une 20ène d’hommes armés –oui Fenrir ce qui crachent les insectes- le pourchasser pour l’enfermer dans une cage de métal très solide jusqu’à ce qu’elle soit obligée d’aller le chercher, chose qu’elle ne pourrait pas faire immédiatement comme personne ne saurait qui prévenir et qu’elle travaille la journée. Bref, elle lui avait fait peur.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyLun 3 Aoû 2015 - 11:01


« Hin hin, on t’a pas précisé quel genre de cages c’était ? » Un haussement de sourcils appuyé, sans vraiment noter pour l’instant qui était cette énigmatique « Elle » que le loup géant fait homme semblait craindre comme s’il s’agissait du chef de sa meute de loups mutants…
Tu commences à jongler vaguement avec les autres morceaux de viande tandis que Fenrir s’acharne à faire craquer les coutures de son vêtement congelé. Tu lèves les yeux au ciel, faisant crisser les talons de tes baskets pour repartir qu’il te met le grappin dessus. Allons bon, cette fois-ci, c’était tes frusques qu’il voulait. Tu ne peux te retenir de le jauger du regard, parce que même si Ahmad aimait à porter ses pantalons de grande taille –quelle drôle d’idée, peut-être regrettait-il les antiques pagnes ?- vous ne faisiez juste pas la même taille, ni la même carrure. Toi non plus, t’y connaissais rien aux us et coutumes des vêtements humains de cette époque-ci, mais un peu d’observation t’avait fait comprendre qu’hormis en bande et dans un état d’ébriété avancé, on ne se baladait pas non plus en caleçon. Mais ça, tu ne prendras pas la peine de lui préciser.

Non, toi, ce qui t’importune pour le moment, c’est que ta veste, malgré le peu de considération que tu avais pour la mode des mortels, tu y tenais. Allez savoir pourquoi ; c’était peut-être pour les énormes hiéroglyphes qui étaient cousus à même le cuir dans le dos, ou pour l’odeur, sans doute, moins enivrante et énervante que l’étrange parfum dont Ahmad avait coutume de se recouvrir avant de rendre visite à la blondinette.  
« Ah oué, en fait, t’y connais juste que dalle aux humains… » que tu grinces des dents, le sourire narquois. T’étais pas forcément mieux loti que lui, mais dans ton cas, on t’avait refourgué le corps de l’un d’entre eux, alors tu avais tout le loisir d’observer comment ça se passait.
D’un autre côté, cela ne nécessitait pas une connaissance avancée des mortels bipèdes pour savoir que vous feriez mieux de ne pas traîner dans les parages ; un loup de ce gabarit, ça ne passait définitivement pas inaperçu… Du moins, aussi peu qu’un homme complètement nu.
Dans un long soupir consterné donc, tu fais glisser le pantalon sur tes chevilles et d’un coup de pied bien calculé et bien rageux, tu le lui envoies dans le nez.
Le froid nocturne Froënbourgeois finit de te mordre les jambes, sur l’une desquelles tu observes un magnifique hématome un peu gonflé. Encore un petit effort et un geignement et tu te débarrasses de la veste.

« C’est bon, t’es content ? On s’bouge maintenant, ou mes testicules vont geler… » bougonnes-tu, les mains coincées sous les aisselles et les orteils bleuis.
Tu lui relègues subtilement le port de la viande, prétextant servir déjà de guide. Et ‘faut croire que le froid fait des miracles puisque tu ne mets pas longtemps à retrouver la tanière de ton hôte. Il était temps, tu commençais à t’inquiéter, à ne plus rien sentir entre tes jambes. Tu avales les escaliers quatre à quatre et attrapes ton comparse par le col. Tu n’as malheureusement pas –disons, plus- la force de le tirer vers le bas, mais celle du désespoir de fourrager dans ses poches pour trouver les clefs.
En deux pas, tu as arraché la couverture du plumard d’Aydin pour t’enrouler savamment dedans comme un orateur de Terraria, n’oubliant pas au passage de checker si la quéquette était encore en bon état, à défaut de vérifier si elle était en état de marche... Un aller-retour dans la salle de bain et tu poses la boîte à pharmacie, d’où tombe un pot de yaourt, va savoir pourquoi, dans la cuisine, avant d’allumer les feux.
« Aboule la viande, mon p’tit loup, celle qu’on a volé et celle qui te sert d’épaule. » Tu te perches sur une chaise, de cette manière si particulière, toujours un peu de profil, comme si t’avais pris l’habitude de poser pour les peintures murales sur les pyramides… « Et enlève-moi cette veste, j’sais pas c’qui m’retiens de t’pousser dans un bain… »
C’est comme si t’avais percuté l’idée seulement à l’instant. A voir comme tes yeux s’illuminent et que ta bouche se pince. « D’ailleurs… ça fait combien d’temps que tu t’es pas lavé… comme un humain, j’veux dire ? Nan parce que, si tu vis avec une nana, ça doit pas lui faire grand plaisir que tu te ramènes toujours dans cet état, au beau milieu d’la nuit ; elle pourrait s’poser des questions, tout ça~ Après, on peut aussi lui donner raison de se les poser, les questions~ »

Tu lui laisses pas vraiment le temps de répondre ; de toute façon, t’as cru piger qu’il captait pas les allusions licencieuses. Tant pis, tu te marrerais tout seul. Tu te contentes de te concentrer un minimum, le temps de jeter la viande sur une poêle à la propreté douteuse et d’imbiber un coton plein d’alcool (oui, juste au-dessus du feu), que tu colles sans aucune autre forme de procès contre l’épaule de Fenrir, ne te rendant pas compte du double risque que tu venais de prendre : lui faire mal et, pis encore, faire mal à sa viande…
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 12 Sep 2015 - 2:10

La tanière de Seth l’intrigue, il renifle par automatisme en portant son regard partout où il le peut. L’endroit est encombré et chaotique et même son odorat humain lui rapporte une foule d’odeurs plus ou moins fortes et anciennes. Oubliant momentanément tout le reste à commencer par les élancements très désagréables de son épaule, l’homme loup fait quelques pas dans ce qui sert vaguement de salon, soulevant d’étranges objets dont il ne connait pas l’intérêt ou portant à son nez certains tissus dont l’odeur ténue semble lui rappeler des souvenirs avant de faire brièvement le tour de la pièce en frôlant les murs par automatisme, comme s’il était encore capable d’apposer son odeur pour en recouvrir celle de ces occupants. Seth refait irruption dans la pièce sans pourtant ne lui porter aucune attention, emmitouflé dans une couverture portant cette même odeur qui lui échappe encore. La viande congelée toujours sous le bras –au risque d’endommager la veste ô combien précieuse du dieu égyptien-, Fenrir rejoint ce dernier dans la cuisine dès qu’il l’eut appelé pour s’avancer droit sur lui et se pencher pour inspirer à plein poumon l’odeur de la couverture avant de se laisser tomber sur une chaise à son tour. L’image de la jeune fille de la rue lui revient en mémoire et l’enfant monstre esquisse une grimace amusée. C’est donc ici qu’elle habite…

Fenrir n’a jamais fait aucune difficulté pour se déshabiller mais cette fois ci, c’est avec milles précautions qu’il retire la veste et non, ce n’est pas par égard pour cette dernière et moins encore pour Seth qui semble suivre ses mouvements du regard –surement par inquiétude pour son morceau de cuir-, loin s’en faut. Mais cela faisait très longtemps qu’il n’avait plus véritablement souffert d’une quelconque blessure physique et cela il se serait bien passé de cette piqure de rappel.

- Comme un humain jamais.

Il allait lui expliquer ce sa forme humaine n’était pas de celle qu’il conservait assez longtemps pour avoir besoin de se laver comme un bipède. Lui dire qu’il se lavait après avoir mangé et entre deux siestes lorsqu’il somnolait, deux activités qu’il n’avait plus réalisé sous forme humaine depuis plusieurs décennies, lorsqu’il avait passé une longue période (comprenez : plus de deux jours mais bien moins de 20) parmi ces derniers. A l’époque toutefois, les humains n’avaient pas encore cette manie de se laver régulièrement et le faisait dans les rivières. Aussi il ignorait ce qu’était qu’un « bain », Astrid ne prenait que des « douches » et n’avait jamais eu à se laver façon bipède, merci bien.

Oui, lorsqu’on lui demande gentiment, Fenrir pouvait certainement se montrer agréable et loquace. Un peu moins lorsqu’on faisait crépiter ce qu’il considérait comme son trophée de chasse –aussi incongrue fut-elle – sur une plaque chaude tout en lui ‘brulant’ l’épaule, déjà blessée par une série d’insecte que les humains placent dans des tubes métalliques pour « faire feu », en y plaquant un morceau de tissus à l’odeur désagréable et forte.

Là, forcément, il se montre tout de suite plus irascible. Surtout lorsqu’il se brûle sur ladite plaque en retirant la viande avant de se cogner l’orteil contre le pied de la table. Pour un humain, c’est une série de maladresses et de pas-de-chance. Pour une Nymphe Loup Géant, c’est une attaque personnelle. Il lui faudra moins d’une seconde pour attraper la veste de cuir et la plaquer dans la poêle où se trouvait son morceau de viande quelques secondes plus tôt en fixant mortellement le Dieu égyptien.

- Ne refais plus jamais ça.

Et retirer la veste du feu pour la lui poser avec autorité sur la peau dans une brulure superficielle -le cuir n’étant pas franchement conducteur- qui voit Seth plaqué contre le mur et coincé par une créature peu commode.

- Vous d’vez pas avoir beaucoup de « monstres » dans ton panthéon, j’me trompe ?

Lui susurre-t-il dans un murmure et un ricanement sec avant d’abandonner la veste dans ses bras d’un geste négligeant, toute trace d’animosité semblant avoir disparue.  La Nymphe Loup redresse alors tranquillement la chaise qu’il avait renversée dans sa précipitation pour s’y rassoir avec désinvolture et reprendre leur conversation comme s’il n’avait pas été à deux doigts de placer la tête d’Ahmad sur la plaque chaude.

- Je te déchiquèterais volontiers la carotide mais j’ai du mal à bouger mon bras gauche maintenant et la sensation et l’odeur de ton truc sont très désagréables. En plus j’ai mal. Ça risque de me rendre agressif tu sais..

Annonce-t-il calmement en lui offrant un léger sourire carnassier, tranquillement affalé sur la chaise dans son jean trop étroit, la viande décongelant prudemment d’elle-même sur la table. Son ventre se met soudainement à gargouiller, accentuant davantage le rictus de l'enfant monstre. Un gargouillis comme une bombe à retardement.
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Ahmad Abdelbari

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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 12 Sep 2015 - 11:20

On ne saura pas vraiment si la grimace de dégoût qui t’arrache le visage est du fait de la grosse tache de sang qui suinte de sa plaie et à l’intérieur du cuir, ou après avoir appris que non, effectivement, ce type ne s’était jamais lavé sous forme humaine… Si même toi ça te rebutait. Après tout, tu n’étais pas censé savoir que cet homme loup passait le plus clair de son temps sous forme quadrupède et que c’était bien exceptionnel, que dis-tu, une fleur qu’il te faisait en te tenant compagnie sous cette forme… disons plus attrayante pour une divinité qui avait les hormones en pagaille, dieu du Chaos oblige.
Mais t’as pas le temps de laisser ton regard traîner plus longtemps sur sa pilosité qu’il écrase sauvagement le blouson sur la poêle, alors que tu tendais la main pour le récupérer. Tes yeux s’ouvrent tout grand, tu mets un temps à réagir, parce que t’avais pas non plus la tendance lunatique d’un loup mal léché. C’est donc trop tard que tu te rends compte qu’il te tient en joue, le cuir brûlant contre ta gorge, roussissant quelques poils de barbe.
A être pris trop rapidement de surprise, on en oublie de s’effrayer. Et puis, de toute façon, même si tu faisais un minimum gaffe avec cette bestiole –un minimum de chez minimum hein, vois où ça t’a mené-, tu ne la craignais pas réellement pour un sou.
Pour la simple et bonne raison qu’il avait été créé par un dieu. Et que toi bah, accessoirement, tu en étais un.

Autant dire que sa menace te passe à mille lieux au-dessus du profil. Tu en viens même à rétorquer, le sourcil souple et le sourire, certes moins carnassier, mais tout autant porteur de sens peu avouables.
« Chez nous, ce sont les dieux, les monstres~ »
Tu sais qu’il en faudra plus, bien plus pour l’intimider. Alors tu te fais le serment, alors qu’il lâche prise, récupérant au passage sa bidoche et te laissant la veste cramoisie sur les bras, que lorsque tu aurais retrouvé ta forme ancestrale, tu te ferais un malin plaisir à aller lui rendre une petite visite de courtoisie, histoire de voir qui était le plus grand.

Feignant ignorer sa menace, tu reposes avec le plus grand soin dont tu pouvais faire preuve, la pauvre veste sur le dos d’une chaise, après l’avoir inspecté, te désespérant de pouvoir la ravoir au lavage. Espérons qu’Aydin s’y connaissait un peu plus que toi.
Tu te glisses derrière lui, les mains tendues au-dessus de la plaque encore allumée, et hausses une épaule. « Y’avait bien un énorme serpent, Apophis, à peu près de la taille d’un fleuve » que tu racontes, badin « mais disons que je le harponnais un peu tous les quatre matins pour un pote » Pensée amère pour Rê, ce traître « alors tu sais, nous, les monstres, c’est au dessert quoi~ »
Et, avant qu’il ne te saute une nouvelle fois à la gorge alors que tu as le dos tourné –parce que oui, d’après toi, tout le monde pouvait faire preuve d’autant de fourberie et de lâcheté que toi-, tu fais volte-face et te penches au-dessus de son épaule, inspectant la plaie d’un peu trop près.
« Tu sais, quoiqu’t’en grognes, il va falloir nettoyer ça, hein. » Tu agites le flacon d’alcool et le coton sous son nez « T’as d’la chance, comme c’est ton épaule de loup qui a été touché, en te retransformant, la baballe est tombée, mais tout d’même, tu peux pas laisser ça comme ça, créature magique ou non, ça risque de s’infecter » Tu te redresses, comme pour éviter un coup de patte rageur « et j’voudrais pas t’rendre tout sanguinolent à ta dulcinée~ » Nan oui, tu insistes pour avoir le fin de mot de cette affaire.

« J’peux y aller doucement si tu veux ; et j’dirais à personne que t’as pleuré comme une lavette » que tu proposes, sarcastique, n’attendant même pas son accord pour redéposer, avec force délicatesse cette fois-ci, le coton imbibé sur ton épaule, alors que ta gorge sent encore le roussi. Tu aimes vivre dangereusement, Seth.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptySam 12 Sep 2015 - 22:51


- De la taille d’un fleuve ? tseuh, Jörmundgandr était si grand que l’on disait de lui qu’il entourait le monderéplique-t-il, crânement, alors qu’Odin et les autres Dieux avaient pris grand soin de l’éloigner rapidement de ce qui se rapprocheraient le plus de ses petits « frères et sœurs » monstrueux au point qu’il ne savait pratiquement rien d’eux sinon les rumeurs qu’on en disait. M’enfin, il avait tout mis dans la longueur lui aussi… et tu devais vraiment être mauvais chasseur pour avoir à t’y reprendre tous les matins !

Il esquisse un sourire moqueur plein de dents un peu trop pointues auquel Seth ne contente de répondre en le regardant d’en haut lorsqu’il fait volte-face pour se pencher sur sa blessure. Une.. baballe. Au temps pour les insectes. Un mythe s’effondre en silence.

- Non. J’aurais eu de la chance que c’est dans ton épaule à toi qu’elle se serait logée cette ..baballe comme tu dis. Grogne-t-il, tout en fustigeant coton et flacon d’alcool comme s’il se retenait d’envoyer tout cela contre les murs.

S’il n’apprécie absolument pas le contact du coton alcoolisé sur sa plaie, Fenrir se contente toutefois d’un grondement et d’un claquement de mâchoire de protestation, sans toutefois trop bouger si ce n’est son autre main valide qui s’est posé sur la propre épaule du Dieu, prêt à l’envoyer rouler plus loin si ce qu’il lui fait ne lui convient pas. De toute façon il ignore parfaitement comment se soigner sous cette forme là et se trouve par conséquent bien obligé de s’en remettre à Seth quand bien même l’idée lui déplairait. Il s’accorde quelques secondes à garder les dents violemment serrées avant d’esquisser une grimace qui se voudrait une sorte de sourire.

- Oublies ça Seth, les Loups ne pleurent pas, c’est réservé aux Dieux et aux humains. Surtout que vous avez quand même de quoi pleurer, à vous retrouver réduits à de simples parasites d’humains et obligés de cohabiter avec eux et de faire avec leurs caprices et sautes d’humeurs..

C’est une impression ou cet enfoiré s’est mis à appuyer plus fort sur son épaule ?

- Hé ! Me fait pas payer ta frustration tu veux ! Je t’arrache un bras moi sinon.. ajoute-t-il sans réelle conviction. Parce que si tu veux tout savoir, ça me… il semble chercher dans ses souvenirs le terme le plus approprié parmi les récents qu’il lui eut été donnés d’apprendre. …emmerde ? aussi cette histoire. La femelle chez qui je dors et qui t’intrigue tellement à un Dieu qui m’intéresse beaucoup dans le crâne, comme toi.

Un silence. L'homme loup gigote un peu sur sa chaise, la position assise n'étant pas parmi les postures dont il a l'habitude.

- Et comme je ne compte pas repartir sans lui, je suis aussi un peu coincé ici.


Inutile de préciser que le monde des humains et les villes ne sont pas parmi ses environnements de prédilections. Un nouveau gargouillis issus de l’estomac de la bête coupe court à ses émouvantes confessions alors qu’il se redresse a demi pour attraper le plus gros morceau de viande encore froide mais plus congelée et se rassoir.

- T’as fini ? j’mange pas sous cette forme.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyLun 9 Nov 2015 - 0:18

« Entourer le monde, carrément ? Z’ont que’que chose à compenser, les dieux, chez toi ? » que tu ricanes dans ta barbe de trois jours, tout en tamponnant l’épaule meurtrie du loup géant. Tu fais fi de sa remarque sur ta routine matinale de l’époque. Bah ouais, tu devais recommencer tous les matins, parce que c’est un peu le revers de la médaille de s’en prendre à une créature immortelle comme Apophis… C’est pas aujourd’hui que tu pourrais te satisfaire de ce genre de statut, fragile et vulnérable que tu étais dans ce corps de mauviette ; voilà que tu te résignais à faire le dos rond en présence d’une vulgaire créature et fruit de dieu d’une autre mythologie ! Qui plus est semblait prendre un malin plaisir à appuyer là où ça faisait mal, quand bien même c’était lui qui avait un second trou de balle.

Tu manques d’ailleurs d’y foutre un doigt, en appuyant sur la compresse, alors que Fenrir souligne ton actuel statut, et te contentes de le dévisager avec toute la haine qui pouvait transpirer d’un faciès aussi abscond que celui d’Ahmad.
En vérité, le pire dans tout ça, ce n’était pas d’avoir accroché vos âmes à des enveloppes mortelles. Non, le pire avait été de vous réveiller pour que chaque jour que Dieu faisait –téma le jeu de mots-, vous ne pouviez que ressasser cette triste vérité qu’avait été la perte de la foi, et donc du culte, de vos fidèles. Faisant objet d’une consécration officieuse et secrète, tu avais tenu un peu plus longtemps que les autres ; mais la chute n’en a pas été douloureuse pour autant.
De fait, tu étais certes désormais pris au piège dans un corps d’homme ; mais plus encore, c’était dans le corps d’un impie que tu assurais ta survie. Et c’était là que résidait le malaise le plus profond. Et c’était peut-être également pour ça que tu rechignais tant à retourner à Kalel, de peur d’avoir à fréquenter quotidiennement tous ces gens qui avaient failli à leurs devoirs et abandonner pyramides et tombeaux.
Pas besoin d’être le dieu du Chaos pour se promettre que le jour venu, ils allaient payer pour tout ce qu’ils vous avaient fait –ou plutôt ce qu’ils n’avaient justement pas fait.

« T’peux parler, t’crois qu’t’es mieux à jouer le chien de garde à la recherche de son proprio ? T’f’rais mieux d’pas trop t’foutre de ma goule, mon tout beau, t’sais qu’j’peux m’faire des potes faciles chez les nordiques, t’sais, z’avez des dieux salaces vous aussi, dans l’genre » Tu ricanes, provocant, jurant presque avec tes aimables coups de désinfectant. Tu farfouilles dans ta caisse à la recherche d’un pansement et tends l’oreille lorsqu’il crache enfin le morceau sur cette mystérieuse demoiselle.

« Et voilà l’travail » que tu conclues, en coupant la bandelette dans lequel tu avais savamment entortillé l’épaule de Fenrir, momification oblige. « Par contre, si tu pouvais éviter d’te transformer en un truc trop grand, t’sais j’ai pas trop d’place dans la cuisine… »
Tu te cales malgré tout dans un coin, perché sur le plan de travail, une fesse dans l’évier, les bras enroulés autour de ton genou.
« Owh, t’as donc rencontré une déesse dans le même cas que moi ? C’est le second cas dont j’entends parler dans une seule et même ville… J’connais pas ton panthéon ; il s’agit d’qui ? Un genre de déesse de la nature, qui kiffe les gros clébards ? Ou alors t’es genre la version fröenbourgeoise de Cerbère ? Nan pa’c’que ça m’brancherait bien d’la rencontrer, ta maîtresse… »
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyLun 16 Nov 2015 - 22:52

Avisant l’espace exigu de la cuisine, Fenrir du bien admettre qu’il ne lui serait pas possible de reprendre sa véritable forme sans bousculer l’intégralité du mobilier – Seth compris-, sans parler du bandage qui enserrait son épaule et que sa métamorphose détruirait. Un coup d’œil au gigot de viande qu’il tenait encore en main acheva de le décider à arrêter sa transformation à son cou, ignorant parfaitement qu’il s’agissait là des représentations les plus connus des Dieux Egyptiens. L’homme à tête de Loup déchiquetait la viande et les os dans une série de craquements sinistres, une oreille toujours pointée sur Seth sur lequel il relevait régulièrement les yeux à défaut de pouvoir savourer ce que les humains osaient indécemment appeler de la viande. Un second morceau y passant avant qu’il ne repousse le tout, se faisant la promesse de ne plus jamais compter sur un humain ou une divinité étrangère pour tout ce qui touchait à sa nourriture.

L’homme loup ne repris toutefois pas immédiatement forme humaine, en profitant pour humer l’air et reprendre la pleine et parfaite mesure de son environnement ou plutôt de l’environnement de Seth, de son humain d’hôte et de l’autre humaine qui vivait avec eux et dont les odeurs imprégnaient majoritairement les lieux. Ils n’étaient pas les seuls, des femmes plus ou moins jeunes, quelques hommes également avaient dû passer ici mais leurs essences restaient superficielles. Braquant son regard sur le Dieu, Fenrir eut un étrange rictus. Il faut dire que jusqu’à présent, il avait toujours croisé Seth à « l’extérieur » et donc sous forme humaine, se privant ainsi d’une foule d’informations auxquelles il n’avait accès que sous sa véritable forme et de préférence lorsqu’il n’était pas en train de se faire tirer dessus. Quelle pitié qu’ils ne puissent communiquer chacun sous leur véritable forme…

- Les humains mangent vraiment n’importe quoi. Un jour, je te ramènerais une pièce de viande digne de ce nom.

Il s’essuie grossièrement les lèvres sur le dos de sa main, mais la viande était congelée, reconstitué exsangue.

- Pourquoi est-ce que tu veux absolument qu’il s’agisse d’une femelle ? je te l’ai dit, c’est un Dieu. Il prend le temps de réfléchir, comme si décrire Loki avec des mots plutôt que des sensations lui était difficile. Il faut dire qu’il n’a jamais eu à le faire jusqu’à présent. Qui ne connaissait pas Loki jusqu’alors ? Le silence des Dieux et l’oubli des hommes est une tragédie pour ce monde. Dans notre panthéon c’est celui qui fait et qui défait, détruit, selon l’humeur, celui qui s’occupe surtout, à tout et tout le monde. Même dans notre panthéon, les autres ne l’aiment pas beaucoup mais les autres ne le méritent pas et sans lui, leur adversité aurait été bien triste.

Tu peux te moquer, Seth, car c’est bien de l’amertume qui perce dans sa voix, comme un long hurlement plaintif qu’il retiendrait coincé dans sa gorge. Mais peut-être n’as-tu pas véritablement envie de rire parce que peut être que toi aussi, tu souhaiterais pouvoir te targuer d’avoir encore quelqu’un capable de croire aussi indéfectiblement en toi.

- L’autre cas dont tu parlais, c’était ton panthéon aussi ? J’en ai rencontré d’autres du mien,  un autre dans le même cas que vous. Enfin. Lui est coincé dans le corps d’un enfant d’humain. Et de toi à moi, cela n’aurait pas été le cas que je lui aurais ouvert les entrailles. Et puisque vous ne pouvez pas mourir comme cela, j’aurais pu recommencer chaque matin, comme tu le faisais avec ton serpent. Pour lui j’aurais pu faire une exception.

Fenrir s’accorde quelques minutes de silence, comme pour en savourer l’idée, il n’y a qu’à voir le sourire carnassier qui orne son visage. Avant qu’il ne se redresse pour aller jusqu’à la fenêtre jeter un coup d’œil à la lune pour confirmer ce qu’il savait déjà à savoir qu’il était trop tard pour espérer pouvoir repartir chasser et revenir avant l’aube.

- Bon Seth, c’pas tout ça mais j’ai mal mangé et maintenant je vais devoir dormir le ventre vide donc je vais au moins retourner le faire dans des draps chauds…même si les tiens aussi ont l’air d’en avoir accueilli plus d’uns. J’garde le jean pour rentrer, mais j’te laisse la veste, t’a l’air d’y tenir et comme il vous reste plus grand-chose..

La déchéance des dieux-et la tienne aussi, un peu, par relation de causalité- c’était effectivement fort dommage, mais tu n’étais certainement pas celui qui s’en tirait le plus mal.
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MessageSujet: Re: who let the dogs out?? [fenrir] who let the dogs out?? [fenrir] EmptyDim 22 Nov 2015 - 20:43

T’as les yeux qui se plissent et tu saurais pas dire si le frisson qui te parcourt l’échine est agréable ou non, lorsque des poils se hérissent tout le long de la nuque de Fenrir et que son museau s’allonge. Tu saurais pas dire c’que ça fait de se retrouver à quelques décimètres du sosie froënbourgeois de ton vieux camarade Anubis, qui t’avait appris la momification entre deux verres –tu avais mis le bougre au défi d’enrubanner son prochain alors qu’il voyait double. Parce qu’en fait, tu savais pas ce que c’était la nostalgie, quand Fenrir pataugeait dedans, à tel point qu’il pistait la mortelle. Parce que tu pensais n’avoir rien à regretter. Si bien que tu te gausserais bien de ce sale cabot qui ne vivait que pour ce qui restait d’âme de son créateur.

Fenrir te tire de tes pensées alors qu’il abandonne les derniers lambeaux de viande –il semble d’ailleurs avoir pris un soin particulier à en éparpiller partout en-dessous de la table- et lève la truffe pour humer les environs. Automatiquement, tu soulèves une aisselle pour juger de ta propre odeur, croyant que c’était bien ce corps-ci qui l’indisposait. Mais en croisant son sourire carnassier –qui lui t’arracherait bien un frisson, ‘faut dire qu’Anubis avait pas souvent la banane-, tu piges qu’en fait, môsieur était en train de faire l’état des lieux, culotté.
Tu vas pour rétorquer que tu n’y étais pour rien dans l’alimentation de ton petit camarade mental et que ça ne servait à rien d’essayer de détourner la conversation –pour ne pas dire que tu refusais de savoir ce qu’il avait découvert sur votre hygiène de vie- que Fenrir enchaîne de nouveau sur sa déesse à l- ah non, son dieu, ok.
Hein ?

Un dieu dans un corps de femme ? C’était donc le deuxième qui se retrouvait dans cette étrange passe… Pourquoi un tel taux de compatibilité, et ce dans un même panthéon ??
Cela dit, la cohabitation ne pourrait jamais être pire que celle qui se déroulait dans la tête de la petite nana blonde qu’Ahmad prenait tant de plaisir à servir, même si la divinité dont Fenrir dépeignait le portrait n’avait pas l’air des plus faciles à vivre. Toutefois, il ne fallait pas s’étonner du discours peu objectif du loup géant, qui semblait vouer un véritable culte à un esprit frappeur qui n’en avait certainement pas besoin. Tu vas même jusqu’à te demander si, quand tu retrouverais tes pleins-pouvoirs, tu ne devrais pas te lancer dans la création d’enfant-monstre, autre que des vampires qui n’en faisaient qu’à leur tête.
Alors ouais, ouais, c’est peut-être de l’envie, cette boule qui coince au fond de ta gorge, alors que t’as relevé pensivement le genou sous ton menton, les dents claquant sur le bout de tes doigts. Parce que toi, même si t’avais droit aux plus fervents disciples, ça n’avait pas suffi pour que tu finisses par disparaître. A croire que vous alliez bientôt devoir conquérir la foi des autres dieux et des créatures, pour recouvrir vos forces…

Tu secoues la tête en signe de dénégation, parce que ça aurait relevé du miracle que tu croises un autre dieu kalelsh dans le coin, et qu’au final, vu c’que ça te faisait de te rappeler l’ancien temps, avec Anubis par exemple, tu préférais ne pas avoir à être confronté à l’un de tes confrères…
D’un autre côté, c’était à présent l’occasion pour toi de recommencer – ou plutôt, de ne pas répéter les mêmes erreurs.
« Oué, j’éviterai d’ouvrir le bide à un gamin, même s’il a un dieu à l’intérieur, le résultat restera le même, hein, on les rend pas immortels… » Tu tapotes le tiroir juste en-dessous de toi « La première fois, j’lui ai écrabouillé les doigts pour voir si ça faisait effet, à son retour, il a pleuré sa maman » Tu l’ouvres pour de bon et y pioches un couteau de cuisine que tu fais mine de planter dans le vent, comme du temps du réglage de compte quotidien d’Apophis, ah ça, le bougre avait de l’énergie et des vies à revendre « Alors imagine un coup fatal~ » Ton visage s’assombrit, à l’idée que vous étiez à présent si faible et sans défense que ça en devenait insultant. C’en était à mourir, mais de honte cette fois.

Fenrir est sur le départ, et tu te déroules peu à peu de ta position initiale, coulant comme un nœud du plan de travail où tu étais perché.
« J’peux même pas insister pour te ret’nir, parce que sinon, demain matin, mon hôte et sa coloc risqueraient de pas piger ce que tu fais endormi entre mes bras forts~ » Tu hausses les épaules, écrasant des bouts de viande au passage et, d’un mouvement expert du pied, tu ouvres la poubelle et y pousses le reste de bidoche « parce que sinon, ch’uis un pro en matière de réchauffage, dieu de la sécheresse oblige~ »
Tu t’es retenu de lui administrer une tape sur le derrière alors qu’il tournait les talons, de peur que ses instincts carnivores ne lui fassent t’arracher la tête par mégarde. Tu te contentes de le suivre, le regard lourd et, adossé à l’entrée, de le gratifier d’un moqueur « Oublie pas d’changer ta goule avant de sortir, t’es quand même plus attrayant qu’en cabot~ »
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